le swing du nul (mina)

**Invité** Invité

- minerva "mina" jean baker -

but you see, it's like nobody's fucking business,
and it’s not exactly like anybody cares.

@skins, tumblr

nom complet la gamine rêve d'un patronyme qu'on prononce en roulant les r, aux saveurs exotiques qui exaltent les sens. elle se contente pourtant d'un baker, anglophone pur et dur, qui sent le cigare et les côtes de bœuf saignantes à plein nez. minerva c'est moche, tout poussiéreux, à vomir: raison pour laquelle tout le monde l'appelle mina. jean pour l'accompagner, joli mais sans intérêt, inconnu de tous. âge dix-neuf piges, ça suffit pour se sentir grande, mais pas assez pour prétendre l'être. origines usa 100% born and raised, une amerloque pure souche. job mina bosse à mi-temps dans la petite supérette discount du quartier, tenue par un couple de pakistanais. et le soir, guitare en main, elle pousse la chansonnette dans les bars pour arrondir les fins de mois. situation familiale fille unique qui en souffre, choyée par un père célibataire à qui elle tient plus que tout au monde. situation amoureuse seule, désespérée, pathétique. bonne qu'à s'faire des films. du mal, aussi (beaucoup) situation financière $$- elle vit encore chez le paternel, en attendant de trouver un appart qu'elle dit. mais au fond c'est pas comme si elle faisait beaucoup d'efforts pour quitter le nid. orientation sexuelle se présume hétérosexuelle, parce que de là où elle vient on évite de sortir du lot. ces sujets-là sont trop sensibles pour se risquer à les effleurer.avatar dasha la magnifique.

hiding tonight

— elle a un accent. sweet home alabama, elle n'est pas d'ici et ça s'entend. ce qui la trahit, c'est ce fameux 'southern drawl', cette intonation qui allonge les consonnes, et qui a toujours eu beaucoup de succès auprès des touristes. tout droit sortie de son bled natal, elle détonnait avec ses consonances de chanteuse de country, si on reste fidèle aux préjugés qui circulent sur les bouseux de son espèce. mais à force, les gens du coin ont fini par se lasser, trop impatients, pas foutus d'attendre la fin du mot. et puis mina à trop les entendre parler elle a fini influencée. désormais, elle fait attention à sa diction, à ne pas rechuter et redevenir trop southern, au grand dam du paternel qui la réprimande quand il la voit s'écraser. oublie pas d'où tu viens qu'il dit, t'en fais quoi de tes valeurs? (il prend ça un peu trop à cœur) sous l'étendard de l'intégration avec un grand i, elle en perd ses couleurs.
— à manipuler avec précaution. elle s’imagine être une femme forte, comme le sont celles qu’elle admire. mais au milieu de ces gens au quotidien rythmé par la caféine, elle est de ceux qui préfèrent le chocolat chaud. elle joue les ados en fugue, en manque de sensations. elle trouve encore utile de mentir à son père et de faire le mur tard le soir en s'échappant par la fenêtre de sa chambre. elle a gardé des illusions sur le monde que tu retrouveras dans les yeux d'une gosse de quatre ans qui ne connaît encore rien de la vie. mais à côté de ça, elle est mélancolique. pour noyer sa peine elle fait comme les grands. elle fume quand tout va mal et boit jusqu'à s'en donner mal aux paupières. la moindre petite secousse la fait plier comme un roseau. une négligence, une remarque méchante, un geste malintentionné, et elle va s’en rendre malade pendant des jours. certes elle est fragile, la gosse. mais grandir, elle en a pas eu le choix, ça lui fait peur et elle aimerait remettre ça à plus tard. quand elle sera vraiment prête à devenir adulte et responsable.
— elle joue de la voix. mina s'est découvert un talent pour le chant. elle en use pour de modiques sommes, parce qu'oser reprendre de puissants classiques avec une voix comme la sienne c'est risqué mais ça plaît. faut dire qu'elle a un timbre très particulier qu'on entend pas partout. ça a commencé par my home's in alabama et quelques notes de grattes, pour faire plaisir à papa et son amour inconditionnel pour les chansons qui ont bercé son adolescence. c'est devenu une vocation. alors qu'elle trie les rayons elle se voit toujours ailleurs, sur une scène bien plus grande et plus belle que celles qu'elle a l'habitude de fouler, applaudie par la foule qui en redemande. chaque jour elle prie pour qu'on la repère et qu'elle se fasse un nom dans le domaine de l'interprétation, un peu comme edith piaf. la môme elle y croit dur comme fer, en proie à une désillusion certaine. mais on la laisse courir après ses rêves parce qu'au fond elle fait rien d'mal.
— elle n'a pas de maman. enfin, si forcément, tout le monde en a une. mais la génétique, à ses yeux c'est que du vent, rien de concret. la femme qui lui a donné la vie (et rien de plus), elle a fait ses valises lorsqu'elle était encore une enfant, probablement sans trop de regrets parce qu'on n'est personne quand on a deux ans. à la maison c'est tabou, on n'en parle jamais. son existence uniquement justifiée par quelques photos poussiéreuses qui traînent un peu partout entre deux babioles sans intérêt, délaissées et jaunies par le temps, témoins de leurs belles années. elle n'a jamais su le pourquoi du comment ils en sont arrivés là ses parents, à se déchirer. ils avaient l'air si sûrs d'eux sur le cliché. mina n'a jamais ressenti le besoin de la retrouver à tout prix. courir après un fantôme, à quoi bon? elle ne l'a jamais connue. persuadée qu'elle ne lui a de toute façon jamais manquée. la gosse elle remue encore ciel et terre à la recherche de ce qui viendra combler le vide qu'elle a laissé.
— garçon manqué sur les bords. faute d'avoir grandi à ashville, ville anti-glamour par excellence. la bière tiède, le white trash et le surplus de testostérone, ô bienaimée poésie urbaine. difficile de s'imposer une féminité après avoir passé une bonne partie de sa vie perdue au beau milieu d'un monde (légèrement) machiste, gouverné par les aficionados du baseball et de la baston. elle a vu bien plus de matchs de l'équipe locale que de disneys à la télé étant gosse. mina se sent toujours un peu à part comme elle l'a été pendant longtemps, parce qu'elle n'a jamais porté de jupes et qu'elle ne sait pas faire la différence entre du blush et du fond de teint. parfois elle se dit que si maman avait été là pour lui apprendre à devenir une femme, une vraie, (comme elle) comme celles qu'elle envie avec leurs longs cheveux, leur rouge à lèvres et leurs talons qui claquent sur le bitume, elle serait devenue comme les autres, à bêler joyeusement dans la masse. et elle sait pas si au fond, elle s'en serait mieux portée.
— elle n'a qu'un homme dans sa vie. son père, son pilier. la seule et unique famille qu'elle ait jamais eu. un redneck dans l'âme comme on n'en fait plus, pas intégriste pour un sou, fidèle à ses principes sud-américains pas toujours très justes. un homme pourtant humble et courageux, qui s'est toujours péniblement démené pour leur offrir une vie meilleure. devenu un pauvre raté incapable de se prendre en main depuis que son boulot l'a arraché à la terre qu'il n'a jamais voulu quitter. il s'est mis à collectionner les tickets de loto, toujours perdants, qui finissent systématiquement dans la poubelle de la cuisine entre une pelure de banane et une serviette tachée. une forme d'optimisme qu'il finira par transmettre à sa fille, comme sa passion invétérée pour la musique. leur quotidien est morne, il sonne comme un de ses vieux disques rayés qu'il écoute en boucle depuis des années. mina rêve d'horizons plus beaux, d'indépendance, mais elle est incapable de prendre son envol. parce qu'à ses yeux liberté et solitude demeurent étroitement liées. c'est qu'une gosse, et sans parent elle n'a aucun repère.
— éternelle insatisfaite. mina n'a jamais vraiment su se contenter de l'état de constante bassesse dans lequel elle a grandi. sa vie jusqu'ici, c'était un père autoritaire mais dépressif, de la bière éventée, un vieux tourne-disque, une minuscule maison bancale, zéro amis proches et des tas de mensonges colorés, sans grand intérêt qu'elle racontait à qui voulait bien l'écouter. un peu mythomane, la mina, mais elle a simplement trop honte de l'existence minable et ennuyeuse qu'elle menait pour oser l'avouer à qui que ce soit. elle passe son temps à envier les autres, à se comparer, à vouloir ce qu'elle n'a jamais eu. mina ment parce qu'elle estime n'être digne d'aucun intérêt. rongée par la peur d'être confrontée à l'hideuse réalité. dans le fond, elle veut juste être aimée, mais on est jamais vraiment heureux lorsqu'on n'est pas qui on prétend être. elle aurait tout donné pour que son père refasse sa vie et pouvoir grandir au sein d'une famille plus nombreuse, plus vivante. avec des frères, des sœurs, un chien. elle n'aurait sans doute pas eu à se noyer dans ses bobards étant gosse, si elle avait eu quelqu'un avec qui partager la morne couleur des jours.
— elle n'est vraiment pas d'ici. mina tu la croirais débarquée d'un autre monde tant elle est différente des gens que t'as l'habitude de croiser. en clair elle n’est pas impatiente, irritable, agressive et fière. c’est celle qui s’excuse lorsqu'on la bouscule dans la rue, qui donne aux pauvres clochards qui font la manche, qui cède toujours sa place aux vielles dames dans le bus et qui se laisse harponner pour le moindre sondage parce qu'elle est trop gentille pour dire qu'elle n'en a rien à foutre. trop bonne trop conne, peut-être. elle a ce truc qu'elle dégage, que tu ressens comme un baume au cœur, un rayon de soleil en pleine averse, une bouffée d’oxygène, un joint bien dosé, un cachet d'aspirine. une petite boule d’amour qui a trop à donner et qui ne reçoit jamais assez. comment elle fait? c'est quoi, son secret?
— excessive à souhait. mina depuis qu'elle a quitté sa misère sudiste qui l'étouffait, elle a cette manie de vouloir vivre à 1000 km/h. c'est pas une bonne chose mais mina n'est pas judicieuse. elle est optimiste, elle est conne. elle voit les choses en grand et finit souvent déçue. elle se goinfre, elle abuse, quitte à manquer d'air et avoir le cœur qui se serre. des sentiments en général, mais surtout l'amour avec un grand a. ça la rend dingue, depuis qu'elle est gamine elle en rêve de ces idylles qu'on voit partout dans les films. et puis un beau jour ça lui est tombé dessus comme ça sans crier gare. une histoire vibrante, romanesque, fabuleuse, comme elle les avait toujours imaginées. c'était magique. elle avait reconnu en lui tout ce que son cœur faible avait jamais désiré. mais ça a fini par la dépasser, et la pauvre s'est cassée la gueule en beauté. elle n'avait jamais connu de chute aussi fracassante, parce qu'elle n'était jamais tombée d'aussi haut. à tel point qu'elle a cru mourir (littéralement).
— elle revient de loin. mina n'a pas énormément de formes, séquelle indélébile d'une anorexie mentale et d'un (très gros) manque de confiance en soi. troubles de l'affection, qu'ils disent. il y a aussi ces entailles qui peinent à cicatriser sur ses poignets, vestige d'une profonde souffrance. l'ignorance, le rejet de soi. lui, elle, le monde entier. adolescence perturbée. quand ça allait pas, elle fermait sa gueule elle se taillait. son mal-être grandissant l'a poussée au fond du trou, et ça lui a coûté un séjour chez les dingos. même papa l'avait pas vu venir et il s'en veut encore. il a peur qu'elle recommence, mais mina elle jure au monde entier qu'elle va mieux. elle va aux thérapies, raconte sa vie chez le psy et gobe ce qu'on lui a prescrit pour qu'elle se rétablisse. mais putain ils comprennent rien.

pseudo løreen, prénom lorenna, âge dix-huit piges dans deux mois, ton smiley préféré le swing du nul (mina) 897510486

ALL THE WAY la pizza, c'est bon ? pizza créole>all la couleur de tes chaussettes à rayures, avec des petites ventouses en dessous pour éviter de glisser le swing du nul (mina) 2206242025

ta chanson préférée l'album d'alt-j, ça compte? scénario ? nop, confectionné par mes soins, un big up, un dernier mot ? j'vous aime déjà bande de gens I love you

(parce qu'avoir mis cristina dans les smileys du forum, ça relève du génie)

Code:: <m>dasha sidorchuk</m>, mina baker

**Invité** Invité

'cause nobody loves me, it's true,
not like you do.

@portishead, tumblr

tu sais au lycée quand t'es pas là les gens parlent,
ils crachent sur notre amour parce que t'es trop quelque chose
et moi pas assez (ou l'inverse, j'en sais rien)
ils comprennent pas mais putain ya rien à comprendre,
ce genre de choses ça s'explique pas
y a tout qui se mêle et s'entremêle,
un joyeux bordel de sentiments qui te fout la tête à l'envers.
ça t’enivre, ça te rend dingue,
c'est indescriptible.
qu'ils tombent (vraiment) amoureux
et ils ne verront même pas c'que ça fait
même pas une minuscule, infime partie,
de tout c'que j'ai vécu avec toi,
non les gens ils comprennent pas.

j'entassais les mensonges pour qu'on m'aime.
et même s'ils devenaient une toile,
dans laquelle je m'emmêlais un peu plus chaque jour,
ça m'occupait l'esprit,
et ça me donnait une raison de vivre.
tu comprends?
mais avec toi c'était que du vrai du concret,
ça me changeait.
tu me donnais l'illusion de valoir le coup d'exister.
pourtant j'me demandais comment tu pouvais m'aimer,
moi qui ne suis ni moche ni belle, ni grande ni petite,
ni stupide ni brillante, à peine intéressante,
même pas foutue de trouver un juste milieu.
mais qu'est-ce qu'on en a à foutre des moyennes?
y a qu'aux extrêmes qu'on accorde de l’intérêt,
c'est vrai pourquoi moi?

j'osais pas y penser souvent,
jusqu'au jour où j'ai vu tes poings se serrer,
ton regard se durcir, ton sourire s'envoler.
elles est passée où l'étincelle?
et les belles paroles devenues des cris?
j'me suis remise en question des tas de fois,
j'disais rien mais ça me rendait malade,
j'en trouvais plus le sommeil,
j'te jure, c'était horrible.
j'avais peur tu vois,
peur de nous (peur de toi)
je me suis dis qu'elle saurait quoi faire,
j'avais plus qu'elle vers qui me tourner.
elle m'a déballé la grande théorie,
celle qui prône l'éphémère,
les cœurs qui se fanent,
qui se déchirent.
la routine, l'ennui,
et puis la haine.
t'es conne mina,
t'aurais du t'en rendre compte,
la vie c'est pas comme dans les films.
il s'est lassé, comme ils finissent tous par le faire.
rends-toi à l'évidence, il t'aime plus,
un point c'est tout.
tu m'aimes plus.
c'est elle qui me l'a dit,
et j'ai bien été obligée de la croire.
de toute façon, elle a toujours raison,
l'incarnation de la perfection.

à peine rentrée j'ai envie d'craquer.
papa et ses yeux vides de sens,
l'odeur de renfermé,
la blonde qui traîne sur la table,
et cette chanson,
la même qui passe en boucle,
mais putain la ferme!!
j'ai envie d'lui casser son foutu vinyle qui arrête pas de tourner,
pour bien lui montrer à quel point il est pathétique.
à croire que c'est de famille.
la médiocrité absolue, c'est notre marque de fabrique.

j'peux pas, j'peux plus.
c'est trop.
je prends la lame et porte le coup de grâce.
mes larmes se mêlent au sang,
mon sang se mêlent aux larmes.
je chiale,
j'ai mal mais j'suis pas foutue d'hurler,
ça reste coincé dans la trachée.
j'vais crever,
putain j'vais crever.
et puis,
merde.

**Invité** Invité

bienvenue, faudra on se trouve quelque chose le swing du nul (mina) 1041589875

**Invité** Invité

bb dasha
j'aime déjà ce que je lis, j'te mporn dès que j'ai une idée de lien
bienvenue sinon, n'hésite surtout pas si t'as besoin de quoique ce soit

dasha
alt-j
le début du perso
on fait des bébés ?
BIENVENUE chez toi, surtout

**Invité** Invité

haaan merci pour l'accueil vous êtes chous le swing du nul (mina) 2505268988

teshi, bien sûr qu'il faut qu'on se trouve un truc, c'est o-bli-gé même! (surtout que j'ai lu ta fiche et ta gamine jolem bcp elle est intéressante)

solal, oh god, jaw ce choix de malade, kill me pls le swing du nul (mina) 2369220163

contente que ça te plaise, et n'hésite pas à me mpotter j'adore ça le swing du nul (mina) 498345583

leo (j'me permets), une fan d'alt-j! toi je te porte déjà dans mon petit cœur, et des bébés on en fait anytime, anywhere le swing du nul (mina) 498345583

puis merci pour les compliments, surtout le swing du nul (mina) 3650245524

ta plume dasha alt-j et ayant moi même installé/créé le smiley crisitna, tu gagnes mon coeur en disant que je suis un génie quoi (bon t'as A PEU PRES dit ça non ) en tout cas, bienvenue chez toi ma belle, ça promet plein de belles choses tout ça si t'as des questions, t'hésites pas tu sonnes la cloche

**Invité** Invité

oui alt-j

han, alors rien qu'pour ça tu as droit à une place privilégiée dans mon petit cœur toi aussi :senpai: (wé t'es un génie, c'est écrit noir sur blanc j'peux pas le nier le swing du nul (mina) 897510486

)
merci pour tous ces jolis compliments, ça m'fait hyper plaisir le swing du nul (mina) 3650245524

j'espère que la suite te plaira tout autant I love you

**Invité** Invité

:stareglom:

**Invité** Invité

toi

bienvenue. le swing du nul (mina) 70060491

**Invité** Invité

je crois que je t'ai déjà croisé avec mina...
mais je sais plus où
enfin ça me dit un truc ce personnage en tout cas
& puis bienvenue ma belle, dans tout les cas

**Invité** Invité

La Dasha **
elle est fuckin' cute.
azertyuioppoiuytreza

[...] Je.
WELCOME ! le swing du nul (mina) 2858004074

**Invité** Invité

merci les chous le swing du nul (mina) 2794216677

izzy, j'ai déjà joué mina sur tohu bohu, si ça peut t'aider à y voir plus clair I love you

**Invité** Invité

dasha est tellement belle, un ange
bienvenue et bonne continuation pour ta fiche

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