la blague. déjà, il avait aucune idée de ce qu'il foutait là, mickey.vas-y, va te sociabiliser un peu. va chercher un coup à tirer. seules motivations. pas assez pour se foutre de la merde sur la visage et porter un déguisement approprié à l’événement, faut pas rêver. du faux sang qui tâchent les vêtements et les cheveux décoiffés, et ça suffit amplement. un sous-ton d'ironie, quand on pense qu'il l'a vraiment vécue, cette situation. et c'était pas lors d'une soirée costumée. les gens dansaient, se frottaient l'un à l'autre, riaient. il tournait la tête un instant, et voyait solveig essayant de se frayer un chemin parmi les corps en mouvement. soupir. il déviait le regard, et tirait d'avantage sur l'énième cigarette de la journée.
et bim. d'un coup, plus rien. noir complet, plus de musique, plus de maire qui, apparemment, était en train de parler. puis le bordel, l'anarchie qui commence à s'animer. on entend les portes au loin claquer, des cris, et tout ce qui s'ensuit. il est toujours planté là, dehors, sa clope perdue dans la foule qui essaie de se regrouper encore plus qu'elle ne l'est déjà. il a envie de partir, mickey. mais il connaît pas assez la ville, et le noir l'empêche d'emblée de s'aventurer dans la nuit et ses dangers. alors il se rapproche du monde qui hait tant, l'air impatient et agacé, espérant qu'on puisse lui dire que c'est bon, il peut se barrer.