boom. réalité. comme une claque brûlante, qui laisse sa trace, à vie. prisonnier libéré et un monde, chamboulé. zev l'emmerdeur qu'à merdé, encore. et qui s'est vu arracher de la seule chose qui pouvait encore le sauver. elle. soleil. elle. lèvres, bouche, cœur. soledad. caresses éternelles. ta faute, zev. voleur. payer le prix fort. une année sans sa lumière. une année passée comme une éternité, à penser à ce fameux soir. toujours.  et connaître, par cœur, le goût de ses lèvre ou la senteur de sa peau. soledad soledad soledad. répété inlassablement. pour tenir. pour sourire. sourit gamin, tu restes qu'un an, parmi les méchants. et tombe, doucement. dans les jours qui s'enchaînent et les souvenirs qui s'échappent. vivre, à travers elle.
il a reconnu la douleur, zev. avant : quand on tient à rien c'est difficile de souffrir pour quelque chose. maintenant : elle est loin et son cœur s'arrache, comme pour la rattraper.
on rattrape rien, enfermé entre ces murs.
murs dissipés, et une porte qui s'est ouverte devant lui. salut zev, démerde toi maintenant. à la prochaine, peut-être.
sortie de zev.
la voir. soledad. qui d'autre.
parce que même dehors, le monde il existe pas sans elle. parce que zev non plus, sans soledad.  amour trop passionné qui ne s'est pas éteint, malgré tout. relire ses mots dans ses lettres. espérer, qu'elle l'attend bien.
il la voit, au loin. première promesse tenue, elle est là.
prêt des bateaux qui tanguent.
et c'est son cœur qui rate un battement et ses pieds qui s'arrêtent, à zev. avance putain. c'est elle. ton souffle, ton soleil. apeuré de trop aimer. sans un mot il se résonne, sans un mot il avance, sans un mot face à elle. beauté irréelle. c'est comme ce premier soir, au revoir mémoire, bonjour vérité.
- soledad.
il murmure. comme il l'a fait, chaque jour, chaque soir. seul dans le noir.
est-ce qu'elle l'a attendu. il sait pas. il veut plus savoir. il veut recommencer, il veut les corps qui s'entremêlent, les baisers volés et la passion qui s'en mêle.