nom complet river seti flores. patronyme au saveur du monde, qui a foulé chaque terres, traversé chaque océan. âge déjà vingt-huit années putain. sale gosse approchant à pas de géants de la trentaine, une grande blague dans le monde des adultes. dans sa tête, c'est toujours les dix-sept bougies d'anniversaire qui illuminent ses traits tirés, il a toujours la voix qui part un peu en vrille comme s'il avait jamais réellement mué,  et ses mains sont encore un peu maladroites et adolescentes, elles savent toujours pas comment s'y prendre.   origines river, c'est l'histoire de la maladie d'amour aux senteurs péruviennes et égyptiennes, qui se mêlent et s'entremêlent, comme les doigts des couples adolescents encore jeunes et cons. job river, on le retrouve un peu partout tellement il change souvent. cette envie de tout vivre, tout explorer qui se mêle à son sang, on le retrouve au bar miteux du coin, ou à l'hôtel huppé de la ville. mais depuis qu'il est revenu à vancouver y'a à peine un mois, il s'est posé au locus lounge, à deux pas de chez lui, pour chanter les chansons avec pour seule compagne sa guitare d'amour. situation familiale la famille flores se déchire, se détruit, et s'enlise. y'a bien les parents, aux cheveux fous, regard de braise, avec mick et elaia mais y'a tout qui se barre, plus rien ne tient debout. situation amoureuse un gros ta gueule, écrit en gras, souligné, rouge pétard, taille 180, arial black.  situation financière river, il a jamais rien dans les poches, il se trimballe toujours son sweat noir troué, qui n'arrive même plus à abriter ses pauvres mains décimées par la cigarette bon marché. il arrive à s'en sortir en mêlant petits boulots, concerts de rue, et surtout l'argent que se fait mick grâce au club. orientation sexuelle il a longtemps hésité, il espérait secrètement être gay pour se défaire de l'emprise des courbes bien trop voluptueuse d'une certaine femme, mais rien n'y fait, le plaisir d'enrouler ses mains autour des hanches marquées, ressentir une peau douce à la chaleur révoltante entre ses doigts passera toujours avant tout avatar rami malek.

hiding tonight (un) les parents flores, des gitans, des aventuriers, ils n'ont aucunes racines, ils sont simplement enfant du vent, qui les emporte toujours plus loin. mais le chateau de cartes semble feindre de s'effondrer chaque secondes, depuis que le frère mickey s'est enlisé dans cette spirale infernale du vice. entre lui entravé dans les jeux du danger et du plaisir, qui paye la propre soeur elaïa pour se déhancher, dénudée des épaules jusqu'aux pieds devant des sales vieux aux traits marqués et aux mains bien trop sales pour être décrites décemment. les flores, famille soudée, unie, aimante, détruite par ce mystérieux phénomène qu'on appelle innocemment l'adolescence. (deux) ils étaient trois. zadig, pedro, river. p'tite bande de faux voyous, ceux qu'on voyait dévaler les routes sableuses canadiennes, montant fièrement leur harley, ce sourire stupide qui les caractérise si bien maquillant leurs lèvres gercées par le vent. ils se connaissent depuis toujours, depuis trois jours, peu importe. leur âme abimées se confondent, et se fondent, s'enlisent, et se brisent. terrible évènement, qui les frappe tous en plein coeur. et qui a frappé trop fort pedro. (trois) en fait, personne ne sait ce qui est arrivé à pedro. y'a eu les éclats de rire, les bousculades, les engueulades et les réconciliations, et d'un coup, un lendemain matin bien trop noir est venu frapper en plein coeur le destin des trois amis. pedro, disparu, sans un mot, emporté par le vent un soir bien trop glacial d'été, comme s'il n'avait jamais réellement existé. c'était en revenant de ce road-trip de cinq mois. sa harley délicatement garée entre celles de river et zadig, mais jamais personne ne fera vrombir son moteur comme avant.  (quatre) la musique, ça a toujours fait parti de sa vie. son ouïe a grandi avec de grands sons, cobain, hendrix, morrissey, ses berceuses ont toujours été la voix criarde du rock d'antan, et river aime se dire que c'est pour ça qu'aujourd'hui il est aussi libre et tourmenté. toujours sa ibanez d'amour pendue derrière le dos, sa voix rauque et brisée, il a fondé son propre groupe avec paris, wildcats and roses qu'ils se sont appelés. certainement pas un nom qui fait fureur à vancouver, ils se disent qu'ils vont jamais percer dans le milieu, qu'ils ont pas les épaules pour se genre de fantaisies, mais au fond, ça se voit dans leur regard en feu, ils rêvent de leur instant de gloire, eux deux sur une immense scène aux lumières douces maquillant leurs visages et ceux de leurs milliers de fans scandant leur nom au rythme de la batterie folle. (cinq) river, il a pas les airs de bad boy, de sales voyous des rues qu'on peut croiser à vancouver. c'est juste un mec posé qui sait pas vraiment réfléchir avec sa tête, on lui a jamais appris, alors il a du faire avec ses sentiments qui trucidaient sa gorge, son coeur qui battait à deux cent à l'heure, au rythme de sa harley foulant le bitume canadien à une vitesse qui défiait les lois. river, il sait pas garder la tête froide parce que son sang, son corps le brûle, il souffre en permanence, il y a une rage silencieuse qui laisse des traces bleutées sur ses genoux, ses bras. c'est un mec bien, il s'efforce de se dire que c'est le seul de la fratrie flores qui n'a pas encore mal tourné, mais parfois, durant les jours où ses yeux voient flous, partent en couille, seul avec l'obscurité comme seule compagne, il se demande si au fond, il n'est pas déjà une bête féroce en cage, depuis toujours. l'aîné qui montre l'exemple à ses frères. il se rend compte de rien, naïf, insouciant, il a jamais su se regarder dans un miroir, et se décrire, parce qu'au fond, c'est le gros bordel à l'intérieur de la carcasse. il a tendance à faire passer les autres avant lui, comme avec mick, dont il devient de plus en plus dépendant au fil des semaines. (six) river, zadig, et pedro, ils sont partis en road-trip, comme ça. ils ont tout lâché du jour au lendemain, emportant avec eux un simple sac avec de la bouffe, et tous leurs regrets laissés à vancouver le temps du voyage. ils ont fait tout l'ouest canadien, rapidement foulé le sol américain, mais surtout, ils ont rempli leurs têtes avec des souvenirs inoubliables. on sait pas vraiment pourquoi ils se sont cassés, laissant leurs amours imaginaires et leurs semblant de vie à vancouver. peut-être que ça a découlé du moment où zadig a appris que river avait caressé d'un peu trop près la peau de paris, ce moment où il a appris que leurs corps ont respiré quelques heures l'un pour l'autre, leurs lèvres mêlées, et torses serrés l'un contre l'autre. il ne s'est rien passé, à part quelques baisers volés, mais l'idée d'imaginer son propre meilleur ami avec paris lui était insupportable. les mots noirs et violents ont volés, les mains ont commencé à s'agiter, et leurs voix se sont entre-tuées pendant cette lourde bataille. tout ce qu'on sait, c'est qu'ils sont partis en road-trip juste après cet événement, imprévisible, insouciant. river et zadig, personne n'a réussi à les comprendre, c'est un lien bien trop fort et au-dessus de tout, bien plus qu'on ne pourrait l'imaginer.  (sept) il a toujours voulu vivre de sa musique, de ses mots et quelques notes gribouillées sur du papier froissé, mais les feux du succès sont encore bien trop loin de ses doigts tendus vers le ciel. alors en attendant, il enchaîne les boulots, surtout parce que les études et lui ça a jamais fait bon ménage. il est loin d'être bête, il a obtenu tous les diplômes nécessaires avec brio, c'est juste que passer ses heures, ses jours, ses nuits adossé contre une chaise dans un bureau de trois mètres carré ou autre, c'était clairement pas pour lui et ses idéaux  digne d'un grand fou.  un jour derrière un bar, l'autre au bowling à donner des pompes aux petits adolescents insouciants du quartier.  river, il a envie de tout vivre, de tout explorer, de vivre des jours tous colorés d'une teinte et humeur différente. en ce moment, il chante quelques uns de ses morceaux le soir au lounge à côté de chez lui. ça rapporte pas grand chose, mais il aime ce qu'il fait alors peu importe. (huit) elaia, douceur florale, parfum d'orient, des yeux grands comme le monde, aux couleurs d'un océan si profond qu'on prendrait presque du plaisir à s'y plonger. la douceur de ses doigts, la pureté de sa voix, jamais river n'aurait cru que ce corps si fragile finirait souillé par des mots crus, sales, des idées noires. c'était une pépite dans une nature féroce, posée, calme, toujours ses mots qui rassurent, son toucher qui tue. avant, elaia, elle avait pas le noir bleuté qui creusait ses yeux. aujourd'hui, ses yeux, c'est à se demander si on aurait envie de les croiser tellement ils ont cet air qui ne ressemble plus à rien, obscurs et agités. elle avait pas ce rouge morbide, qui déborde un peu trop du contour de ses lèvres, la rendant bien trop désirable, bien trop fatale. elaia s'est perdue entre l'adolescence et le monde adulte, mickey l'a guidée vers un chemin bien trop épineux et froid pour ses jambes d'enfant. elaia va se tuer, se déchirer, à l'image de la famille flores, à l'image des valeurs inculquées par mickey. river, il peut rien faire, il a beau se démener lui aussi, tendre la main, il hurle, mais elle n'est plus qu'une coquille vide, sourde, comme si c'était perdu d'avance. (neuf) poings contre les murs, rage dans la gorge, la connerie coulant dans les veines. river et mickey, c'est une histoire fraternelle bien trop énigmatique pour être décrite. l'amour, la haine, le besoin, le rejet. une multitude de sentiments se mêlent et s'entremêlent. mick, c'est le sourire de con aux lèvres, les mains sales, les yeux vides, toujours entouré de ses courtisanes payées pour répandre l'amour du vice. bad boy qui s'est re-imposé dans sa vie, ne lui laissant même pas se remettre de la disparition de pedro. déposant ses affaires, ses valises fermées à double-tour, et soudain, toute la haine que river éprouve se solidifie au creux de son oesophage. il aimerait, river lui hurler ses sentiments, cracher sur sa gueule de pur connard, mais il a terriblement besoin du fric qui déborde bien trop de ses poches. river est lâche, river s'use, river dominé par ses démons qui le rongent.(dix) dans un club pas trop huppé, les lumières aux mille et une couleurs aveuglant chaque âmes de la salle. les respirations qui s'usent avec l'alcool, l'alcool qui s'empare des respirations, les corps se mouvent au rythme des basses raisonnant dans chaque cage thoracique. oublier son coeur, tout dégueuler sur le sol, tous les esprits étaient alors fauves en cage, prêts à bondir sur leurs proies. oublier les amours, oublier les regrets, s'oublier soi même, le goulot aux lèvres. river, assis au bar, shot entre ses doigts froids en manque de chaleur. et cette fille. les lumières s'éteignent, seule cette lueur brille dans ce melting-pot. elle danse, déhanche ses courbes délicieuses au rythme d'une chanson électro de bas étages. juste elle, rayonnante, putain elle était tellement magnifique, ce sourire laissant découvrir ses canines acérées, ses yeux respirant la douceur. c'est l'histoire de peaux qui s'attirent, d'un pauvre con aveuglé par cette fille sortie de nul part, qui titube, manque de se casser la gueule jusqu'à arriver à seulement quelques centimètres. leurs corps rongeant la distance les séparaient l'un de l'autre, la chaleur lui montant à la tête. un simple "salut" lâché s'échappant l'air de rien des lèvres de cette fille, et qui touche en plein coeur river au vol. bam. à terre, une syllabe, un souffle qui renverse son coeur. putain.

pseudo svbmriqijfd, crêpebourrée  prénom léanna, lele, léannus pour les intimes  âge huit ans et demi, et déjà thuglife  ton smiley préféré      la pizza, c'est bon ?       la couleur de tes chaussettes blanche avec des papillons du swag. ta chanson préférée makassy askip. scénario ? river il sort des boobs de stella un peu techniquement, de façon réelle et mise en situation. un big up, un dernier mot ? FUCK LES AVIS JVIS MA VIE

Code:

<m>rami malek</m>, river flores