nom complet tamarac, askip ça voudrait dire "le gars qui vient de l'arbre". t'es un singe qui s'est cassé la gueule en tombant du baobab, toi. et tu trouves ça chelou, tu préfères tam. t'aimes quand on t'appelle tamtam, même. ça te fait sourire, ça te fait rougir. et parfois, tu te prends pour un maître en arts martiaux parce que tu t'appelles lee. mais prends pas trop la confiance, quaem. âge vingt-deux battements de tambours, ça palpite sec dans ta poitrine, t'as le cœur qui s'embrase de jeunesse, mais t'as pas les baisers innocents. eux aussi, ils sont brasiers, ils sont volcans. ils connaissent des parties de l'anatomie qu'un môme de ton âge ignore, normalement. origines tu sais pas trop, ta mère a traîné tellement partout que tu pourrais avoir des origines delphinoïdes que t'en serais même pas étonné. job kebabier. c'est un peu la lose, comme boulot, mais tu peux pas faire mieux que ça. à part te lover autour de barres de pole dance et rouler des fesses pour les richous, t'as pas vraiment le choix. kebabier, c'est un métier d'avenir. situation familiale t'as personne, t'es le néon unique qui clignote au plafond. on aurait pu dire "la seule étoile qui brille dans le ciel", mais ça fait trop précieux, t'es pas aussi proutprout. t'es pas un bijou. encore moins un cadeau. ta mère te le répète tous les jours, et ton beau-père se contente de te cracher à la figure. "sale morveux." situation amoureuse tu sais pas trop ce que c'est, l'amour. quand t'as grandi dans la violence, tu vois pas ce que tu peux offrir d'autre. mais tu sais que tes coups de poings s'édulcorent en coups de reins. les conflits sont réglés par les orgasmes. t'es doué pour ça, pour l'amour imaginaire, pour le plaisir imité. parce que c'est juste que tu sais pas aimer. situation financière $$ tu t'en sors mieux que pas mal de gens que tu connais. t'as rien et pourtant, tu trouves toujours le moyen de donner. tu partages tes miettes de tabac, tu t'en fous, ça te fera crever moins vite. tu te prives parfois d'un repas, juste pour la gamine d'à côté qui semble toujours crever la dalle. t'es misérable, mais t'es heureux. orientation sexuelle à droite, à gauche, c'est comme la politique : la majorité des jeunes s'en fout. tant que ça tient ses promesses et que ça prend pas la tête avec des taxes superflues. avatar aaron johnson.

hiding tonight c'est souvent un pieds devant l'autre qu'on marche. c'est souvent le regard sur la foule qu'on se dirige. on fait attention où l'on va, on fait attention à autrui. on ne veut pas bousculer cet autre être pensant. que pourrait-il penser de nous ? tamtam, c'est pas ça du tout. tamtam, c'est la tête dans les nuages. tamtam, c'est les lacets défaits, parfois même les pieds nus qui traînent sur le macadam brûlant. tamtam, c'est une chaloupe, il se déhanche dans les rues, c'est le passant dansant, si léger qu'il paraît presque irréel. c'est parce que sur son dos, il porte pas le poids des soucis. il a pas les paupières lourdes de ceux qui sont mangés par les regards de bourreaux. il a pas la mine de ceux qui font par la nuit. tamtam, c'est synonyme d'insouciance et de solipsisme. c'est le bon gars, sans gêne, sans pudeur, sans peur, presque inhumain. (☆) il vit sur un bateau, dans l'port. un rêve de gamin, un rêve de marin. il se prend pour l'un de ces célèbres capitaines de flotte, il se prend pour jack sparrow ou le capitaine crochet (chacun ses références, pour lui, c'est disney). un pirate. il a quand même son petit appartement qui moisit dans un immeuble de misère, mais il y est presque jamais. c'est tellement nul, là-bas, cette cité ébranlée, qu'y aurait personne pour v'nir voir si il y est. lui, il vit sur l'eau. comme les italiens. c'est cosy, dans son petit bateau, où il n'y a que lui et son furet, carlos. ça sent pas très bon, les boîtes à pizza se décomposent sous son lit, mais c'est chez lui. c'est pas sur terre. c'est ce qu'il aime. (☆) pourtant, aimer, il sait pas ce que c'est. ouais, s'il retrouvait carlos mort derrière le canapé, peut-être bien qu'il serait triste et qu'il dirait "je l'aimais bien, cet enfoiré". mais il a jamais su ce que ça faisait vraiment, l'amour. y a des gens qui ont l'air heureux d'aimer. lui, il se voit pas comme ça. il arrive pas à se projeter. il est tellement bien, en liberté, il a jamais cherché sa moitié. peut-être bien qu'il en a pas. qu'il a été épargné des dieux et qu'il a pas besoin d'âme sœur. peut-être bien qu'il a juste besoin de temps pour se rendre compte que c'était là, juste sous son nez ? l'amour, ça peut pas rendre heureux. il suffit de connaître dom. c'est une vraie teigne. parce que tam a pas su l'aimer. il a su aimer personne. c'est peut-être la faute de son père, qui sait ? (☆) son père, c'est un vieux pédophile, jugé et condamné. il faisait des vidéos de son propre gosse, pour sa propre collection. personne n'a connu de tam innocent, on dit que c'est une légende. que ça n'a jamais existé. pourtant, il l'était. quelques années. jusqu'à ce que ça dérape. jusqu'à ce que son papa, il en demande trop. toujours trop. c'était parti d'un sourire pour la caméra. juste un sourire, pour son papa. sous les néons laiteux de la cave... (☆) sa mère, c'est une ancienne prostituée, ramassée par son père, reconvertie en bonne femme, en pieuse et tout le bordel. elle avait retrouvé la foi en se trouvant son homme. c'était un supplice, pour elle, d'être enceinte. ça voulait dire perdre sa jeunesse, ça voulait dire être dans la merde pour dix-huit ans. elle a jamais vu tamtam comme une bénédiction. pour elle, c'est de sa faute, tout ce qui s'est passé avec monsieur lee. c'est de sa faute si elle a encore tout perdu, si elle est redevenue la pauvre tâche qu'elle était. (☆) tu peux pas connaître tam sans connaître son art. il a des rideaux de coquillages, des portraits en macaronis, des figurines en aluminium, il a de tout, il fait de tout. c'est le gars qui pense que tout est recyclable, qui transformerait un jean en oeuvre d'art. c'est le gars aux doigts toujours pleins de peinture, aux crayons qui s'emmêlent dans ses belles boucles brunes, aux paillettes qui brillent sur ses paupières, au cambouis qui lui mouchette les bras.l'art visuel, c'est son échappatoire. mais il joue aussi de la guitare. et du tambour. oui, tamtam joue du tambour. (☆) on a l'habitude de penser que c'est un gars très "peace and love". il se trimbale souvent en sarouel, il fume parfois des trucs pas très nets, mais c'est en rien un hippie. déjà, la paix, il y croit pas. c'est un gars qui aime le conflit, qui aime la bagarre, qui aime défoncer des gueules avec une clope au bec. l'amour, il y croit encore moins. il préfère le sexe, le dur, le vrai, sans préliminaires qui durent trois plombes. mais parfois, tam, il est plus mignon. il peut se montrer très câlin, très serein. c'est le jour et la nuit, un peu. (☆) parfois, il se déconnecte de la réalité. un peu comme walter mitty. ça le prend comme ça, subitement. ça dure cinq minutes, un quart d'heure. il reprend ses esprits avec le nez qui saigne, généralement. il a pas voulu voir un psy pour ça. il aime pas tout ce qui a un doctorat, c'est trop prétentieux, ça comprend pas ses problèmes. eh pis, il nie tout le temps les faits. il dit qu'il est pas tourmenté. qu'il n'y a rien qui le tracasse. mais le gamin est déglingué, bon pour l'asile. on l'aime bien quand même, hein. il est pas méchant, il est pas enragé. (☆) il adore danser. il danse tout le temps. en faisant ses courses, au boulot (il vend des kebabs), à la poste... il rit tout le temps aussi, pour rien. pourquoi devrait-on justifier un rire ? le sien est sonore et original. il est mignon, et grave, il vient des tripes. c'est le genre de vrai rire qui fait rougir par sa sincérité. le genre de vrai rire qui crée des amitiés, des amours, le genre de vrai rire parfois plus drôle que la blague elle-même. il est identifiable par ces quelques traits-là, cette joie de vivre communicative, même dans les pires moments, même quand on sait ce qu'il a vécu. lui, il le sait pas. enfin, il le sait plus. ça sert à rien d'y repenser. à rien d'autre qu'à le tuer. (☆) il a appris à signer dans son adolescence, juste parce qu'il trouvait pas les mots. parce que c'est pas un poète, parce qu'il sait pas parler à quelqu'un correctement. il sait pas tourner les phrases pour qu'elles soient belles. mais il fait de jolis gestes, des arabesques, de ses mains viriles, fortes, protectrices. et pour signer son nom, il a piqué le signe de la lune, parce qu'il a toujours les idées colorées qui voguent dans les étoiles.

pseudo spf. prénom alex. âge dix-sept ans. ton smiley préféré  . la pizza, c'est bon ? ça a le goût d'un rêve. la couleur de tes chaussettes j'en porte pas, là. tu veux savoir le nombre de cheveux que j'ai et le diamètre de mes yeux, aussi ? je peux même te filer mes infos bancaires. ta chanson préférée le choix est tlm dur. omg. je dirais tag, you're it, de melanie martinez. (ou young god, d'halsey, ou immortal, de marina and the diamonds) mais pour le fun, je vous fais écouter la meilleure chanson de tous les temps : https://www.youtube.com/watch?v=DV8JHCyUxjc scénario ? nan. un big up, un dernier mot ? cassdédi aux choupettes qu'ont fait le forum, il est grave coolos.

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<m>aaron taylor-johnson</m>, tam lee