nom complet isaiah yahto wolf, le loup bleu. âge vingt-cinq comme un demi-cinquante, un chiffre à deux numéro qui fait peur. tellement peur qu'il en rêve la nuit, parce que vingt-cinq c'est un quart de cent, et pourtant il reste tant d'incertitudes qui s’allongent avec le temps comme les rides sur les visages des vieux enfants. origines un loup bleu des peuples mojaves, le don du père, un chandelier à sept branches pour la mère. tous deux les victimes d'une autres guerre qui s’efface sous les lichens des nouveaux printemps. job il y a eu la gloire, les cris, les projecteurs et puis surtout la planche qui file toujours plus vite, toujours plus haut alors que la foule retient son souffle, les bras qui s'envolent comme des ailes sous le vent qui fait suer la peau. mais les ailes d'izzy étaient faites de cire, izzy c'est pas un oiseau, et la cire ça fond quand on vole trop haut. et quand il a voulu toucher les étoiles le soleil lui a brûle les rêves à coup de bitume jusque sous la peau, jusque dans les os. alors izzy a pris sa retraite avec ses ailes en morceau et sa rotule en plastique. adieux les projecteurs et les rêves de skateboardeur. situation familiale un papa en réserve, une maman en porcelaine et un beau-père en carton. puis une demi-sœur tout ce qu'il y a de plus mauvais, de plus puant. de plus étranger. situation amoureuse il y a eu la douce marla. il y a eu la sauvage leonor. il y a eu deux amours qui font vibrer le cœur jusque dans les tripes, deux amours comme dans les livres avec la folie des jours qui ne se répètent pas. puis marla s'est mise dans le mur, et izzy s'est mis dans la merde. Jamais deux sans trois alors il ne restera pas. aujourd'hui il y a deux fantômes dans la vie d'izzy, l'une est en cendre, l'autre il ne sait pas. il s'en fiche au fond izzy, parce que comme ça il ne les oubliera pas. elles ne l'oublierons pas. c'est l'amour pour la vie, comme dans les romans de tolstoï et pasternak. situation financière pauvre économe, parce que de $$$ à $ il n'y a qu'un saut (et la chute qui s'en suit). orientation sexuelle hétérosexuel avéré et confirmé. avatar dylan rieder.

hiding tonight Izzy ne parle pas beaucoup. Y en a même qui disent qu’il est sinistre, et même si tout le monde l’aime bien Iz, il est pas facile à cerner. Il est de ceux qui préfèrent se laisser porter plutôt que nager à contre-courant, il avance sans vraiment connaitre le but, il suit le troupeau.  Mais il est loin d’être con, il en a même pas mal dans le cerveau, il préfère juste ne pas tout partager, c’est un silencieux Izzy, puis c’est aussi un garçon doux, rêveur et persistant qui ne recule pas devant ce qui fait peur, ce qui fait mal, ce qui écœure.  Avant l'accident, Izzy était fier, arrogant et superficiel, aujourd'hui il est plutôt hypocrite mais il cherche le sens des choses alors ça s’arrange. Izzy préfère toujours rire de lui-même avec les autres plutôt qu'affronter leurs regard quant à ce qu'il juge comme son échec, et s'il continue tous les jours de s’entraîner très dure, il a toujours beaucoup de colère quant à ses pathétiques performances et sa jambe bancale. Et puis il y a la peur. Il a une peur terrible Izzy, une peur qui le dévore de l’intérieur, celle de la mort qui guette derrière chaque tournant.  Au final tout le monde aime bien Izzy, mais sans plus, il est juste ce type sympa avec qui on aime bien traîner, mais sans plus. Easy Izzy  dit qu'il s'en fiche (mais au fond plus vraiment, plus depuis l'accident). Iz c'est un type bien de base, un homme bien. Mais un homme bien qui fait beaucoup de mal autour de lui avec ses incertitudes. C'est un grand romantique qui a lu trop de littérature pour croire à la vie simple. Il a toujours attendu l'amour fou sans jamais le laisser s'installer par peur de la fin, il veut vivre une histoire sui ne finit jamais, alors il ne laisse pas le confort s'installer (et tout le monde en souffre au final). Quand il était petit Izzy avait des parents très très amoureux comme dans les contes des enfants. Ils s’étaient rencontrés sous le soleil californien et papa avait fui la réserve et tout ce qu’il avait toujours connu pour vivre cette histoire. Izzy il aimait bien qu’on lui raconte l’amour. Il était très fier de son papa Mojave et de sa maman aussi pâle que la lune. Quand il était petit Izzy il croyait que l’amour durait toute la vie. Quand il portait encore des couche-culottes, Izzy avait une amie. Une vraie amie qui habitait dans la jolie maison d’à côté. Elle avait des cheveux toujours en bataille et un sourire grand comme le soleil, elle s’appelait Nico-Lou. Gamins, Iz et Nico passaient tout leur temps ensemble et le grand brun entraînait toujours sa petite voisine dans des jeux pas possibles, loin de toute la sécurité qu’on inflige aux enfants. Il y avait une cabane dans le jardin d'Izzy tout en haut du vieil arbre, elle y est toujours aujourd’hui.  C'était leur QG, la cabane secrète de l’Alliance Contre Le Mal, et  ils s'y retrouvaient de jour comme de nuit pour échapper à tous les soucis des enfants et y jouer tout leur saoul. Petit, Izzy il était un petit peu amoureux de Nico-Lou mais il ne le lui a jamais dit. Puis le temps est passé, et les enfants ont grandi. Quand il a eu 11 ans Izzy a commencé le skate en compétition, il partait de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps, et avait de moins en moins de temps pour jouer avec Nico. Puis un jour Izzy est parti pour de bon, et il n’a plus jamais revue la petite fille d’à côté et ses cheveux trop bouclés. Quand Izzy a grandi, il a vu les larmes de maman. Les larmes de papa. Il a entendu les cris dans la nuit et les mains qui s’évitent, les silences qui s’installent brisée de temps en temps par un « passe-moi le sel » et « baisse le son ». Des silences remplis de malaise, de malheur et de rancœur. Quand il a eu treize ans Izzy a compris que l’amour ne durait pas toujours toute la vie. Quand il a eu treize ans, papa et maman loup ont divorcé avec les photos de familles qui volaient en éclats. Izzy est parti avec l’éclat de Papa, il a jamais vraiment su pourquoi, et n’a jamais vraiment cherché, il a juste fait ce que l’on attendait de lui comme un gentil petit Izzy. Easy Izzy. Papa l’a amené avec lui de l’autre côté de la frontière jusqu’au pays de la chaleur et du désert, jusqu’à la réserve californienne avec toute sa poussière, et Izzy a détesté ça, la réserve. Le jour de la réserve, Izzy a choisi qu’il n’aimerait plus son papa, parce que les gens de la réserve sont cons de toute façon, puis que papa c’est rien de plus qu’une autre victime quand il est là-bas. Quand il a eu treize an, Izzy a décidé qu’il ne serait plus Mojave, parce que dans la vie être Mojave ça fait que des complications. Au fond il en est fier, mais tout au fond là où personne ne le voit. En arrivant en Californie, la carrière d'Izzy a pris son envol, il a très vite été repéré, signé et propulsé sue les devant de la scène professionnelle, à quatorze ans Izzy skate pour la première fois dans une compétition fermée aux amateurs, à quatorze ans Izzy a choisi sa voie, il sera skateur (de toute façon il n'a jamais rien su faire d'autre). Après l'amour d'enfance, vient le premier grand amour, celui qui dévoile à l'adolescent les douceurs d'une femme. Elle s’appelait Marla, elle était belle, très belle. Un peu conne aussi, docile, douce. Marla c'était l'image même de la pureté dans les yeux d'Izzy avec son sourire comme du Crystal et ses yeux d'enfants immenses. Elle riait sur la plage de Venice avec ses copines, Izzy sortait du skatepark en râlant pour rejoindre son agent, c'était le coup de foudre. Ils avaient quinze ans. pendant cinq ans ils ne se quitterons plus, elle le suivra partout, il l'aimera beaucoup. Iz pensais qu'il l'aimerait pour la vie, il le lui avait promis. Elle a besoin qu'il s'occupe d'elle, qu'il soit près d'elle, elle ne sais pas faire grand-chose par elle-même, elle a peur, elle a froid, elle est triste, elle s'ennuie, elle n'aime pas, elle aime trop... elle est toujours en demande. Il la pouponne, elle est heureuse. Il fatigue. Il voit beaucoup de fille, mais s'arrête toujours avant de franchir le pas, il reste fidèle. Puis un soir, Izzy rencontre Leonor dans une boite de nuit. Elle est jeune, trop, vraiment trop. Elle est très belle aussi et on voit ses fesses sous sa jupe trop courte. Elle est sauvage, vulgaire, hautaine, fière. Elle est détestable et il l'adore. Elle n'a besoin de personne et se fiche du monde, il en est fou. Il ne pourra pas lui résister. Ils se voient de plus en plus souvent, se cachent de moins en moins, et tout le monde à son mot à dire sur cette drôle d'histoire. Alors que Leonor-la-sauvage prend de plus en plus de place dans le cœur et la vie d'Iz, Marla-la-douce s'étiole. Il la délaisse, elle en souffre, Leo jubile. Cela durera un an. Un soir Marla rentre un peu tôt Iz et Leonor dans son lit. elle devient folle, Leo ri puis s'en va. Iz et Marla ont une grosse engueulade ce soir-là. Elle prend une valise et les clefs de la voiture qu'Iz lui a achetée, elle va chez sa mère. Elle n'arrivera jamais, cette cuit-là rose meurt dans une étrange accident de voiture, elle est sortie de la route et s'est écrasé droit dans un mur. Il n'y a pas vraiment de trace de freinage. accident ou suicide ? Personne ne saura jamais. Iz s’effondre. Cette nuit-là il ne rappellera pas Leo, ni le lendemains ni aucun des jours qui suivent. Il fermera la porte de son appartement et une semaine plus tard son agent l'a vendu. Iz s'envole pour le world tour. Le temps que Leonor réalise ce qu'il s'est passé, il est déjà loin. Il ne lui laissera rien, pas une explication, pas un souvenir. Il pense beaucoup aux deux femmes de sa vie. Il les déteste presque autant qu'il les aimes. Il est heureux, il ne les oubliera jamais. Elles ne l'oublieront probablement jamais non plus. Il a eu son amour pour la vie. A 14 ans, Izzy faisait son entrée dans la cour des grands, à 18 il brillait en tête des classements, à 22 il se broie la rotule lors d'un accident sur la rampe, qui manque tout juste de lui ôter la vie. Ce jour-là sa vie bascule avec sa carrière, dans une douleur cuisante qui le laissera deux semaines dans la coma. A son réveil, Izzy ne peu plus marcher. On remplace les parties broyées de sa jambe, il restera presque un an dans son lit d'hôpital, il se refuse à utiliser le fauteuil roulant qu'on lui propose pour se déplacer. Puis finalement on l'autorise à sortir, suivra alors une année de rééducation intensive en centre, dont Izzy ne parle pas. L'hôpital, il en a honte, il en a peur. Il lui faudra encore une année suite à cela pour pouvoir se tenir sur une planche, il tangue, il vacille. Izzy a perdu toute sa splendeur et n'est aujourd’hui rien de plus qu'un amateur, et même s'il ne le dit à personne, Izzy a peur. Il a peur du bitume qui le défie d'un air mortel. Quand on passe du haut du panier jusqu'à son fond coulant, on finit toujours par changer. A sa sortie, Izzy décide de retourner vivre chez sa mère, là où personne n'attends rien de lui, fuir le soleil et les vestiges de ses rêves effacés, il prendra un allé simple pour Vancouver. Retour au bercail direction sa chambre d'adolescent, adieux les rêves, adieux la gloire. Pourtant Iz n'est pas triste, Izzy ne pleure pas, il est en vie et c'est tout ce qui compte. A Vancouver Izzy rencontre le nouveau mari de sa mère, qu'il décide d'ignorer ainsi que son affreuse nouvelle petite sœur. Ils se détestent sans vraiment savoir pourquoi, c'est la guerre froide, le chaos familial. Mais il y a aussi Nico, et c'est avec tout le naturel de la vie qu'ils se retrouveront dans la petite cabane pour partager dans leurs mots d'enfants leurs soucis d'adultes. Izzy vivote de tout et de rien, il économise les bouts de chandelles pour pouvoir vivre sur ce qu'il a gagné lorsque son corps ne l'avait pas encore trahis. Il écume la ville avec son appareil photo pour immortaliser un peu tout ce qu'il trouve, il se protège derrière l’objectif, le visage enfouis sous sa capuche. Il gratte sa guitare en regardant le ciel et se rappelle comme c'était beau de voler. Izzy vit comme un fantôme, il n'est pas triste, il n'est pas heureux, il est et c'est tout ce qui compte. Il n'assume pourtant pas vraiment ce qu'il est devenu et n'aime pas être reconnu (il ri alors nerveusement).

pseudo indigo wave. prénom loulou ou sophie. âge   . ton smiley préféré   sans hésitation   . la pizza, c'est bon ? trop   la couleur de tes chaussettes rose saumon. En plus elles sont en laine tricotée main par ma colocataire, si c'est pas beau ça !  ta chanson préférée la danse des canards   scénario ? non .un big up, un dernier mot ? je vous aime. Mais genre, tellement quoi.  :senpai:

Code:

<m>dylan rieder</m>, izzy wolf