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ris-pas (solg)

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MessageSujet: ris-pas (solg)   ris-pas (solg) Icon-clockMer 4 Nov - 21:40

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Elle a les yeux fermés, la môme. Sous ses paupières des fragments d'images un peu chaotiques. Ses excès de la veille qui lui reviennent en pleine gueule. Mal-être général. Douleur. Partout. Corps endolori. D'un coup, y'a ce voile noir et opaque qui se lève de devant ses yeux. Claquements de cils. Dans ses pupilles dilatées par la pénombre y'a ce dos nu caressé par cette chevelure châtain. Dans la lumière qui filtre à travers les rideaux, d'une main abimée, elle effleure du bout des doigts ce dos à la peau diaphane. Il est chaud. Les mains de la môme, elles, sont glacées. C'est sans doute ça qui provoque ce gémissement étrange et ce mouvement du corps. Sous ses yeux désormais, ce corps nu aux courbes féminines, recouvert partiellement d'un drap. Ton regard se fait caresse et se glisse de son bas-ventre à la naissance de ses seins. Tu le connais ce corps. Il s'est courbé de plaisir sous tes mains la nuit dernière, et pas seulement. Tant de fois elle s'est échouée contre ces hanches, la gamine. Pour se perdre. Pour oublier. Pour un peu de chaleur humaine. Finalement, tes prunelles finissent leur trajectoire sur ce visage de poupée dure à cuire. Solveig. Ses yeux azurs presque transparents, te scrute. Tu la fixe toi aussi, d'un regard encore un peu endormi. Elle est belle Solg, toute somnolente avec ses cheveux en bataille et ses yeux bleus hypnotiques. Elle a l'air tellement innocente et fragile. Au fond, tu te sers d'elle. A mourir dans ses étreintes. Mais, tu lui a rien promis à la jolie et elle le sait.


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MessageSujet: Re: ris-pas (solg)   ris-pas (solg) Icon-clockVen 6 Nov - 18:43

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karma & solveig

y'a la musique qui résonne encore dans son crâne. y'a l'alcool qui pulse encore dans ses veines. y'a son cerveau embrumé par la nuit, par la chaleur. y'a son corps qui s'éveille sans qu'elle ne le veuille. y'a un drap sur elle, une présence à ses côtés. mais elle aime bien ça, ne pas être seule. elle voudrait dormir encore un peu, profiter de l’innocence du sommeil. mais y'a des doigts frais qui caressent son dos chaud. et merde. elle est réveillée, pour de bon cette fois. solveig grogne un peu, pour la forme. se force à ouvrir ses yeux. s'habitue lentement à la clarté du jour, en se remémorant lentement la soirée de la veille. une énième sortie en boîte. l'alcool qui coule à flot dans sa gorge, la tête qui tourne, les pupilles dilatées. puis karma. la superbe, la féline, la sombre. karma et son regard de braise. karma et ses grands cheveux bruns qui flottent autour d'elle quand elle danse. putain, qu'elle est belle. elle pensait pas, que les filles, ça pouvait lui plaire. non, vraiment. mais elle, elle lui plait vraiment. avec ses beaux yeux bruns, sa démarche de sale gosse, un peu bancale. un peu trop comme elle, d'ailleurs. c'est peut-être ça, qui l'attire tant chez karma. elle se retourne, petit sourire aux lèvres. parce que ouais, elle arrive à la faire sourire le matin. c'est à peine croyable, d'ailleurs, qu'elle se sente aussi bien à ses côtés. elle l'observe, la brune, de ses beaux yeux. elle regarde son corps de poupée, qu'elle commence à bien connaître. parce que c'est toujours le même schéma. une soirée, de l'alcool pour finalement échouer dans un lit. mais c'est addictif, pour elle. de sentir les mains féminines sur son corps, ses lèvres contre sa peau brûlante. c'est encore une débutante, solveig, elle comprend pas trop comment ça marche. tout c'qu'elle sait, c'est qu'elle aime bien ça, les filles. en fait, elle aime pas les filles, elle aime karma. son sourire s'agrandit un peu quand à ton tour, ses yeux se posent sur le corps nu de la jolie brune. avec avidité elle détaille ses courbes, ses creux, ses formes généreuses. son corps entier. corps, qui s'est mêlé avec passion au sien, la nuit dernière. qui tremblait presque sous ses mains, sous ses lèvres. au cœur de la nuit, perdues dans les draps, elles s'étaient trouvées, l'une gémissante contre la bouche de l'autre, se laissant transporter par cet instant hors du temps, hors des sentiers battus. mais comme à chaque fois, c'était parfait. elle baille, ouvre la bouche très grand, comme une gosse, cligne des yeux pour chasser la fatigue de la nuit précédente. puis frotte sa tête doucement contre l'oreiller, pour achever de se réveiller. solveig, elle réfléchit pas trop quand elle est avec karma, tout semble simple, tout semble joli. alors elle se tourne un peu dans sa direction, se rapproche un peu surtout. leurs peaux se frôlent, se collent. sa peau fraiche lui arrache des frissons. elle se penche vers elle, les yeux brillants d'un je-ne-sais-quoi. parce qu'elle sait pas trop, ce qu'elle ressent pour la jolie brune, solveig. un sourire incrusté dans les lèvres, elle achève de se pencher vers elle, pour l'embrasser. pas trop chastement sans trop de retenue. enfin un peu quand même. parce qu'elle veut pas l'agresser non plus. mais elle sent bon la nuit, le sommeil, le matin. - salut. ouais juste salut, parce qu'elle sait pas trop quoi dire, et qu'en même temps, y'a pas grand chose à dire. elle s'écarte, les yeux plongés dans les siens, puis se laisse tomber sur le lit. sur le dos, elle fixe le plafond, buste nu, corps partiellement recouvert du drap. mais elle s'en tape, elle est pas pudique. au contraire, elle aime bien sentir son regard. elle grogne, passe sa main sur ses yeux, replie son bras sur son visage. parce que le mal de crâne est vif, douloureux. du type tronçonneuse en marche. - putain d'gueule de bois. elle doit avoir la même, avec ce qu'elles se sont enfilées hier. elles sont pas dans le raisonnable, parce que c'est chiant d'être raisonnable. parce que pour ses beaux yeux, solveig, serait capable de faire pas mal de conneries. sauf qu'elle le sait pas encore.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: ris-pas (solg)   ris-pas (solg) Icon-clockJeu 12 Nov - 5:53

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Solveig, elle a les lèvres qui s'étirent en un sourire simple mais joli et même un peu cryptique. La môme, elle saisit pas vraiment, encore un peu perdue dans la douceur du sommeil. Pas endormie ni totalement réveillée, elle s'éveille la gamine. Lentement et à la fois brutalement. Douleur. Réalité. Partout. Ces couteaux dans le crâne. T'es dans le mal. Échouée dans ce lit, au milieu de ces draps d'un blanc dégueulasse même plus blanc. Tissus sales. Tachés. Brûlés. C'est ce qui arrive avec toi. T'as jamais su prendre soin de tes affaires, encore moins de toi même. Salle goss à la dérive qui veut oublier. S'oublier. Repartir encore un peu dans le sommeil. Loin d'elle-même, loin tout ça. Alors pour ça, elle ferme les yeux la môme. C'est là qu'elle sent la fille aux yeux lagons qui se glisse doucement contre elle. Sa peau chaude contre la sienne qui la réchauffe jusqu'aux os. Cette chaleur qui se diffuse jusqu'au creux de ses cuisses et qui lui fait retrouver ces deux sphères opalines. Dans ce regard des ondines et cette drôle de lueur qui te pousse instinctivement à fuir. Solveig. Ses lèvres aventureuses qui viennent rencontrer les tiennes. Baiser volé, quand même plein d'intensité, qui pousse l'enfant sauvage à la fuite. Peur panique. Faut pas qu'elle fasse ça, l'idiote. Faut pas qu'elle pense t'aimer. Faut pas. Pourtant tu la veux cette fille. Parfois, t'es salement fatiguée de lutter constamment contre tout et tout le monde. Y'a cette partie de toi désireuse de se laisser aller à tout ça, d'accepter d'être vulnérable, mais t'y arrives pas. C'est comme ça. Solveig. Ses yeux. Ses lèvres. Ses pommettes. Son nez. Son visage entier. Ses cheveux qui descendent en cascade sur son corps de vénus. Sa nudité. Ses seins. Son ventre. Ses cuisses. Ses fesses. Elle est belle, la poupée. Pourtant, si elle fait pas attention tu vas finir par la casser. Silence. La gamine, elle lui répond pas et se redresse pour s'asseoir sur le bord du matelas. Mauvaise idée. Main plaquée sur le front. Déferlante de douleur. Malmené, comme fracassé. Corps-épave. Elle a du taper des poings hier. Rageusement même. Obligé. La môme, elle trouve une once de soulagement dans l'immobilité, alors elle se fige quelques secondes et laisse glisser ses iris sur ses jambes nues parsemées de bleus. Sur ce corps marqué par les coups, marqué par la violence. Elle reste comme ça de longues secondes en offrant son dos frêle et courbé par cette pute de vie à Solg, avant de finir par se lever- non sans douleur- et d'enfiler un boxer puis un sweat de mec bien trop grand pour elle. "C'était sympa comme d'hab mais faut que tu te casses maintenant. " qu'elle lâche subitement, la môme.


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MessageSujet: Re: ris-pas (solg)   ris-pas (solg) Icon-clockSam 14 Nov - 13:14

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karma & solveig

karma, la jolie karma. avec qui, elle passée la nuit, une de plus, une nouvelle soirée de débauche, une nouvelle gueule de bois. y'a plus que le mal de crâne pour lui rappeler ses excès de la veille. c'est pas vrai, y'a aussi karma. la belle karma. l'envoutante. la sulfureuse. la dangereuse, avec ses beaux yeux noisettes. elle comprend pas trop, pourquoi elle l'attire autant. pourquoi quand elle la regarde, ça bourdonne tellement dans son ventre, dans son crâne. elle se dit que c'est les symptôme de sa gueule de bois, de ce qu'elle s'est enfilé hier. mais elle doute, elle hésite. puis finalement, elle arrête de penser, parce que sa tête est trop douloureuse. que son corps est ankylosé et que son cerveau est imbibé d'alcool. alors, elle pense pas trop, elle laisse ses yeux divaguer dans les siens, un léger sourire flottant sur ses lèvres. elle colle un peu son corps chaud contre l'épiderme froid de la brune, les pupilles dansantes d'un désir nouveau. parce qu'elle est comme ça, karma, elle arrive à réveiller ce genre de désir chez elle, ce besoin de la sentir encore, encore une fois. y'a ses lèvres qui se collent au sienne, pour lui voler un baiser, avec un arrière goût d'alcool, mais elle s'en fout. parce qu'il y a un truc qui cloche, un truc pas normal. parce qu'elle répond pas à son baiser, la belle. rien, rien du tout. alors elle se recule, elle la regarde, de ses grand yeux limpides. elle colle un peu son corps au sien, dans l'espoir de raviver quelque chose, que la chaleur de son corps se transmette au sien, que cette même chaleur enflamme son désir pour elle. parce qu'elle en a tellement besoin, de la sentir, de sentir sa bouche contre sa peau, ses doigts courir le long de son épiderme. mais y'a rien. rien qui s'passe. alors elle sent son petit cœur se resserrer, la gosse. sans savoir pourquoi. elle fronce les sourcils, elle cherche l'erreur, c'qu'elle a mal fait. puis elle abandonne, pour le moment. emportée par son mal de crâne, qui résonne dans son corps, dans son cœur. qui l'empêche de souffrir, de penser. elle fixe le plafond, en silence, pendant quelques secondes, grognant contre ses excès d'la veille. puis y'a karma, qui dit toujours rien, qui répond pas. elle ouvre un œil, la regarde s'asseoir, sans même la regarder, elle. la brune s’assoit au bord du matelas usé jusqu’à la corne, abimé, tâché. elle à l'air d'avoir mal aussi, de souffrir. mais elle sait pas quoi dire, quoi faire solveig. alors elle fait rien, elle dit rien. elle regarde juste son dos, dont les vertèbres ressortent légèrement. elle observe. l'arrondi de son échine, la naissance de sa cage thoracique, l’alignement de ses côtes, ses courbes, qui mènent le regard de solveig jusqu’au galbe de ses seins, masqué par l'ombre de son bras, comme son visage est masqué par sa crinière. elle est tellement belle, comme hypnotisée, elle arrive pas à détacher ses yeux de son corps, de cette fille, pour qui elle est prête à faire tellement. tellement n'importe quoi. elle bouge plus, semble réfléchir, se perdre dans ses pensées peut-être. "C'était sympa comme d'hab mais faut que tu te casses maintenant. " elle sait pas, solveig, ce qui lui fait le plus mal. le "comme d'hab". ou bien le "tu te casses maintenant". parce que les deux sont douloureux pour elle, ça tangue dans son crâne, devant ses yeux, alors que trop rapidement, elle se redresse. elle est déjà rhabillée, ou presque. faut qu'elle arrête, elle le sait bien. que c'est pas bien, de l'aimer, elle, de la trouver jolie. mais elle y peut rien, elle se dit que c'est juste charnel, que c'est juste pour rire. mais au fond, elle sait bien, que c'est pas pour rire. alors elle sort du lit, elle se moque d'être nue, d'être devant elle. avec son regard azur, elle la fixe. puis y'a un sourire qui se dessine sur son visage. elle s'approche d'elle, franchit, ce petit pas. elle est tout proche d'elle maintenant, elle sent son souffle, voit le grain de sa peau, observe ses pupilles pour espérer y lire quelque chose. un indice. une indication. parce qu'elle sait bien, que chez elle, c'est la merde. qu'elle veut pas, qu'elle peut pas, parce qu'elle déteste tout le monde. et qu'elle est mieux avec elle. mais elle sait pas comment le dire. elle sait pas s'exprimer. elle a peur, que karma lui explose entre les doigts. - j'pensais qu'on pourrait passer encore un peu de temps ensemble... c'est maladroit, c'est bancal. ça veut rien dire, et ça veut dire aussi tellement de choses. ça fait mal, ça fait rien. ça dégoûte, de dire ces mots. parce que même si ça veut pas dire grand chose, pour solveig, ça veut dire beaucoup. beaucoup trop. bien trop, pour qu'elle ne se tire pas, la jolie brune.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: ris-pas (solg)   ris-pas (solg) Icon-clockVen 27 Nov - 19:25

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Solveig tirant son corps dénudé des draps. Solveig à bonne distance qui te fixe d'une drôle de façon. Y'a comme des airs de mise à nu. Parce que t'es qu'une saleté de bête sauvage, imprévisible et difficilement appréhendable. Elle l'a compris, la jolie. Sauf qu'elle a pas peur, tu le vois dans ses yeux. Elle partira pas malgré ton rejet. C'est qu'elle a pas froid aux yeux, la goss. La môme, elle la toise un peu tendue, voulant la garder à bonne distance. Comme si cette fille à qui tu t'abandonnais il y encore quelques heures était maintenant une menace. Pourtant, ça fonctionne pas. La folle s'approche avec un sourire empli de douceur. Un de ces sourires qui semble dire qu'elle vient en paix, qu'elle est pas hostile, que faut pas attaquer, ranger les crocs et être docile. Sauf que tu veux pas et tu peux pas. T'es sur la défensive comme si tu pouvais lui sauter à la gorge à tout moment. C'est que tout ce qu'elle dégage soudainement te fait peur et hurle à ton instinct de l'attaquer ou de fuir. Son corps à quelques centimètres du tien et son visage aussi prés du tien te rendent nerveuse. Pis y'a ces mots qui résonnent à tes oreilles d'une façon étrange. C'est comme une caresse et à la fois comme une agression. Pas de mensonges, ça la déstabilise la môme. Elle sait plus vraiment si elle veut qu'elle disparaisse ou si elle veut qu'elle reste. Non, elle sait plus. Elle sait plus si elle veut lui faire mal ou si elle veut lui faire plaisir. C'est vraiment pas joli tout ça. Laid, triste et pathétique. Faut dire aussi que c'est déstabilisant. Ça te rend mauvaise. Parce que rien ne tourne rond dans ta caboche. Faudrait qu'on répare tout ça, un jour. Que t'arrêtes de tout détruire, de douiller autant. Qu'on range tout ton intérieur en vrac. Que t'ailles mieux. Tu sais Karma, ça serait beau tout ça. Et peut-être qu'un jour, qui sait, tu pourrais trouver le bonheur et l'accepter. Mais pas maintenant, parce que t'es pas prête. Et même que peut-être tu seras jamais prête. Mais là, t'as trop peur de donner le pouvoir aux autres de te faire du mal. Tu te chies dessus à l'idée d'être vulnérable, à la pensée qu'on puisse t'aimer alors que toi tu te hais. Qu'on t'entraine dans tout ça. Et puis t'es pas taillée pour ça. Alors, tu te sers des autres et puis tu les jettes ou les rejettes quand ils ont le malheur de trop s'attacher à toi. Parce que t'es qu'une putain de trouillarde. Elle est pas méchante la môme, alors elle préfère pas attaquer pour le moment. Elle opte plutôt pour la fuite. C'est pour ça qu'elle se détourne de la jolie et qu'elle s'éloigne, cherchant du regard- au milieu des ses fringues et de celles de Solg éparpillées sur le sol- sa veste afin de récupérer son paquet de clope et de s'en griller une. Une fois trouvé la môme coince une clope entre ses lèvres l'allume "C'est pas possible, j'ai des trucs à faire." qu'elle répond enfin la môme. Tu ramasse une de ses fringues et lui balance pour qu'elle l'attrape et poursuis : "Alors sape toi steplait."


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