nom complet Elianor Grande âge La vingtaine fleurissante. Les épaules voûtées sous les responsabilités d'adulte et l'âme qui se raccroche, péniblement au joyeux monde de l'enfance. origines Origine italienne de part la mère. Des gouttes de soleil explosant sur le joli minois qui n'a d'italienne que le nom. job Libraire. C'est elle, la douce enfant n'ayant d'adulte que l'âge que l'on entend râler à travers les rayons. Car il n'est pas bien aisé de reprendre la direction d'une librairie déjà mourante. Bien difficile de faire exister l'affaire paternel dans un monde où les gens ont depuis bien longtemps, perdu le goût pour les mots. situation familiale Fille unique, mère défunte pour lui donner la vie et père mourant. La petite adulte n'a plus grande monde sur qui compter si ce n'est elle-même.. situation amoureuse Ah les amours ! Elle ne connait en romance que les histoires qu'elle s'invente les nuits d'insomnies. Des garçons elle ne connait que le parfum de leurs lèvres et la douceur de leur regard. S'entichant de quelques flirts sans lendemain la jeune demoiselle n'a jamais su se jeter dans les eaux tumultueuses d'une relation durable. Certains disent que la jolie libraire n'a même jamais connu le loup. L'occasion pour les jeunes adolescents téméraires de la prendre pour cible dans l'espoir de fixer son prénom sur leur tableau de chasse. Mais la douce porte un attrait particulier pour les hommes plus âgés, ceux aux yeux cernés, au visage marqué par les rides du temps. L'enfant cherche inconsciemment un père et ne regarde ainsi jamais ceux de son âge. Elle préfère les fantasmes d'amour fantastiques qu'elle s'invente aux désillusions d'une réalité morne et terne. situation financière $$.orientation sexuelleLes hommes à n'en pas douter quand bien même ne nie-t-elle pas avoir une certaine attirance pour la gente féminine. Attirance platonique puisqu'elle prend son plaisir dans la contemplation des courbes qui dansent ou des visages qui plongent dans les livres qu'elle vend. Elianor veut s’abîmer avec les hommes et dessiner les femmes. Ces femmes délicieuses et assumées qu'elle ne parviendra jamais à être. avatar Freya Mavor.

hiding tonight L'innocence : Celle de l'enfance à laquelle elle s'accroche furieusement. L'innocence qui se parre de naïveté. Le monde adulte qu'elle observe avec crainte et curiosité. La gamine ne sait encore sur qu'elle pied danser, jalouse les femmes sachant faire preuve de maturité alors qu'elle aime encore tant tirer la langue aux enfants croisés. L’innocence et le refus féroce de voir le monde tel qu'il est. Le déni d'une humanité sordide qui lui déplaît. L'innocence qui brille dans ses iris bleutés. Iris qui questionne, qui demande, qui cherche un guide, quelqu'un sur qui se reposer. Indécision : Quand à la démarche à suivre. Faut-il encore se battre pour faire exister une librairie où seule l'odeur du vieux livre persiste ? Voilà bien longtemps que les clients désertent les locaux préférant de loin nourrir les grands centres commerciaux que venir s'embêter à acheter les petits trésors littéraires qui pullulent pourtant dans la boutique de la douce. Afin de gagner encore un peu d'argents, la demoiselle se voit forcée de louer sa boutique pour quelques manifestations. Elle permet ainsi à des artistes sans galerie d'organiser leurs vernissages pour un tarif modeste. Cela ne lui rapporte pas beaucoup mais Elianor aime aider les petits artistes talentueux à se faire connaître du petit public. Partage : Eli c'est la main qui se tend et le sourire confiant. C'est la joie de vivre vibrante dans les pupilles céruléennes. C'est l'inconnue qui s'arrête le temps de quelques minutes afin de partager un café ou un instant de vie avec des pauvres sans le sou. C'est l'oreille attentive qui écoute, rassure, conseille. C'est le roseau qui ploie mais qui jamais ne se brise. Qui résiste aux ouragans du destin et préférant choisir la solidarité plutôt que l'individualité. C'est la bonne âme qui dit "pardon", qui dit "merci" et qui jamais ne s'offusque du mépris d'autrui. La dessinatrice : Quand elle n'a pas le nez plongé dans les livres de compte, Eli saisit le crayon. Passe temps favori où elle s'installe sur un banc ou dans une boite de nuit pour croquer des instants de vie. Elle aime particulièrement dessiner l'âme d'un regard qui rencontre un autre lors d'une nuit fiévreuse. Elle aime également dessiner sa propre vie, son propre monde dans lequel elle réinvente son existence. Les pages de son carnet à croquis retrace des années passées à fréquenter, clandestine, les milieux dès plus glorieux au plus insalubres de Vancouver. Elle est particulièrement connue du monde de la nuit qu'elle fréquente depuis sa jeunesse adolescente. On peut ainsi y voir des corps qui se déhanchent, des visages qui sourient, pupilles dilatées et têtes explosées. Il lui est même arrivée de s'infiltrer dans les riches maisons bourgeoises pour y croquer les corps amants ou détachés endormis. Eli est une charmante voleuse, une voleuse des instants de vie d'autrui. Tristesse : celle qu'elle cache derrière le sourire et la douce tranquillité de vie. Tristesse qui explose chaque fois où elle entre dans la chambre obscure de son père pour lui prodiguer l'essentiel des soins vitaux. Sans argent pour payer les médecins, Eli n'a d'autre choix qu'assurer elle-même la survie -difficile- de son père. Elle assure ainsi les soins quotidiens et passe par un dealer pour obtenir des médicaments illégaux sensés guérir son mal. Mais Eli sait qu'elle ne vaincra pas son cancer, il le sait aussi. Alors tout deux s'accroche et profite des dernières lueurs de vie. Avant que vienne l'ombre. Avant qu'elle ne devienne orpheline.   Vice : il ne faut pas le dire, mais l'ange n'est pas si ange que semble prétendre son apparence. Aussi il lui arrive de rencontrer les nuits d'overdoses, les nuits parées de poudre blanche qui vient tâcher son joli nez lorsqu'elle se penche pour aspirer sa trace. Eli aime danser, Eli aime tester. Elle aime sentir son cerveau explosé sous la production exacerbée de dopamine entraînée par la consommation de cocaïne. En vérité, la gamine commence à ne plus pouvoir se stopper. Emportée par la frénésie des soirées sans sommeil, elle flirt avec le danger et s'approche -inconsciente- des ombres de la mort. Mais la douce a tant à assumer qu'elle ne parvient à dire non au joint qu'on lui tend, à la bière qu'on lui paye, à la trace qu'on lui vend. L'âme pur commence à se métamorphoser, elle devient grise de cendre et plus personne n'est là pour la sauver. Féminité bancale : Elianor elle jalouse les femmes belles. Celles qui portent fièrement des talons à la hauteur inconsidérée. Celles qui dévoilent, tentatrices, leurs jambes galbés et enferme leur corps dans des robes raffinées. Elle a essayé l'enfant. Elle a volé les robes de sa défunte mère, a paré son visage de lumière sans pour autant réussir à sublimer ce corps d'enfant. Un visage trop rond, des formes trop marquées, une taille trop abstraite et des seins trop petits. La douce ne sait guère quoi faire de ce corps qui change encore et qu'elle soumet à un régime stricte fait de poudre blanche et de soupe lyophilisée. Aussi, lorsqu'elle se maquille -ce qui arrive rarement-, le résultat est navrant. Les lèvres sont rougies, les yeux assombris et le corps paré de jupe trop court et de décolleté trop plongeant. Tentant d’imiter l'élégance à la française Eli sombre dans l'image de la catin cherchant désespérément corps qui voudra bien la prendre. Peut-être comprendra-t-elle un jour que sa beauté réside ailleurs et qu'il lui est bien inutile de vouloir ainsi, copier autrui. La colère : Celle qui ne s'exprime que rarement, celle qu'on ne lui connait pas et qui pourtant demeure présente, ronronnante sous les regards passifs qui, parfois, devienne brûlant lorsqu'elle assiste à un acte injuste. Et elle est partout l'injustice en ce bas monde et ça la révolte de savoir que ce sont toujours les mêmes qui perdent, toujours les mêmes qui souffre. C'est aussi ça, Elianor, le spleen de l'humanité, la difficulté consternante de trouver encore, une bonne raison de vivre. Insomnie : Expression de son angoisse qui surgit brutalement lorsque s'étend la nuit. Nuit qui lui refuse le repos, qui marque sa peau, froisse le bleu de ses yeux. Les habitués du quartier on alors prit l'habitude de voir les lumières de la librairie allumée la nuit. Ils savent même qu'ils pourront s'y arrêter si l'envie de boire un café chaud leur prend. Car c'est aussi ça Elianor. Celle qui accueille les âmes en peine qui, comme elle, peine à trouver le sommeil.

pseudo C.G prénom Camille. âge 23 ans. ton smiley préféré i  la pizza, c'est bon ?    la couleur de tes chaussettes je fais partie de la très sérieuse association de lutte contre le port de chaussettes. ta chanson préférée j'aime trop la musique pour n'avoir qu'une seule chanson préférée en tête. scénario ? Nop. un big up, un dernier mot ? Prout  

Code:

<m>Freya Mavor</m>, éliano Grande

Ce matin je me suis réveillée et je me suis sentie vieille.
C'est arrivée comme ça, sans crier gare. Hier encore je discutais avec Peter de notre futur projet d'exposé. J'aspirais à faire découvrir à notre classe l'implication de la littérature moderne dans l'histoire humaine. Je menais une vie sans histoire de jeune étudiante avançant pas à pas sur le chemin pavé menant au monde des adultes. Je me débrouillais bien. J'avais vaincu la mort, laissée derrière moi le souvenir amputant d'une mère que seul mes rêveries pouvaient imaginer. Je m'étais rangée dans la catégorie dès petites filles studieuses et appliquées cherchant à mettre loin de moi mes années à flirter avec le danger. Pour mon père, je cessais d'aller arpenter les rues de Vancouver lorsque la nuit sonnait le début des festivités. Et je m'investissais dans mes études, heureuse à l'idée d'un jour, pouvoir reprendre la librairie de mon père. Je me voyais déjà rénover cette dernière à la seule force de mes poings. J'espérais que mes études me permettraient de redonner le goût de la lecture et sortirai un peu mes camarades de leur téléphone portable. Je voulais mener ma tendre révolution adolescente croyant, innocente, que les années qui s'en suivrait seraient les plus fastes de mon existence.

Et puis, le verdict est tombé. J'aurais pu le prévoir bien entendu. Voilà bien longtemps que je voyais sa santé se dégrader. Mais j'imaginais qu'il était suffisamment adulte pour prendre soin de lui, suffisamment fort pour arrêter la cigarette, pour soigner cette toux dangereuse qui rythmait depuis des mois ses jours et ses nuits. Peut-être aurais-je pu le mettre en garde plus souvent, l'inquiéter un peu moins également, ne pas attendre de voir poindre mes dix neufs ans pour enfin cesser mes idioties.
On cherche bien des explications lorsqu'un malheur surgit sur votre route. On se trouve beaucoup d'excuses aussi. Mais finalement, aucun mot, aucune excuse, aucun mensonge ne parvient à éponger cette souffrance qui vous ronge de l'intérieur.
Mon père était mourant.
Il m'annonça la nouvelle sans détour, sans politesse. Mon père est un être brute qui ne s'encombre jamais de mots pour enrober la vérité. Et c'est avec la même froideur qu'il m'annonça la marche à suivre. La marche à suivre...

Ce matin je me sens vieille et je voudrais que tout cela ne soit qu'un cauchemar. Et pourtant. Ce n'est plus le chemin de l'école et des espérances que j'emprunte. Je tourne à droite et prend celle de la librairie sombre et décrépite dans laquelle je passerai la journée à pleurer sur mon sort. La librairie doit survivre. Survivre. Papa bien qu'accroché à ses valeurs de vérités et de sincérités c'était bien gardé de m'expliquer l'état financier de sa petite affaire. Elle ne fonctionnait pas, il ne s'en sortait pas et il ne voulait pas la voir mourir.
La volonté qui vous brise un avenir.
Mais comment refuser les volontés d'un père qui, chaque jour de sa vie, c'est saigné à vif pour compenser le manque d'une mère ? Combien de pères auraient ce courage d'affronter le deuil pour permettre à sa jeune fille de grandir le mieux possible ?
Papa et mourant et j'ai le cœur lourd de regrets. On a toujours le cœur lourd de regret quand on sait qu'on va perdre un être cher.

Ce matin je me sens vieille et je peine à affronter son regard. C'est à moi de mentir, à moi de cacher la vérité. Oui papa, tout va très bien. Oui papa, la librairie survivra.
Non papa, ça ne va pas très bien. Je ne sais où trouver l'argent pour te soigner, où trouver l'argent pour me nourrir. Je loue nos locaux comme je peux et à qui je peux, acceptant quelques billets pour payer les factures et payer tes médicaments. Non papa, je ne peux pas te dire que je me sens vieille, que l'angoisse me saisie chaque nuit et que je renoue avec mes vices. Non. Je ne peux te parler de la cocaïne achetée au dealer du coin. Je cours après la dopamine, c'est elle qui motive mes crimes.

Ce matin je me sens vieille et pourtant je trouve encore la force de sourire. J'avance anxieuse et accueille en un "bonjour" l'un des rares habitués de la maison à ne pas nous avoir encore quitté.

désolée pour le retard ma belle, on est toutes absentes en même temps du coup c'est chaud pour la paperasse administrative c'est une fiche express comme on aime, j'ai même pas eu le temps de te faire un petit coucou avec d'te valider ta plume est toute douce à lire et eli est trop mignonne, j'l'aime déjà d'amour j'te valide avec grand plaisir amuse toi bieeeen


mais c'est que t'as fini la première étape p'tit chou, j'te félicite
tu peux d'ores et déjà créer ta fiche de lien, parce que les relations, c'est cool. si tu le souhaites, tu peux également poster un ou plusieurs scénario(s) ainsi que des pré-liens. ensuite, si l'envie t'en prend, tu peux aller créer un beau p'tit téléphone pour ton perso, puis par la même occasion, un compte tinder, parce que c'est ça qu'on aime. si t'as des idées pour améliorer le forum, des questions ou autres, je t'invite à aller dans la partie questions/suggestions. sinon, si t'as envie de t'amuser encore un peu plus, tu peux flooder autant que tu le veux.
voilou, c'est tout ce que tu dois savoir pour l'instant. j'espère que tu te plairas ici (j'en ai aucun doute), et souviens-toi; chez nous, c'est la famille, on s'amuse sans de prise de tête
sur ce, j'te fais la bise.