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send your dreams where nobody hides ☆ rivella

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MessageSujet: send your dreams where nobody hides ☆ rivella   send your dreams where nobody hides ☆ rivella Icon-clockMar 27 Oct - 14:22

send your dreams where nobody hides.
La petite mélodie papillonne dans ce monde gris. Echoué de son paradis, damné de sa vie, la conne se retrouve condamnée à errer dans les rues livides, la bague au doigt. Alors elle souffre sur son énième cigarette, la bouteille de whisky à moitié vide. Le compteur allume cinq heures. Une nuit sans dormir. Son maquillage coulé. La poupée est désarticulée dans son fauteuil en porcelaine, dans sa cage humaine. Morte, jolie petite nymphette. Les hommes ne poseraient pas son regard sur elle, il ne voudrait pas voir à quel point cette laideur est viscérale, humaine. Alors elle écume encore, la clope au bec, attendant de mourir du premier cancer plausible. Elle pleure, parfois. Parce que jamais dans sa vie elle n’a été heureuse. Y a que Méabh. Y a que Pete. Y a que lui. Lui au doux prénom qui émoustille son âme. Lui qui la fait rire, lui qui lui fait voir une vie pleine de plaisir. Son petit pauvre, son petit gamin. Son Peter. C’est peut-être le seul homme dans cette vie qui est capable de combler la Hopkins. Pourtant non, elle ne peut pas l’avoir. Peut-être parce qu’ils ne se tiennent que rarement la main. Peut-être parce que c’est son meilleur ami, et que ça serait mal vu de faire ça. Peut-être parce que son cœur bondit quand il la touche, peut-être que quand il s’approche d’une autre fille ça lui plait pas. Jalousie viscérale qui dévore son estomac.
Elle a besoin de lui. De ses bras forts. De ses regards. Alors elle s’élance, la gamine. Elle décide de marcher avec son air délabré, sa petite bouteille. Elle se rend vite compte que ça va pas, qu’elle est pas si bien, et qu’on la regarde bizarre. Alors elle appelle un taxi pour l’amener juste devant l’immeuble des Flores. Et elle monte les marches pieds nus, ses chaussures à la main. Elle est un peu ivre, assez pour s’exprimer, pour ressentir. La colère l’anime et c’est avec force qu’elle toque chez River. La porte s’ouvre doucement et elle tombe sur un River avec une gueule de merde, un River qui fait battre son cœur de mégère, de gosse de riche. De poupée ivre. « River. » Qu’elle souffle à mi-voix. Qu’elle veut crier, qu’elle veut prendre dans ses bras. Elle l’observe sous tous les angles, de la plus étrange des manières. Elle veut l’embrasser. Elle a juste besoin de lui un instant. « J’vais les tuer, j’te jure, j’vais les tuer. » Elle a les yeux qui coulent, le nez bouché et elle se presse pour entrer en posant ses chaussures et son petit sac contenant un peu de monnaie que Mick se ferait un plaisir de voler. D’ailleurs, il est là devant la télé et Stella n’a pas besoin de le saluer, elle est déjà dans une crise alors voir autre que le bout de son nez, c’est actuellement compliqué. « Tu vois toi River, t’as des parents normaux, moi j’ai du fric et d’la monnaie. J’te jure, jvais les dégommer. » Et elle part dans son monologue à voix basse en italien, avec cette accent bien trop prononcé. Elle fait des gestes dans tous les sens, attrape une bière et va directement dans la chambre de River, tout ça en continuant de parler en italien. Ce n’est que quand la porte se ferme qu’elle se pose sur le lit en essayant d’ouvrir sa bière. « Putain ! » C’est comme de l’eau dans le désert, un cri dans le néant. Elle hurle dans ce silence macabre sous le regard du seul garçon qui l’apprécie. Sous le regard de celui qui la fait brûler à l’intérieur. Elle baisse la tête, observant ses pieds, sa bière non ouverte. Elle assume pas, elle assume plus. Ses cuisses rondelettes, la future bague à son doigt. Grosse et fiancée, qu’elle est. Tout remonte. Ses complexes, ses mots de tête. Parce que dans l’fond, elle l’aime un peu. Un peu plus fort qu’elle le voudrait, un peu trop même. Elle s’arrache les poumons, elle s’arrache le cœur, elle s’arrache les yeux. Elle veut plus le regarder, elle veut plus respirer, elle veut plus l’aimer. Elle veut juste être indépendante, seule, avant qu’elle ne lui fasse du mal. Elle se connait dans le fond, elle brise les gens. Elle veut pas lui faire du mal, elle veut pas. Mais bordel qu’elle ne veut pas se fiancer, bordel qu’elle l’adore son River. Ça lui fait mal, cette grisaille dans sa tête. Et son cerveau qui lui dit de balancer, pour pas qu’il souffre. Et son cœur qui lui dit de s’ouvrir, pour qu’elle puisse être en paix. Et au creux de sa féminité, dans le bas de son corps qui lui dit qu’elle veut un peu d’affection. C’est pas parce qu’elle est recouverte par les bourlés de son ventre qu’elle a le droit d’manquer d’affection. Stella sait pas si elle doit louper le coche ou prendre le train. S’aventurer dedans ou le voir passer. Elle sait plus si c’est bien ou si c’est mal. Elle sait même plus qui elle est, ce qu’elle fait. Elle sait juste qu’un jour, elle ira pisser sur la tombe de ses parents. Et elle s’impatiente de ce jour en hurlant comme une conne chez son meilleur ami parce qu’elle est incapable de se contrôler la pile. Elle est tellement incapable, elle et son cœur en plastique de poupée délabrée.
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COEUR : bordel émotionnel.
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MessageSujet: Re: send your dreams where nobody hides ☆ rivella   send your dreams where nobody hides ☆ rivella Icon-clockMer 28 Oct - 23:37

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les notes résonnent sur les cordes de la ibanez, qui vrombit au contact des doigts de river. les accords s'enchaînent au rythme de la mélodie, une rythmique maladroite pour un esprit torturé. t'as manqué un temps sale con. poing contre la table, il ne ressent plus rien de toute façon. la violence de ses idées noires l'anesthésie complètement, insensible, inconscient, les putain, merde qui fendent l'air. l'inspiration n'est pas là, ses pensées et son coeur non plus d'ailleurs. l'envie de hurler l'égorge, ce con n'arrive même plus à aligner trois mots pour compléter ses alexandrins. parce qu'il faudrait tellement plus que trois mots insignifiants pour décrire le bordel émotionnel qui bouillonne entre son coeur et sa tête. river, il se souvient parfaitement d'il y a trois ans, ce jour où les corps ondulaient tous les uns contre les autres dans ce club bas de gamme. une vieille musique électronique empêchait le monde de réfléchir, les entraînait, les enivrait, les voir succomber au chant de ses sons artificiels devenait presque malsain. l'alcool enfumant la boîte, et l'odeur des regrets dégueulés aux oubliettes sur le dancefloor et dans les chiottes, elle était là, telle une sainte, un cadeau du ciel, une lumière entourée de corps morbides semblant se déhancher rien que pour elle. un shot, puis deux, puis mille parcourant les veines de river, il ne savait même plus si son corps brûlait à cause de l'alcool ou s'il brûlait rien que pour elle. pris au jeu, dans la spirale infernale, il se déhancha au même rythme que les autres carcasses, s'approchant de la beauté fatale. frappé en plein coeur, bam. il bat des yeux pendant au moins une bonne dizaine de seconde. retour à la réalité. un soupir s'échappe de la comissure de ses lèvres, avant de voir son corps lourd s'écraser sur le canapé. tête sur un accoudoir, un pied sur l'autre, il s'enivre de sa cigarette grossièrement roulée, en jetant un oeil sur la montre de son portable. cinq heure. putain déjà. il arrive même plus à compter les heures, ces heures qu'il a passé à se démener, à écrire, gribouiller, raturer, se tuer. pour rien. on dirait que y'a qu'un seul mot qui veut sortir, c'est son nom à elle. stella, écrit en gros rouge, et souligné au moins mille fois pour montrer à quel point il insiste. stella. et soudain, trois coups violemment frappés sur sa porte. stella. écrasant sa cancéreuse dans le cendrier, jetant un regard à mick qui était sûrement en train de s'branler sur le porno du soir, enfin il  n'a jamais su, ça fait bien trop longtemps que les frères ont arrêté de se calculer, river ouvre difficilement la porte les paupières lourdes, avant d'appercevoir ces courbes là. ses courbes à elle. les mêmes qui l'ont tué, l'autre soir, il y a à peine trois ans, ou déjà trois ans. trois ans qui'il tourne autour de stella, sans rien pouvoir faire. il la regarde, la dévisage sûrement trop. traits tirés, chaussures à la main, et les yeux noircis par son maquillage de femme fatale. "stella ?" river sent son sang ne faire qu'un tour, il serre les poings au même rythme que ses yeux qui s'écarquillent devant la scène. il voudrait l'embrasser, pour la réconforter, sécher ses larmes en collant son visage contre son torse. mais ça gâcherait tout. la poupée immaculée n'a pas besoin du vieux torchon bien trop usé. "putain mais qu'est ce qu..." les mots n'ont pas le temps de sortir, que stella se met à jurer en italien, posant ses quelques affaires un peu abîmées, et attrapant une bière du frigo. il peut pas s'empêcher de la regarder, comme s'il était figé. ses yeux refusent de cligner, ils se contentent simplement d'observer la brune se mouvoir dans la pièce, avec ses larmes montant aux yeux. river réagit, sale sous-merde. impuissant, celui qui frappait violemment son poing contre les murs, contre la table se retrouve sans armes, faible et lâche devant la femme de ses rêves en détresse. river la suit jusqu'à sa propre chambre, le pourpre commençant à chauffer ses pommettes. refermant vite la porte derrière lui, jetant un regard désabusé à mickey, qui semblait toujours s'en foutre totalement, ses yeux se reposèrent vite sur la carcasse de la jeune femme. ses poings se serrent devant la scène. stella au plus bas, et lui, impuissant, comme d'habitude. sous une folie impulsive, la main de river attrape la sienne, afin de la relever. ses deux mains sur ses épaules, un regard intense plongeant dans les yeux humides et flous de stella, il s'efforça de garder la voix la moins tremblante possible. aucune faiblesse ne doit paraître river. "stella, j'te jure, j'vais péter la gueule à celui qui t'a fait ça." il attrape son bras gauche afin de l'attirer contre son torse. les larmes noircies à cause du mascara tâche son t-shirt, et la chaleur du corps de stella semble s'entremêler à celle de river durant une milli-seconde. il arrivait pas à déterminer si c'était son coeur qui battait la chamade, ou si c'était celui de stella, qui tambourinait contre son torse. enlacés, river laissa sa main s'aventurer dans la chevelure de stella. parfums d'orient, aux mille saveurs exquises. "dis moi qui c'est" il ressert l'étreinte pendant une petite seconde avant de se détacher de son emprise, et s'autoriser un geste désinvolte en attrapant les mains de stella. juste le temps de baisser les yeux vers ses phalanges, agrippant avec force la bouteille de bière. juste le temps de remarquer ce diamant rayonnant ornant ses doigts fragiles. brillant encore plus qu'elle lorsqu'ils se sont rencontrés. bug. il se contente simplement d'arracher presque la bière des mains de la brune, sans quitter sa main des yeux, pendant au moins cinq bonnes secondes, avant de relever les yeux vers stella. c'est juste un bijou normal. c'est juste un putain de bijou normal, stella, dis-moi, explique-moi.
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MessageSujet: Re: send your dreams where nobody hides ☆ rivella   send your dreams where nobody hides ☆ rivella Icon-clockJeu 29 Oct - 0:53

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Elle brûle Stella. C’est pas un feu d’artifice ordinaire, c’est bien plus. Un chandelier qui scintille, un bordel électrique, un cœur mécanique. Stella c’est la putain de lumière du matin, cette beauté si sauvage et pourtant si propre. Un grain d’innocence et de passion, une folie dévorante et un amour pour la vie enivrant. Une beauté des îles, un cadeau de la nature. L’Italie dans son regard, le Canada sur ses lèvres. Ce parfum exotique qui vous fait vagabonder. Une chevelure de diacre, un déhanché de diable. Elle ne s’assume pas femme. Elle ne s’assume pas du tout, la beauté féconde. Elle n’est pas femme, elle n’est pas fille. Elle n’est qu’un tas de graisse et robotisé. Sans cœur, la Stella. Celui-ci lui a été arraché à l’adolescence. Elle a ce fruit mûr de l’insouciance, ces baisers sucrés de l’adolescence et ce regard grave des ambivalences. Elle se déteste pourtant. Dans les pires moments, elle a qu’une envie c’est de choper le putain de couteau et de se refaire les veines, le sourire de l’ange et crever comme un ange dans le ciel. Mais c’est pas possible, cruel Stella. Elle veut pas faire du mal, elle veut pas qu’on pleure pour elle. Elle sait bien que les larmes voleront sur le visage de Méabh. La colère en Pete. Et le regard de River. Bordel son regard. Et juste pour ça, elle s’maintient en vie comme elle peut. On a toujours dit à Juliette qu’elle n’aurait jamais Roméo, qu’il était damné de son cœur. Et pourtant, la riche tombe dans les bras du voyou calme. Dans les bras de c’gars de la rue, sans racine, sans famille. Cette imperfection que la nature lui a offerte, une nuit tiède d’ennui où sous les danses fauves, son corps a su se mouvoir au bruit de la musique. Elle a su danser d’une façon des plus folles pour oublier l’horreur de sa nature. Et il est venu comme une étoile. La lune a rencontré le soleil. Et ils ont parlés de cette terre pas belle. De ces gens bizarres. D’eux, les extra-terrestres. Ils ont ris, ils ont compris. On leur a toujours dis qu’ils finiront pauvres, riches. Seuls, en couple, père absent, mère de famille. Et ils ont ris. Parce que c’est pas ça la vie, pour eux. La vie c’est sourire, s’amuser, profiter, plaisir et délice. Ils sont pas dingues. Ils sont juste normaux, c’est la terre qui tourne mal qu’ils disent. Parce que le soleil fait briller la lune. Il réchauffe les peines et les douleurs, caresse son cœur et enlève la douleur. Et ils ont su dans un regard, ce regard. Celui qui créer un univers, des planètes. Ils ont toujours su, ça pouvait pas être autrement. La lumière de la boite les éclairait mal, mais ils s’en fichaient. Y a qu’une lumière entre eux, un fil lunaire et solaire. Ça scintille, ça explose, ça pète et ça brille. Ils ont su qu’ils étaient ensemble dans ce cercle vicieux de la vie pour l’éternité. Ils ont pas eu à se perdre, ils se sont juste cherchés. Juste retrouvés. Les deux âmes les plus perdus de l’univers, Roméo et Juliette, la lune et le soleil. Et puis sa main rencontre la sienne. Et il lui dit qu’il va faire du mal. Que le soleil va les brûler. À coup de poing dans la cage thoracique il va détruire ceux qui ont osés briser son oiseau. Elle a envie de rire, la lune, parce qu’il sait pas à qui il a affaire. Mais qu’est-ce qu’elle en a envie bordel. Elle en crève la lune, en imaginant River frapper ses parents, gueuler la vérité. Et puis ils partiraient ensemble sur sa Harley, au gré du vent. Peut-être qu’elle serait trop lourde pour la Harley, mais qu’est-ce qu’elle en a rien à foutre. Elle est grosse, elle a des formes la lune. Elle est souvent pleine, bien que son cœur ne soit qu’un grain de croissant, elle a pas besoin d’amour parental. Elle a juste besoin de lui, de ses bras qui l’enlacent, de sa voix qui la berce, de ses rires et de son sourire. De ses yeux cernés, de ses cigarettes. De lui, tout simplement en elle brûlant sous le plaisir fugace de la vie. « Tu peux pas comprendre River. » Qu’elle balance, dans une envie de fracas alors qu’il l’apaise contre son torse. Elle entend son cœur battre la chamade, où ne serait-ce que l’écho du sien. Et il la serre fort. Il la rassure. Et le temps d’un instant elle ferme les yeux. Elle voit Hawaï, Paris, Moscou, Londres. Peu importe. Le temps d’un instant, ils ne sont qu’à Vérone devant l’autel de l’amour interdit, de la chambre mortuaire et du balcon désorienté vers le sol. Chute de deux astres dans le ciel qui ont décidés de quitter l’univers. Qui ont décidés de s’envoler un instant pour s’aimer. Aimer. Qu’est-ce qu’elle haït. C’est con d’aimer. C’est bête, inutile. Ça fait mal, aimer. Bordel que ça fait mal. Elle l’entend, le blizzard de l’amour et ça l’horripile. Le rejet, le dégoût de l’être aimé, ça l’effraie. Alors elle se perd dans ses pensées macabres et elle remarque pas son regard sur cette main qu’il sert. Sur cette chose à son doigt. Elle le regarde. Ce putain de bijou. Cette putain de prison qui l’empêche de bouger, de dormir. Et elle l’entend plus respirer lui. Elle incline sa tête pour le regarder et elle le voit. Il sait. Alors elle retire sa main. Elle se braque la lune. Elle devient noire, elle se ferme. « C’est ça River. Ça putain. » Elle observe sa main avec dégout. Elle ose pas. Elle veut pas lui dire. Elle refuse. Les larmes coulent, pour la pauvre enfant. Elle se retient un peu. Beaucoup trop même, si bien que ça finit par sortir. « Mes parents… » Qu’elle commence sans être capable de le finir. Le ventre noué. Les yeux cernés. Le noir qui enrobe ses yeux. Sa main qui se relève doucement pour lui montrer. Et puis elle lâche la bombe la lune, parce qu’elle peut pas vivre avec ça éternellement. « Mes parents m’ont fiancés à Pete. » C’est plus fort qu’elle. Elle le regarde avec le plus grand des désespoirs. « Ils ont ruinés ma vie. Ils ont toujours tout ruinés. » La haine envahie les larmes. Ça s’entend dans sa voix, la colère qui gronde. Ils l’ont capturés l’oiseau chanteur. Brûlé la gorge, fermé la cage, elle ne peut que tourner la poupée, sans être capable de chanter. Bonne fille à marier, engrosser puis s’barrer pour aller niquer des conasses. Pete elle l’aime pas. Et Pete l’aime pas non plus. Il aime Jay. Et elle, elle aime ? Peut-être bien. peut-être pas. Ça fait trop longtemps que Roméo se tait, que Roméo n’ose pas. Alors Juliette croit qu’elle ne lui plaît pas. Juliette croit qu’il n’est pas fait pour elle, qu’il est peut-être attiré par les putains de son quartier. Stella elle l’aime, ça s’lie sur son regard, sur la commissure de ses lèvres, sur le mouvement de sa tête. Elle crève pour lui. Elle se poignarde le cœur pour lui. Et voilà que les moments manqués deviennent des souvenirs inexistants, parce que Stella est prisonnière. Femme mariée. « River … » Elle a besoin de lui, maintenant. Elle veut pas le faire jalouser. Ni même le contrôler. Elle veut juste voir, pour une fois, le soleil dans son regard. Savoir si c’est la terre qu’est conne, ou c’est elle. Si c’est la terre qui va mal, le monde qui marche à l’envers ou c’est simplement elle, qu’à besoin d’une chaleur mortuaire. Elle a baissé la main depuis le temps, figé son regard sur la prison à ses doigts. Elle bouge plus, elle souffre dans le plus grand des silences. Et elle se remémore la rencontre du soleil et de la lune. Une belle rencontre ornée sous toutes les étoiles, toutes les constellations. Ça dansait autour, ça s’aimait. C’était doux et innocent, c’était fracassant. C’était l’imperfection d’un monde parfait. La rencontre de deux âmes sœurs, des enfants aux destins marqués par le fil amoureux. Le soleil et la lune, nés sous le même signe
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MessageSujet: Re: send your dreams where nobody hides ☆ rivella   send your dreams where nobody hides ☆ rivella Icon-clockDim 8 Nov - 17:56

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les pensées malsaines et les idées noires viennent saccager l'esprit déjà bien trop sans dessus dessous de river. une bague, qui scintillait bien plus que son avenir, mais qui n'arrivera jamais à égaler les yeux de stella, ce bijou ornant les mains royale de la jeune femme. ça se bouscule, ça se consume, une envie de hurler et de pleurer se mêlent et s'entremêlent, c'est le bordel émotionnel. y'a des images qui défilent, comme un flashback, ou comme quand on voit toute sa vie devant soi avant de s'éteindre, y'a lui et elle, à bord d'une harley un peu rouillée qui a pas roulé depuis l'accident, cet accident qui a arraché la vie à asha, à pedro, à tout le monde, y'aurait des paumes qui s'entrechoqueraient avec ce courant qui brûlerait le bout de leur doigts encore adolescents, des idées noires tourmentant leurs esprits et qui s'évaporeraient au rythme d'un baiser passionné au clair de la lune, qui n'arrivera jamais à briller plus qu'eux d'eux corps contre corps. y'aurait des fucks envoyés de façon désinvoltes comme des enfants sur la route américaine 66. quelque chose de grand, et de beaux, qui défoncent tous les préjugés et les idées déjà gravées dans les esprits. "tu peux pas comprendre river" torse contre torse, les idées de river se font volcan en fusion. silence radio. il la serre toujours plus fort contre lui en guise de réponse, parce qu'il comprend pas, il a jamais voulu comprendre, ça a toujours eu l'effet d'un retapage de veines de comprendre. avec asha, qui s'est faite baiser par son propre destin bien trop tôt, puis pedro, disparu dans l'ouest canadien, silence radio depuis bien trop longtemps déjà. et cette bague sert le doigt de stella si fort que river sentirait presque son coeur se contracter aussi. "mes parents... mes parents m'ont fiancés à pete" pete. ce nom tambourine en écho dans son esprit, son oesophage, son diaphragme, si fort que les échos de son coeur laissent place au vacarme de ses putains d'idées noires. "ils ont ruiné ma vie. ils ont toujours tout ruiné" oh stella, si tu savais, y'a une autre personne, cet autre gars un peu misérable, aux fringues un peu abîmées qui est bien plus saccagé que toi. les larmes perlent sur son visage, et river se sent vraiment con. inutile, incapable, lâche. il a toujours voulu jouer la carte de la virilité pour survivre dans ce monde de salauds, mais river n'a toujours pas compris qu'il en était lui-même un. encore pire que mickey, aussi misérable qu'elaïa. toute sa vie, il s'est efforcé à ne jamais ressembler à son frère, et le voilà tombé encore plus bas que lui, incapable de recoller le coeur de stella. "river..." un appel à l'aide, un sos ? stella, j'suis qu'un moins que rien, ne m'appelle pas à l'aide, j'risque de tout chambouler encore une fois, t'apporter que d'la misère et d'la crasse. les mains de river tremble, comme un volcan en éruption. un mélange de rage, de haine, de feu, d'averse, son coeur gèle et brûle au contact de stella. il torture sa lèvre sous ses canines acérées, il veut pas répondre n'importe quoi, il veut pas la briser encore plus qu'elle ne l'est déjà. il laisse planer le silence quelques dizaines de secondes le temps que le puzzle de son esprit se remette bien dans l'ordre, avant que sa voix grave rongée par la haine et la cancéreuse retentisse dans la chambre. "tu vas accepter ? tu vas te marier avec lui ?" sa gorge se serre au fil des mots dégueulés avec dégoût. y'a encore les images qui défilent sans sa tête, et l'eau sale borde les yeux de river désormais. il se retient de crier, il se retient de pleurer, il se retient de l'aimer. river, quand est-ce-que le volcan va enfin éclater ? "tu l'aimes ?" comme d'habitude, il fait passer ses sentiments à lui avant. il veut s'assurer de ses propres hypothèses avant de consoler. sale gosse égoïste des favelas, jamais on t'sortira de la misère. "enfin, j'sais pas... tu peux trouver bien mieux que ce salaud de bourge" son ton s'adoucit, mais se veut bien plus tremblant. tu peux trouver mieux stella, y'a des milliers de gars qui t'aimeraient bien mieux et plus que pete, moi par exemple j'sais pas. il sait toujours pas si il essaie de faire passer un double-sens dans ses mots, ou s'il est simplement suicidaire, à faire des avances, alors que river et stella écrit à côté, ça sonne comme la plus grosse blague de tous les temps. "même moi j't'aime plus en amour que lui t'imagines." ouais. il est suicidaire river. carrément suicidaire. un rire plus que nerveux s'échappe d'entre ses lèvres. avec son air guilleret, haineux, dépressif, il sort ça comme si de rien n'était. ça l'tue, ça l'consume, il est une cigarette bon marché dégueulasse qui s'fait fumer par sa propre vie.  
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