à la recherche du graalspleen et idéal.
autour de lui la tristesse,
il marche tête baissée.
il aimerait bien regarder les nuages..
il y peut rien jago, elle l'oppresse, la tristesse.
alors il fixe ses pieds.
il foule les pavés détrempés sans grande conviction.
autour de lui, tout est si gris..
pourtant, jago il trouve cela plutôt clair,
dans le fond.
idéaliste luttant contre le spleen,
tel baudelaire, il espère.
il aspire à un ciel plus bleu,
il aspire à un air plus pur.
parce que là, il étouffe jago..
tableau parisien.
autour de lui le déjà-vu,
il marche sans même regarder
dans c'est rues qu'il ne connaît que trop bien..
ce n'est pas sa jovialité juvénile qui l'accompagne ce matin.
il y peu rien jago, elle le rend malade, cette routine pénible.
alors il fixe ses pieds.
il foule les pavés familiers sans grande conviction.
autour de lui tout est si gris..
pourtant, jago il trouve cela plutôt clair,
dans le fond.
rêveur aspirant aux beautés des tableaux parisiens,
tel baudelaire, il espère.
il aspire à des horizons nouveaux.
il aspire à des terres encore inconnues.
parce que là, il étouffe jago.
les fleurs du mal.
autour de lui la mélancolie,
il marche machinalement, automatiquement.
il y peut rien jago, elle l'épuise, la monochrome.
alors il fixe ses pieds.
il foule les pavés délavés sans grande conviction.
autour de lui, tout est si gris..
pourtant, jago il trouve cela plutôt clair,
dans le fond.
pseudo poète maudit recherchant sa muse,
tel baudelaire, il espère.
il aspire à des vers plus mélodieux.
il aspire à des fleurs moins épineuses.
parce que là, il étouffe jago.