nom complet petites empreintes en pattes de mouche pour mieux se tatouer à même l'âme récalcitrante. T'aimes pas ça, pas ça du tout, les souvenirs qui collent, gluants, dans les lettres sales d'un prénom à l'étrange sonorité, feliks, parce qu'ils ne savaient pas faire dans la simplicité, parce que c'était surement plus amusant ainsi, et tant pis pour les années à s'éreinter à expliquer, et d'un nom qui laisse des traces sanglantes sur les joues et le creux des reins et les bras qui se défendent, des syllabes qui refusent de s'effacer, Gotfryd pour l'éternité. âge moment de doute, tu sais jamais vraiment comment répondre, est-ce que les années volées ça compte, est-ce que les trous dans la vie, ça existe pour tout le monde ? Petit bout de toi qui refuse farouchement, avec les ongles enfoncés loin dans la chair, parce que t'es pas si vieux, t'es pas si perdu, t'as encore un peu de temps, même si c'est plus qu'un gros tour de cadran avant d'avoir trente ans.   origines ô les racines envahissantes, celles qui s’enterrent si profondément sous terre qu’elles dévorent tout ce qui pousse alentours. Immuable, impassible, fier sans avoir jamais vu le monde et ses galaxies.
. job vendeur des ombres dans la brume, murmures d'espoir au sein de l'âme, pour un froissement de billet entendre les vagues les yeux fermés. Celui qui sent comme l'herbe coupée, comme l'after-shave et le pain d'épice, ce mélange au coin des lèvres, celui qui s'en prend au poumon pour s'adresser aux rêves.  situation familiale les garnements toujours, et la douce mélodie des cris d’amour. l’affection en rouge et noir, du bout des poings sur l’épiderme, la terreur qui désunit. La crainte et la rancoeur, pour l’enfant et contre le grand. Tu te rappelles des liens du sang, celui qui coule dans la bouche. Tu te souviens des draps souillés des larmes d’une soeur impuissante et les yeux voilés d’un frère innocent. Et du froid réconfortant aux doigts tendres contre l’épiderme. situation amoureuse souillée. tu laisseras plus jamais personne t'approcher, c'est fini, t'as peur, peur des mots et de la propagation des constellations. situation financière et dans le creux des mains moites la longue agonie du vent. $  orientation sexuelle les silhouettes graciles derrière les paupières closes, les étrangers en prismes de couleurs qui s’effacent et dans ta bouche le gout du sang réveillé par la faim, la faim urgente, le besoin des corps qui se frôlent, et dans le creux des reins la chaleur désespérée des corps en fusion, les courbes délicieuses des hommes et des femmes qui gouvernent tes nuits.. avatar uuuuurgh. dougiefuckmeupoynter (!) .

hiding tonight - t’as essayé d’apprendre à voler, ou au moins à mieux sauter, et tu t’es cassé tout les os avant d’abandonner - tu voulais devenir policier, gamin, servir et protéger, et puis personne t’as protégé, ni de toi ni des autres, alors tant pis - tu t’es cassé les dents en voulant mordre dans une brique, comme t’avais vu dans les dessins animés, t’as la moitié de la mâchoire en toc vieux - tu t’es pas coupé les cheveux depuis un an, et tu paniques dès qu’on approche de toi avec des ciseaux - t’as tellement de tatouages partout sur le corps que tu sais plus où mettre les prochains, alors t’envisages de grossir pour avoir plus de surface - t’as une peur panique des chats, ces rejetons du démon avec leurs yeux fourbes qui brillent dans l’obscurité - pour arrêter de fumer, t’as voulu changer le bâton de nicotine par des sucettes, résultat maintenant, t’es accro au deux. - t’as des goûts musicaux de chiottes. Tu le sais, et tu le revendiques. T’as rien contre les classiques, le rock, même l’opéra, mais si on te demande, toi tu chantes du Hannah Montana. (et les gens pensent toujours que tu te fous de leur gueule) - tu mets tellement de temps à te réveiller le matin que si tu veux être sorti à huit heures, tes réveils commencent à sonner à cinq heures du mat’, et t’arrive quand même à être en retard - tu sens le café. Peu importe combien de fois tu te brosses les dents, te lave les mains, l’heure de la journée, si t’as transpiré, si tu viens de te parfumer, toi tu sens juste le café, celui qu’on vient de moudre, comme si tu t’étais renversé la tasse sur le chemisier (et honnêtement, parfois, c’est accidentellement le cas)

pseudo perfide albion . prénom a. âge OUH PITAIN c'est la première fois que j'ai un perso plus âgé que moi j'pleure du sang de vierge WAIT ton smiley préféré   (comment on peut choisir autre chose même) la pizza, c'est bon ?  la couleur de tes chaussettes j'arrive pas à discerner la couleur du tissu avec tout ces trous ta chanson préférée AH QU'EST-CE QU'ON EST SERRÉS, AU FOND DE CETTE BOITEUH. scénario ? toutafé c'est cela oui. un big up, un dernier mot ? VOUS AVEZ UN BN QUI FAIT COUCOU. UN BN. QUI FAIT. COUCOU.    

Code:

<m>dougie poynter</m>, feliks gotfryd

Feliks, il tremble de chaque atome quand l’ombre de p’pa ronge comme un os tout les recoins de la petite demeure. Il a les yeux couleur coquard et l’instinct du cerf à la saison ouverte. Feliks, il grandit sans faire de bruit, les lèvres closes et les rêves soigneusement éventrés. Il apprend à ne pas prendre de place, tout doucement. Gamin au regard creux qui erre dans les rues plutôt que de chercher la chaleur du foyer. Feliks, il a oublié, la chaleur. Il connait mieux la terreur et le dégout. Celui de p’pa qui rentre frustré, celui des gamins des alentours qui veulent pas de cette chose squelettique qui se prend pour un enfant. Feliks, il grandit sans mots, mais avec les poings. Ceux de p’pa, et puis les siens. C’est pas tant qu’il frappe p’pa. Enfin, si, parfois. Et ça laisse des constellations sur la peau. Alors Feliks il aime pas les étoiles. Il les connait trop bien. Feliks, il déteste le silence, celui de m’man qui dit jamais rien, celui des voisins qui détournent le regard, celui de la maitresse qui se dissimule derrière un sourire compatissant. C’est pas les coups qui déchirent Feliks pourtant. Même si un peu, aussi. Feliks il crève tout doucement parce que le monde l’a oublié. Là, sur un côté, affamé et ivre de colère. Alors il s’accroche à ça, la rage dans les entrailles comme un animal qui refuse de se laisser domestiquer. Il est né dans un étrange foyer, pas vraiment aimant, pas vraiment regardant. M’man chantonne des mélodies d’amour qu’il ne comprends pas. P’pa sème sa propre armée dans une nouvelle génération. Des frères et des soeurs à foison. Et Feliks au milieu, avide d’attention, avide de compassion. Il a essayé d’être quelqu’un de bien. De toute sa rage. Avec toute la force de cette colère qui refuse de mourir et qui lui ronge l’âme lentement. Mais ils ont bien vu, les gens. Que derrière les sourires brillent les crocs. Alors ils l’ont repoussé, et Feliks est resté là, abandonné, et il a finalement lâche les rennes de la colère. Elle est devenue comme une reine, princesse capricieuse exigeant un tribut de sang et ses propres étoiles. Traces de comètes. Au coin de la mâchoire et des poings fermés. Il s’est abandonné, comme tout les autres avaient fait. Il a suivi l’exemple. Et le reflet dans le miroir est devenu ennemi. Entité détestée. Et puis il a abandonné les autres, en dernier recours. P’pa, m’man, les frères et les soeurs, les laisser avancer pendant qu’il reste sur son bout de trottoir à pas savoir pleurer. Pas d’éducation, pas de vocation, un gamin qui ne s’est pas vu grandir qui devient une ombre grise sur les murs de béton de la ville. Il regrette la peur parfois, celle qui donnait vie à la colère, la peur qui rendait vivant. Il a l’impression d’être mort Feliks quand il croise son reflet tremblant dans les vitrines des magasins. Pas vraiment là.
Et puis, la colère a fini par dévorer ce qui restait d’enfant dans cette carcasse décharnée qui hante la cité. Les constellations se sont fendues. Il sait qu’il aimait cette silhouette soupirante dans ses draps. D’une manière tordue, bancale, mais il l’aimait bien, cette fille presque aussi perdue que lui qui se raccrochait aux branches, croyant étrangement qu’il pourrait être un repère, un petit coin de paix de l’âme. Il a longtemps cru qu’il était démon, et elle riait doucement que les démons ont depuis longtemps quitté l’enfer. Parfois, il a du mal à se souvenir à quoi elle ressemblait. Il a peur d’essayer. Ne lui reste comme souvenir qu’un visage maculé de traces écarlates, des cris déchirants, des suppliques et sa colère, celle qui bouffe avec une faim de dément, celle qui porte un masque rouge sang grimaçant. Il se souvient d’avoir été enfermé dans une bulle de coton, avant de réaliser que les murs étaient bel et bien de béton. Tu l’as détesté ce mot, prison. Sept longues années, et quelque part, Feliks regrette d’être ressorti. Il méritait ces quatre murs sales, ces tenues désagréables, ces compagnons taciturnes et aussi violents que ses poings. C’était un langage qu’il pouvait comprendre, la haine. Et puis ça l’a brisé. Et ça l’a surpris. Qu’il y ait encore quelque chose chez lui à casser. Il est sorti fatigué, la colère domptée. Il est sorti vieilli, enfin, lui qui n’avait jamais grandi. Il est encore plus perdu qu’avant. Parce qu’avant, il avait sa colère, cette farouche volonté de ne pas crever sans se battre contre l’univers et d’en emmener un bout avec lui dans la tombe. Il a entendu ses rares relations dire qu’il avait enfin fait la paix avec ses démons, et ça le fait rire tristement. Ils sont partis les démons, comme ça, en laissant une carcasse vide et déboussolée. Il erre encore plus qu’avant. Il est juste là, sans but, avec ce regret étrange de ne plus avoir envie de mettre le feu à un monde qui lui est étranger. Ça lui manque, la haine des autres et de lui-même. Feliks, assis dans ses jeans troués au fond des bus sans savoir à quel arrêt s’en échapper. Les longues balades nocturnes pour enfin observer les étoiles, les vraies, celles qui chantent en silence. Il les détestait avant. Elles sont simple décors maintenant. Feliks, il a été abandonné par tous, même sa colère, et il ne lui reste qu’une tristesse qui refuse de porter un nom, un désarroi encore un peu enfantin. Il ne sait toujours pas pleurer, et parfois ça l’étouffe, là, au creux de la gorge, les non-espoirs et les réalités douloureuses qui ne deviennent pas liquide. Il sait pas quoi faire de sa vie, alors il essaye de prendre soin de celle des autres. Les autres, qu’il ne comprend pas, qu’il ne sait pas aimer, alors il a un autre, un qu’il connait. Feliks est maladroit, triste, et parfois la colère a laissé des éclats dans son âme fusillée. Alors il est rentré à la maison, il a cherché ce qu’étaient devenus les siens, et les mots sonnent amers, mais il a essayé. Et ça lui a fait mal, mal à en crever, mal à en retrouver ses démons, de voir son frère, cette version altérée de lui-même, ce peut-être qu’aurait pu être sa vie, et il y a cette haine sournoise, cette jalousie mordante, et ce besoin de faire enfin quelque chose de bien, cette admiration pour une vie qui aurait pu sans jamais être. Feliks, il sait pas être un grand frère, il sait déjà pas être humain, alors il est ce qu’il sait être, un démon tout cassé en dedans.

ooh feliks est trop touchant, j'aime trop son histoire et la manière dont tu as tourné le personnage si ça va à alan, alors j'ai rien à redire, j'ai trop hâte de lire l'évolution de votre duo en tout cas, amuse toi bien dans le coin, c'est la maison, tu verras


mais c'est que t'as fini la première étape p'tit chou, j'te félicite
tu peux d'ores et déjà créer ta fiche de lien, parce que les relations, c'est cool. si tu le souhaites, tu peux également poster un ou plusieurs scénario(s) ainsi que des pré-liens. ensuite, si l'envie t'en prend, tu peux aller créer un beau p'tit téléphone pour ton perso, puis par la même occasion, un compte tinder, parce que c'est ça qu'on aime. si t'as des idées pour améliorer le forum, des questions ou autres, je t'invite à aller dans la partie questions/suggestions. sinon, si t'as envie de t'amuser encore un peu plus, tu peux flooder autant que tu le veux.
voilou, c'est tout ce que tu dois savoir pour l'instant. j'espère que tu te plairas ici (j'en ai aucun doute), et souviens-toi; chez nous, c'est la famille, on s'amuse sans de prise de tête
sur ce, j'te fais la bise.