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(w/ stella) -- this could be us, but we playin.

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MessageSujet: (w/ stella) -- this could be us, but we playin.   (w/ stella) -- this could be us, but we playin. Icon-clockVen 23 Oct - 21:38

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s'il y a bien quelque chose que pete déteste plus que tout, c'est les repas familiaux. devoir se transformer en peter pour que ses parents ne l'emmerdent pas plus qu'ils ne le font, c'est quelque chose. quelque chose que pete aimerait ne plus avoir à faire, mais il n'a pas le choix. il doit répondre à l'appel et il doit même le faire avec le sourire. apparemment, ce soir, ce n'est même pas un repas avec tous ses frères et sœurs histoire que tout le monde puisse faire semblant de s'aimer, non, c'est juste un repas où il va devoir le lèche-cul avec ses parents et les hopkins. surement que ça doit gonfler stella autant que lui. d'ailleurs, il lui a envoyé un message à ce sujet: "dés qu'on peut, on se casse.". non, parce que pete n'a pas l'intention de passer toute la soirée là-bas. pas un seul putain de moyen. se foutre en costard ne l'amuse guère et il n'a pas vraiment pas le temps pour ces conneries. pas besoin d'être devin pour savoir que stella doit être autant emmerdé que lui. mais ils sont les aînés, ceux qui sont censés représenter la famille avec une passion folle. ceux qui doivent sourire aux gens et faire croire que leur famille est la meilleure: la plus riche, la plus parfaite, bref, celle qui surpasse toutes les autres. tous des cons, selon pete, mais il sait faire semblant. il sait mentir, sait être poli, sait complimenter pour noyer le poisson. ouais, pete est doué. alors pete, il enfile les vêtements de peter puis se tire de chez lui, fumant clope sur clope sur le chemin, se disant qu'il y aura surement du bon vin, puis stella sera là, alors la soirée ne pourra que bien se passer. « peter! comment vas-tu, fils? » lui demande son père avec une tape sur l'épaule, parce que les câlins et tout le toutim, c'est pour les faibles. « très bien et toi, père? » père: il y a pas pire quand ça sort de la bouche de pete, mais il sait être agréable. doux comme un agneau. il salue tout le monde, se rendant compte qu'il n'y a vraiment que ses parents, ceux de stella et elle. il lui dit bonjour en dernier, la prenant dans ses bras. « t'es canon. » qu'il lui glisse à l'oreille avec un clin d'œil après s'être reculé à distance raisonnable. en l'espace de cinq minutes, ils se retrouvent tous à table et c'est finalement le père de pete qui prend la parole, parce qu'ils sont réunis chez lui après tout. les annonces de son père sont tous les plus chiantes, selon pete, comme celle où il lui a dit qu'il finirait président de son entreprise après lui. oh, pete a souri, mais c'était beaucoup moins le cas mentalement. « stella, peter, si nous vous avons tous les deux fait venir ce soir, c'est parce que nous avons une idée pour unir nos deux familles de la meilleure façon qui soit. » pete attrape son verre de vin, comme pour s'accrocher à ce dernier. il n'écoute plus vraiment ce que son père dit, si ce n'est: « un mariage serait vraiment le bienvenue entre nos familles. » et là, c'est le moment où pete recrache son vin dans son verre d'une manière fort peu élégante. mais en même temps, ce que son père vient de dire est complètement absurde. « pardon? » ouais, pete va vraiment finir par s'étouffer avec ces conneries.
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MessageSujet: Re: (w/ stella) -- this could be us, but we playin.   (w/ stella) -- this could be us, but we playin. Icon-clockSam 24 Oct - 13:53

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Et encore une journée de merde. Encore une nouvelle affaire qu’elle devrait traiter lundi, encore des nouveaux contrats. On peut pas dire qu’elle a pas de chance la gamine, parce que tout le monde n’a pas cette chance la, de gagner des affaires, d’avoir des clients. Non, elle pourrait faire faillir, elle en rêve au creux de son esprit. Et le serpent siffle, et le serpent danse. Ça l’énerve la gamine, ça l’énerve la femme, parce qu’au bout d’un quart de siècle, elle a pas toujours pris son envol. Parce qu’au bout d’un quart de siècle, elle est toujours pas capable d’annuler un dîner de famille encore barbant. Et quand elle a reçu le mail de son paternel, elle a encore plus soupiré. Les Hillsborough. Dans le fond, ça l’arrange aussi, y a aura Pete. Pete c’était le petit gamin avec elle, ce blond qui lui donnait la main quand tout le monde la fuyait. Celui qui écoutait ses pleurs et la consolait. Aujourd’hui, ils sont encore plus forts les deux sauvages. Parce qu’ils se couvrent, parce qu’ils sont toujours unis, encore plus forts que des frères et sœurs. Et elle rigole en recevant le sms qu’elle répond de suite pour lui faire comprendre son exaspération. Et elle enfile la jolie, et elle enfile le beau maquillage, ceux qu’on sort pour faire bonne impression. Dior, Chanel, elle enfile et elle emmène avec elle. Sur son visage de poupée, on peut retirer ce visage fatigué et lassé de sa propre existence. Mais Maybeline arrive et gomme ses rides, et elle devient la parfaite petite canadienne et italienne. Une Hopkins qui aurait voulu rester chez elle pour ce soir dans son pyjama d’Olaf à regarder une émission tel que les Kardashian. Et puis elle roule, elle arrive, il lui en faut déjà peu qu’en voyant sa maison, elle veut faire marche arrière avec sa voiture. Alors elle entre, pousse le pas de la porte et salue ses parents d’un « Je suis là. » La luxure de sa maison lui donne la nausée, l’air environnant lui donne envie de partir. Elle veut s’en aller. Elle avance près de la cuisine où elle retrouve son père en train de déboucher un bon vin français. « Y a pas Mattia et Cosima ? » Son aîné, elle le mentionne plus. Parce qu’il a quitté la maison longtemps, il doit faire sa vie à New York, et c’est pas pour un putain de dîner de jte montre mon fric qu’il va revenir. Alors elle parle des deux derniers, les deux jumeaux qu’elle aime trop. Ça donnerait à l’air environnant une atmosphère plus détendu s’ils étaient là. Et puis en tant que sœur, elle voit pas pourquoi elle devrait faire le déplacement, et pas eux. « Non ma fille, ton frère et ta sœur ne sont pas invités ou du moins concernés par le repas de ce soir. Et pense à utiliser un langage plus … soutenu que celui dont tu viens de faire l’usage. » Elle pousse un soupir lasse avant de sourire tel une bonne fille de bonne famille. Son sang c’est de l’or, et elle préfère se couper les veines plutôt que de le porter pour l’éternité. Sa mère descend enfin, toute prête et prend sa fille dans ses bras avec un air faussement affectueux. Etait-elle avec un de ces nombreux amants ? Elle ne veut pas même pas le savoir. Qui sait, Madame Hopkins est tellement nymphomane et tarée, qu’elle pourrait se faire Jackie et Le Maire ensemble. A cette idée, la vile Stella se retint de rire, mais laisse apparaître un sourire, c’est plus fort qu’elle. On sonne à la porte et les Hillsborough arrivent. Enfin, le père et la mère. Stella elle s’impatiente, et alors qu’elle les salue d’un joli petit sourire parfait, elle s’active à marteler son téléphone pour dire à Pete de mettre le turbo, elle veut pas rester seule dans cette emmerde. Elle a pas le temps de l’envoyer que de nouveau la porte sonne et le fils passe le seuil de la porte. « peter! comment vas-tu, fils? »  Peter, elle a envie de rire. Parce qu’il utilise jamais ce nom auprès de ses potes, ni même de Jay. Et Stella ne peut s’empêcher d’avoir un sourire moqueur envers le garçon qui prend le rôle du fils parfait. « très bien et toi, père? » Ils sortent le grand jeu ce soir, et Stella tente toujours de se retenir de pouffer. La pile a besoin de rire. Elle a besoin de clope, de cigare, de vodka. De bouger et de partir en courant, même avec ses talons au pied s’il le faut. « t'es canon. » Qu’il glisse en lui faisait une bise sincère. Le sourire de Stella s’étire encore plus suite à cette douce remarque et celle-ci fixe son costume. « Tu diras à Jay qu’elle repasse très bien. » Un petit pic comme à son habitude, mais rien de bien méchant, Stella aime bien Jay. Parce qu’elle est différente d’eux, parce qu’elle peut que faire du bien à Peter. Rapidement, il passe à table et Pete se sert rapidement dans le vin, ce qui n’étonne pas Stella. « stella, peter, si nous vous avons tous les deux fait venir ce soir, c'est parce que nous avons une idée pour unir nos deux familles de la meilleure façon qui soit. » Le père de Peter parle et Stella se tourne pour écouter, d’un air plutôt attentif. La vérité, elle meurt juste envie d’envoyer un message à River pour qu’il vienne la sauver avec sa moto, son skate ou même une trottinette. Elle veut juste partir. « un mariage serait vraiment le bienvenue entre nos familles. » Au début elle comprend pas. Elle se dit, que ses parents vont divorcer pour épouser ceux de Pete. Elle trouve des excuses. Mais ce n’est que le crachat de Peter qui la ramène à la réalité. « pardon? » Sa bouche s’écarquille. Elle qui tenait sa fourchette, celle-ci vient tinter l’assiette en verre dans un petit bruit sonore. Un silence se fait palpable dans la pièce et le père Hopkins se décide à parler après avoir mastiqué sa salade. « Oui en effet, comme l’a dit ton père, nous pensons qu’il serait réellement bien de vous marier et ça ne ferait qu’amener plus de bonheur dans nos familles. » Bonheur. Elle rigole jaune dans sa tête Stella. Elle dépose d’ailleurs violement la serviette sur la table, celle qui lui servait à essayer la sauce qu’elle aurait pu se mettre sur les joues. Elle veut rugir. Et crier. Non, c’est impossible. « Êtes-vous sérieux ? Parce que si cela est une bonne blague, je n’ai pas trouvé ça très plaisant. » Elle fixe le regard de ses parents avec noirceur et sa mère avale directement de cul sec le vin de son verre. Quant à son père, le regard noir orne son visage et il ne se dégonfle pas face à la colère de sa fille. D’ailleurs, il se met à sourire avec hypocrisie, comme si tout cela était plaisant. « Stella ma douce, tu sais qu’on ne rigole pas avec le mariage. Pensez à vous, à vos enfants. De plus, Peter et toi vous vous êtes toujours bien entendu. » Elle croit mourir. Etre dans un cauchemar. Son regard se tourne vers Pete, un appel à l’aide. Ce regard qui le fracasse, qui lui rappelle tant leurs enfances. Elle qui tente de se sauver des moqueries et lui qui n’hésite pas à la défendre. Sauf que là, ce sont eux, les victimes. Et personne pour les défendre. « Père, Monsieur Hillsborough, avec tous les respects que je vous dois, je me vois de refuser cette engagement. Peter et moi nous n’allons pas nous marier. » La voici, la voilà. Papa qui voulait la voir avocate, prend garde. Maintenant que Stella sait magner l’apparence et les mots, elle va tout faire pour s’échapper de cette affaire avec Peter, quitte à plaider coupable et se retrouver en prison, elle préfère gueuler la voix pour crier objection. A ce jeux du plus fort, voyons si les anciens sont plus puissants que la nouvelle génération.
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