Invité | Sujet: l'image d'un carnage gravée au fond dmes yeux "(des nuages de beuh)" comme un mirage au fond des cieux. Jeu 29 Oct - 11:34 |
| - zadig mohr - et c'est l'enfer ou simplement le monde à l'envers, jpeux rien y faire même morphée prend des somnifères @lecabanon, tumblr nom complet zadig mohr. l'originalité coule sur les lettres de son patronyme et il aime en jouer, faisant siffler ces quelques syllabes avec l'ombre d'un mystère entre ses dents. âge vingt-trois perles qu'il accumule sur le fil de sa vie, qui ne semble plus tenir à grand chose (et puis tant mieux, tant pis). origines canadiennes, parait-il. du sang français coule dans ses veines également, un truc lointain, on lui a dit. peut-être que ça l'aidera à s’échafauder un meilleur romantisme. (c'est beau l'espoir.) job un ennui qui accompagne son quotidien depuis qu'il est rentré ; zadig, il ne fait pas grand chose, il ne cherche pas à faire grand chose. quelques passions donnent un sens à sa vie ; le skate, la moto, la musique aussi, le voyage, l'aventure. et il essaye d'en faire quelque chose de beau, quelque chose de bien. situation familiale enfant unique, cajolé par ses parents avant même qu'il soit né, zadig, il n'a pourtant jamais aimé considérer que tout lui était acquis, d'un simple claquement de doigt (et même si c'était vrai, même si ça l'est toujours). des parents fiers, un fils un peu rebelle qui ne se sent pas, plus à l'aise dans ce milieu social. des tensions à l'adolescence. zadig qui court, qui vole, qui s'enfuit. partout, nulle part. une demi année qu'on ne l'a pas vu. et puis, le drame. les excuses, le chagrin. la rédemption. situation amoureuse enchainé à des souvenirs qu'il préfèrerait oublier, tiraillé entre deux fantômes ; l'un un peu plus vivant que l'autre, l'un un peu plus passionnel que l'autre. l'illusion d'un amour envolé, d'un amour qu'il a voulu consolant, qu'il a espéré divertissant. et ce trou noir dans son cœur (c'est sombre, trop sombre). situation financière $$$, merci papa, merci maman. orientation sexuelle les paires de seins, le rouge à lèvre et les courbes généreuses dans la pénombre d'une nuit d'été, zadig aime les femmes et tous leurs complexes. avatar charlie winzar. hiding tonight 1. - j'ai eu onze en maths, fait chier. c'était simple. - fais voir. elle lui tend les quelques bouts de papier. - t'as fait une erreur de signe, ici. et c'est pas graduation, mais variation. et il continue, dans la foulée, sur sa lancée. il explique, il corrige, il détaille. il annote dans la marge, parfois. instruit sa camarade de ses connaissances. la surprend, aussi. ça se lit sur son visage. - et toi t'as eu combien ? - six. - comment t’arrive à corriger ma copie si t'as eu une moins bonne note que moi ? un haussement d'épaules qui, à nouveau, se perd dans le vent, se perd parmi les gens. s'efface des mémoires, se grave sur l'inutile, le futile. sombre dans les méandres du connu, reconnu. devient une habitude. ce simple haussement d'épaules qui condamne, qui taille sa stupidité au couteau. qui enterre encore plus encore cette intelligence refoulée. il n'veut pas de ces pensées, de ce savoir. et même si connaissance est synonyme de liberté, zadig, il veut juste respirer. être un parfait adolescent. être le capitaine de l'équipe de football. être le beau gosse du lycée. être le type qui fume à la récré. être le casse-cou à la voix teintée d'arrogance, un mystère malin brillant dans le creux de ses pupilles. être populaire. être con, parfois, aussi. parce que ça reste le meilleur de tous les "genres".
2. - ils font quoi, tes parents ? drôle de rictus qui se dessine, colérique, sur ses traits. un sujet tabou. comme la colère qui lui fait signe, de loin, très loin. - banquier et chirurgienne. l'autre parait surpris, zadig est presque tenté de sourire. toujours le même réflexe. toujours la même réaction. toujours les mêmes préjugés, qui arrivent, au galop. qui le frappent à la volée. qui le blessent, qui gonflent l'hématome coloré de son cœur. - putain, tu dois pas manquer de fric. il compare d'un simple regard son jean parfaitement repassé et le jogging délavé de son voisin. le sweat abercrombie et le tee-shirt acheté à la friperie du quartier. des marques qu'il voudrait bien rejeter. autant que tout cet argent, qui le noie sous l'argent, qui l'étouffe d'argent, qui le brûle d'argent. - j'ai une situation confortable. - t'es blindé. - je ne manque de rien. - gosse de riches.
3. - dégage fils de pute. l'autre s'éloigne, le nez en sang, l’œil gonflé, la démarche tremblante. des bleus sur le corps. pas autant que sur l'organe de zadig, là-bas, à gauche. pas autant que sur la colère du garçon, un peu trop sollicitée pour la soirée. violence incontrôlable qui coule dans ses veines brulantes. il est le danger. ne pas approcher. - et si tu la touches encore une fois, t'es mort. paris qui regarde du coin de l’œil amoureux. qui sait qu'il la défend. qui aime qu'il la défende. paris et ses yeux de sirène, sa peau de porcelaine.
des soupirs qui se mêlent, s'entremêlent et se démêlent. la découverte des plaisirs charnels, des caresses dans le creux de la colonne vertébrale, des baisers transpirants dans la courbe de son cou. des morsures innocentes sur une barbe naissante. un corps idéalisé, bien trop imaginé, sacré, nacré, qui roule, qui coule, qui glisse entre ses mains, tel une sucrerie. elle a un gout fruité, cette belle blonde. cette belle princesse. sa princesse. paris l'emmène courir sur les champs humides, se jeter dans les fumées, plonger dans les torrents du désir, du plaisir. de l'amour peut-être, aussi. des conneries. et c'est l'âge, qu'il dit.
4. - alors on fait quoi ? - on se casse. - on va où ? - on verra. on s'en fout. river, pedro et zadig. zadig, river et pedro. pedro, zadig et river. inséparables. peut-être une éternité qu'ils se connaissent, voire deux ou trois, et pourtant, rien n'a changé entre eux. un lien naturel, indestructible. juste un regard pour se comprendre. jamais de bas, simplement des hauts. parce que c'est ça, la réelle amitié. zadig ne s'imagine plus sans ces deux autres aventuriers. ensemble, ils bravent les interdits, leurs skates comme seule arme, leur gout du voyage et de l'adrénaline comme seule contrainte. zadig, le gosse de riches un brin rebelle, dont la fierté de ses parents pèse un peu trop lourd sur ses épaules. disputes à répétitions dans la maison familiale. puis la fin de la guerre par la fuite, l'abandon. le haussement d'épaules. et ils se cassent. ils se cassent. ils se cassent. un mois, six mois, deux ans, ils ne savent pas vraiment. ils partent à la découverte de l'inconnu, de l'imprévu, des aléas. ils vont à la rencontre du destin, du vrai, du pur. du sauvage, de l'indomptable. et il n'y a pas de prix pour ça.
5. - tu l'as chopé ? - oui. - elle s'appelle ? - asha. un sourire scotché au coin des lèvres de pedro. asha, c'est la troisième fois qu'il la voit. qu'il la croise par hasard, au détour d'une avenue, dans l'impasse de leur avenir. elle est seule, perdue (elle aussi). elle a besoin de quelqu'un. pour l'épauler, pour l'aider à s'échapper de ce quotidien. elle est belle, asha. peut-être pas autant que paris cependant. zadig ne sait pas si paris lui manque. il ne pense plus beaucoup, à rien. comme si la liberté lui montait à la tête. il se dit qu'il peut trouver au fond de lui encore un peu d'amour à donner. il a besoin de partager ce surplus d'affection, toute l'émotion qu'il a accumulé ces dernières années, bloqué par sa fierté, et par cette peur qui lui ronge les entrailles. cette peur d'aimer. asha, il sait qu'elle restera pas pour l'éternité. mais il essaye de se dire que ça peut fonctionner. qu'ils vont passer de bons moments. et ils passeront de bons moments. peut-être pas autant qu'avec paris cependant.
et puis le drame, quatre mois plus tard. l'accident. un van bousillé pour un coeur à l'arrêt. pas forcément le bon. ou peut-être que si. zadig, il s'en veut de ce qu'il s'est passé cette nuit. il se sent responsable parce qu'il tenait le volant. parce qu'il a pas vu cette bête arriver du fossé. parce qu'il l'a tuée, d'un certain côté. |
pseudo vieux frères actuellement, mais il risque d'être changé prochainement . prénom cassandre mais appelez-moi cass. âge 16 ton smiley préféré PQ CE SMILEY S'APPELLE MANON??? MANON TETONS T'ES DEMASQUEE ESPECE DE THUG ALCOOLIQUE la pizza, c'est bon ? chèvre miel ma vie la couleur de tes chaussettes celle de droite ou de gauche les gars? ta chanson préférée JJJJJEUNE RENOI SAUVAGE (mdr je déconne c pa ma chanson préférée) scénario ? scéna de mon américaine préférée momo le sang (paris sanders) un big up, un dernier mot ? CHLO LEANNA MANON comme promis me voilà les gars avouez vous m'attendiez - Code:
-
<m>avatar</m>, pseudo |
|
Sin Flores
or will blood run down the face
of a boy bewildered and scorned
and you'll find yourself in a skirmish
and you wish you'd never been born MESSAGES : 385 NAME : BALACLAVA (CHLOE) CRÉDITS : @QUEEN JOB : MAC, PROPRIO DU DRAKE'S COEUR : STONE mad sounds in your ears | Sujet: Re: l'image d'un carnage gravée au fond dmes yeux "(des nuages de beuh)" comme un mirage au fond des cieux. Jeu 29 Oct - 12:41 |
| MAIS C'EST CASSOULET MON BB MON AMR MON ÂME DE MES NOUITS J'AI PAS LES MOTS J'VEUX DU SALE BON LIEN AVEC MICKEY ET LEONOR OK mais bienvenue à la maison aussi vieille crotte, tu te mets à l'aise et tu pisses pas trop partout hein (dédicace à @ Almarik Beaumort : Et ma bite) |
|
Moe Flores
we kissed until our lips felt swollen MESSAGES : 225 DATE DE NAISSANCE : 12/10/2000 NAME : léanna, kush coma. CRÉDITS : @kusotama. JOB : saxophoniste au bar miteux du coin. COEUR : bordel émotionnel. mad sounds in your ears | Sujet: Re: l'image d'un carnage gravée au fond dmes yeux "(des nuages de beuh)" comme un mirage au fond des cieux. Jeu 29 Oct - 19:16 |
| |
|
Invité | Sujet: Re: l'image d'un carnage gravée au fond dmes yeux "(des nuages de beuh)" comme un mirage au fond des cieux. Ven 30 Oct - 2:02 |
| |
|
Invité | Sujet: Re: l'image d'un carnage gravée au fond dmes yeux "(des nuages de beuh)" comme un mirage au fond des cieux. Ven 30 Oct - 10:39 |
| "parfois, dans la vie, on a le sentiment de croiser des gens du même univers que nous. des extra-humains, différents des autres, qui vivent sur la même longueur d'onde, ou dans la même illusion." #agnès ledig (ouais je l'ai lu dans un bouquin trop touchant et JE VOULAIS LA METTRE QUELQUE PART donc estime qu'elle t'est destinée) je n'en attendais pas moins venant de ta part ma toute belle ça fait vraiment plaiz de te retrouver et longue vie à notre couple lol xptdr jtm |
|