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Living on Anaesthetic, K&B

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MessageSujet: Living on Anaesthetic, K&B   Living on Anaesthetic, K&B Icon-clockJeu 19 Nov - 12:27

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kieren & babe
Living on Anaesthetic No one seems to get it Numb to the sensation Living on Anaesthetic Not the way you chose to have it It's too cold to care It's only fair

Ce n'est pas le meilleur bar de la ville, mais c'est comme ça. Tu ne l'aimes pas particulièrement, mais c'est comme ça. Parce que Bruce, ton client, ici présent à ta droite, lui, n'a pas d'autres endroits où venir. Ce soir, il voulait ta compagnie, tu voulais une beuverie. Voilà l'arrangement. Tu as déjà honoré ta part du marché, c'est maintenant à lui d'honorer la sienne, et de faire chauffer sa carte bleue. Il fait traîner sa main à l'intérieure de ta cuisse alors que vous êtes accoudés tous les deux au bar et qu'il commande une ligne de shooter. Ça c'est cool, que tu lui dis, avec un grand sourire aux lèvres. Il prend ta casquette et la met à l'envers, tu desserres les boutons de ta chemise qui étaient fermés jusqu'en haut, mais en cette heure de pointe il fait trop chaud à l'intérieur du bar. Les manches de ta chemise sont repliées, elles laissent clairement voir tes cicatrices qui parsèment ton avant-bras droit, mais tu ne sembles pas t'en formaliser. Tu sautilles sur place, comme un enfant, alors que la ligne de shooter arrive. Quelle belle image, tes yeux brillent. Une ligne, un mètre de shooter, ce qui en fait une dizaine, chacun d'une couleur différente. Avant même que Bruce se serve, tu tends la main et attrapes un shooter en plein milieu, tu l'amènes à tes lèvres et le vides cul-sec. Tu fais deux petits bonds en levant les bras vers le ciel, un petit cri de joie sortant même de ta bouche. Tu ne remercies pas Bruce, tu n'as pas besoin de le remercier, c'est ton prix, tu lui as donné quelque chose, il se doit de te donner quelque chose d'autre en retour. Bruce est un homme proche de la quarantaine, qui arbore une montre en or et un costard trois pièces, ses cheveux gominés sont tirés en arrière, une légère barbe de trois jours parsèment ses joues. Bref, un beau branleur de banquier, les poches plein aux as. Une alliance est aussi visible à son annulaire gauche, mais peu importe, c'est pas ton problème.

L'homme sirote son shooter, tu trouves ça tout simplement ridicule. C'est un shooter, ça se finit d'un coup, sinon, il y a moins d'effets. D'ailleurs, tu en vides deux autres d'un coup. Un grand sourire barre ton visage, ce soir, tu ne vas certainement pas le ruiner, mais tu en auras pour le boulot que tu as donné, oh oui. Tu te sens bien, tu t'accoudes au bar, et ton regard parcourt la foule. Bruce se colle à toi, il pose ses lèvres dans ton cou. Il sait que ça va lui coûter encore plus de verres que prévus. Mais là, ton regard tombe sur quelqu'un. Quelqu'un que tu connais. Tu fronces les sourcils. Kieren ! tu l'appelles, la voix si forte que ça couvre le brouhaha présent dans le barre. Tu lui fais fortement signe et tu lui indiques, du regard, de ramener ses fesses ici. Bruce t'interroge du regard, mais d'un geste de la main, tu lui dis C'est un bon pote, il est réglo. Bruce s'inquiète sûrement, il veut pas que sa femme apprenne tout ça, mais qu'est-ce que Kieren pourrait bien faire de méchant ? Tu attrapes un shooter, un bleu ciel, tu sais pas c'est quoi son goût, et tu attends que Kieren vienne, prêt à le lui offrir.



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MessageSujet: Re: Living on Anaesthetic, K&B   Living on Anaesthetic, K&B Icon-clockSam 21 Nov - 14:48

Ca y est. Il est rentré. T’as entendu la porte claquer et sa moto démarrer. T’es enfin seul. Alors tu t’allonges un instant sur ton lit, écoutant l’écho des voix de tes parents en bas des escaliers. Ils parlent de toi. Encore. Tu peux entendre ce prénom qui te va si mal. 
La vérité, c’est que t’es pas habitué à la solitude. Et même si tu ne fais que l’espérer quand Timéo te suit partout, tu te retrouves comme un con quand elle est enfin là. Toi, t’as vécu dans la rue. Au milieu du bordel. Y’avait toujours un ptit con pour trainer avec toi. Aller faire des conneries pour se sentir en vie. Et aujourd’hui, y’a plus rien. Rien que le vide de cette maison sans âme. Ca vaut quoi l’argent si c’est pour se sentir si seul ? 

Tu jettes un oeil aux chiffres rétroéclairé de ton réveil. T’as envie de fuir. T’en peux plus de cet endroit. Pourtant, c’est pas un manque de motivation. Tu voudrais juste qu’ils t’aiment comme tu es et pas comme tu aurais dû être. 

Il t’as bien fallu vingt minutes pour te décider. Comme si l’ange et le démon se battaient en toit pour savoir qui prendrait le dessus. Apparemment, c’est le démon qui a gagné. Alors tu escalades le balcon de ta chambre pour descendre. Tu pourrais tomber, mais t’es plutôt doué pour ce genre de conneries. Alors tu t’échappes. Tu t’échappes vers la nuit. 

T’es rentré dans ce bar par hasard. Il avait pas l’air génial. Il avait pas l’air merdique non plus. En fait, il avait juste l’air d’être ce genre d’endroit où tu peux boire tranquille. Alors t’es entré pour te diriger vers le bar, l’esprit un peu ailleurs. « Kieren ! » Tu ne réagis pas tout de suite. T’as encore un peu de mal à comprendre que c’est toi qu’on appelle lorsqu’on crie ce prénom. Mais tu finis par réaliser, relevant la tête vers la provenance de la voix. Et tes yeux se pose sur lui. Babylone. Tu l’as trouvé drôle son prénom, puis il a dit qu’il préférait Babe, et t’as trouvé ça encore plus drole. Pourtant, là maintenant, la vision qui se déroule devant tes yeux n’est pas de celles qui te font rire. Un visage masculin est encore perdu dans son cou et Babe ne semble pas plus préoccupé que ça. Toi, t’as un moment de blocage. Est-ce qu’il est gay ? … lui aussi ? Ca te fait presque frissonner de penser à ça. De finir par admettre que c’est ce que tu es. Tu sers un peu les dents, t’avançant malgré tout vers lui. Tu fronces les sourcils, attirant finalement à son niveau. « Qu’est ce que tu fous ? » Ton regard se pose un instant sur l’homme qui s’est redressé. Il est vieux. Bordel, pourquoi il laisse un vieux lui faire ça ? 

Babe te tend un shooter et tu hésites un instant avant de l’attraper, le buvant d’un coup en grimaçant légèrement malgré toi. L’homme à coté fait signe au barman pour commander une nouvelle tournée. Tu trouves ça un peu étrange, mais tu te pleins pas. L’habitude de pas avoir de fric surement. Pourtant, tu viens souffler le plus discrètement possible à l’oreille de Babe « Pourquoi il paye les shooters ? » Sans vraiment t’en rendre compte, tu t’es incrusté entre le vieux et le garçon, t’accoudant au bar. Le vieux pousse deux shooters devant toi et Babe. Tu les regardes un instant. T’façon, c’est pas comme si t’allais dire non à de l’alcool gratuit. 
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MessageSujet: Re: Living on Anaesthetic, K&B   Living on Anaesthetic, K&B Icon-clockMer 25 Nov - 9:59

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Tu te poses pas trop la question, mais quand même. Kieren ici, c'est peut-être un peu bizarre. Ses parents l'ont laissé sortir ? Sûrement que non. Même si bon, tu fais parti de ces gens qui ont jamais écouté leurs parents, et t'as toujours fait ce que tu voulais, quand tu le voulais. Avec ton petit frère, c'était différent. C'est vrai que t'aurais pas trop voulu le voir traîner le soir tout seul, mais tu pouvais pas le laisser chez toi, pendant que toi tu partais vadrouiller. Tu voulais pas le laisser seul avec tes parents, parce qu'ils étaient trop tarés, et t'avais peur qu'ils lui fassent du mal. Alors tu l'embarquais avec toi, même quand il avait à peine quinze ans, tu le traînais dans les bars, dans les coins glauques, mais t'avais toujours un œil sur lui, et si quelqu'un osait s'en approcher, tu le frappais. Valait mieux qu'il soit là, avec toi, qu'avec ces monstres. Du coup, quand tu vois Kieren, tu peux pas t'imaginer le laisser faire sa vie comme ça, de son côté, dans ce bar miteux, tu veux l'avoir à l’œil. Quand tu l'appelles et qu'il regarde enfin dans ta direction, tu remarques qu'il a un léger blocage, tu sais plus trop si tu lui as dit ce que tu faisais pour gagner de l'argent ou quoi. Bah, tant pis. Mais il vient quand même vers toi, et dans le fond, tu es soulagé, parce que si il t'avait évité, tu serai allé le chopper par la peau des fesses pour le faire venir, et ça n'aurait rien arrangé. Qu'est-ce que tu fous ? Tu vois son regard se poser sur Bruce, et Bruce est si proche de toi que tu le sens se tendre. De toute façon, Bruce sait qu'il faut pas qu'il te cherche de trop, sinon tu vas l'abandonner là. Tu fais une petite moue du visage, un petit sourire en gonflant des joues, souvent, les gens ne résistent pas à cette tête là, mais du regard, tu indiques clairement à Kieren que tu ne comptes pas répondre à sa question, ou tout du moins, pas maintenant.

Tu lui tends un shooter, un peu comme en gage d'amitié, ou plutôt clairement pour essayer de l'amadouer. Maintenant qu'il est venu te voir, tu vas pas le laisser repartir au milieu de tous ces ivrognes. Et passer ta soirée en compagnie de Kieren ne te dérange pas, au contraire. Tu serais heureux de faire partager l'argent de Bruce. Et alors que Kieren boit son verre, c'est avec beaucoup de fierté que tu vois Bruce commander une nouvelle tournée. Il a bien compris la leçon, tu vas en avoir pour ce que tu lui as donné. Kieren s'avance alors vers toi, pendant que tu sautillais sur place en vidant d'une traite un nouveau shooter. Tu sais déjà plus à combien tu es. Pourquoi il paye les shooters ? Tu te mets à hocher la tête au rythme de la musique ambiante, mais tu fronces les sourcils parce que ton oreille sourde se met à bourdonner méchamment. Tu poses ta paume de main contre celle-ci, comme pour la calmer. Est-ce que je t'en pose des questions, moi, jeune homme ? tu réponds à Kieren avec un grand sourire. Bruce, qui est maintenant séparé de toi, tu lances un regard en fronçant les sourcils, mais tu le dévisages froidement, et il dit qu'il a besoin d'aller aux toilettes. Tu poses une main sur la joue de Kieren. Profite juste, mon joli, Bruce pue le fric à des kilomètres, et il a besoin de le dépenser. Si tu veux passer une bonne soirée, c'est ce soir ! Tu lui fais un clin d’œil, et tu vides un autre shooter. Par contre, si il te touche, tu me le dis, il a souvent les mains baladeuses, surtout avec les mecs mignons et jeunes dans ton genre. Ouais, Bruce reste un sale pervers. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est aussi manipulable, il est avide de jeunesse, et la tienne lui plaît énormément. Ça t'étonnerait pas qu'il pense que Kieren soit comme toi, un jeune qui a besoin de fric et qui vend son corps, alors il va essayer de tenter sa chance, sans doute. Et là, tu le remettras bien comme il faut à sa place.



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MessageSujet: Re: Living on Anaesthetic, K&B   Living on Anaesthetic, K&B Icon-clockSam 28 Nov - 1:11

Tu l’observes. Babe. Il sautille, à moitié paumé dans son monde à lui. Il a le regard un peu vague. Comme déjà dans un autre monde plus doux. Quelque part, il te rappelle un peu ces gens avec qui tu pouvais trainer à Toronto. Ceux de la rue. Les gamins un peu perdus dans un monde trop grand et trop fou. Il a le même regard qui rêve de liberté et de belles histoires. Babylone, il est différent des gens d’ici. Tous ceux que tu rencontres et qui te prennent dans les bras en te contant des histoires dont tu ne te rappelles pas. Tous ces riches qui semblent appartenir à un autre monde. Lui, il y a ce naturel chez lui qui te plait. Ce coté un peu brut de la vie. Sans fioritures et faux-semblants.

« Est-ce que je t'en pose des questions, moi, jeune homme ? » Une légère moue s’affiche sur ton visage. T’as jamais aimé ne pas comprendre. Ne pas trouver de raison logique à quelque chose. Pour toi, chaque action est faite en réaction à une attente. Ou en réponse à une autre action. Tout marche logiquement.
A coté, Bruce se détache du comptoir pour aller vers les toilettes. Babe, lui, se tourne de nouveau vers toi, posant sa main sur ta joue. Tu grimaces un peu, n’aimant pas tellement se contact. Trop intimiste. Et puis, c’est un garçon et ce genre de geste n’est pas très apprécié dans ta nouvelle famille. Et ça te fout la trouille. Alors tu réprimes tes propres désirs refoulés. « Profite juste, mon joli, Bruce pue le fric à des kilomètres, et il a besoin de le dépenser. Si tu veux passer une bonne soirée, c'est ce soir ! » Tu te contentes de grogner légèrement, attrapant un shooter en même temps que lui.

« Par contre, si il te touche, tu me le dis, il a souvent les mains baladeuses, surtout avec les mecs mignons et jeunes dans ton genre. » Ton cerveau réagit immédiatement. « Hein ?! » La surprise et le dégout se lisent aisément sur ton visage. Tu trouves ça dégueulasse. Vraiment. « S’il me touche il s’en prend une ouais. » T’as pas besoin de Babylone pour répliquer. T’es peut-être pas le mec le plus doué en bagarre, mais tu t’es déjà battu et ce n’est pas un petit coup de poing qui t’effraiera.

Le vieux finit par revenir alors que tu termines ton quatrième shoot. L’alcool commence doucement par faire son effet et un sourire vient gagner ton visage. Tu te détends. La présence et le rire de Babe aidant. Ca fait du bien. D’être là. Comme ça.

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MessageSujet: Re: Living on Anaesthetic, K&B   Living on Anaesthetic, K&B Icon-clockMer 2 Déc - 11:00

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Kieren, t'aimerais qu'il ait une vie qui lui plaise plus. Tu sais pas trop comment il la vit, sa vie, parce que tu veux pas trop poser les questions qui dérangent, parfois. Tu sais que tout le monde a des zones d'ombre, toi le premier, et que si, là, maintenant, Kieren te posait des questions que tu n'aimerais pas trop, tu le planterais là, sans lui dire un mot. Et tu ne veux pas qu'il s'en aille, alors tu ne poses pas les questions. Tu peux juste deviner qu'il y a sûrement quelque chose qu'il désire qu'il n'arrive pas à avoir. Kieren, il t'arrive de le confondre avec ton frère, mais la plupart du temps, tu repousses ce sentiment. T'as pas vraiment envie de t'attacher de nouveau à quelqu'un comme à ton frère. Alors tu oscilles entre les deux, entre le protéger, parce que c'est plus fort que toi, et le considérer plus froidement, créant une barrière entre vous deux. Ce soir, c'est plutôt ni l'un ni l'autre en fait. Tu veux juste profiter du moment, le garder avec toi, et le ramener dans un monde qui lui plairait peut-être plus.

Kieren te fait sourire. Il fait la moue, il grogne, il est sauvage et tu aimes ça. Tu le mets en garde, cependant. Bruce est un homme délicat, qui pense que tout peut être acheter par l'argent. Et dans un sens, quand on te voit, il n'a pas tord. Hein ? s'exclame Kieren, tu l'observes du coin de l’œil. Il paraît dégoûté. Tu prends conscience qu'il ne sait pas, il ne sait pas que tu vends ton corps, et parfois même pour bien moins que de l'argent. Ton visage s'assombrit une fraction de seconde. Et si il l'apprend ? Est-ce que tu le dégoûteras ? Il ne serait pas le premier à te trouver répugnant. Et tu ne changerais sûrement pas pour lui. Tu ne sais pas comment fonctionner autrement, tu en as presque besoin, ça t'épargne la solitude, ça t'épargne de dormir dans la rue, ça t'épargne de penser à ton frère... S'il me touche il s'en prend une ouais. Tu penches la tête sur le côté, un petit sourire sur le visage. Kieren n'a pas forcément besoin de toi, et ça te fait sourire. Tu poses une main sur sa tête et tu caresses doucement ses cheveux. Pourtant, lorsque tu parles, c'est d'un ton grave : Je préférerais que tu me laisses gérer ça, si ça arrive. Tu ne peux pas perdre un client tel que Bruce, malheureusement. Et si Bruce est assez idiot pour s'en prendre à Kieren, tu préfères lui faire sa fête lui-même, quitte à ce que ça finisse en baston/sexe, histoire de faire d'une pierre deux coups. D'ailleurs, le voilà qui revient, et tu lui fais un grand sourire, un peu faux, certes, mais seules les personnes qui te connaissent vraiment peuvent le deviner. Tu entreprends de boire, encore et encore, la musique prenant peu à peu possession de ton corps. Bruce pose une main possessive dans ta nuque, et tu jettes un petit regard à Kieren, comme si tu lui disais que tu tenais le gros lot, même si dans le fond, ça te gêne un peu. Tu fredonnes la musique qui passe. Au milieu, on a poussé les tables et les chaises sur le côté, et les gens commencent à danser plus librement. Certains même se permettent de monter sur les tables et de faire des petits numéros. Tu les regardes en tapant des mains. On va danser ? Tu attrapes la main de Kieren et tu commences à sautiller sur place en faisant une petite moue suppliante. Allez, dis oui, dis oui, dis oui ! Bruce vous observe, Kieren et toi, avec un petit sourire un peu trop pervers à ton goût, mais tu sauras le tenir à carreaux.



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MessageSujet: Re: Living on Anaesthetic, K&B   Living on Anaesthetic, K&B Icon-clockLun 28 Déc - 0:53

Tu sens sa main s’égarer dans tes cheveux et ça te fait grogner encore un peu. T’as pas l’habitude de ça toi. De cette douceur un peu étrange. « Je préférerais que tu me laisses gérer ça, si ça arrive. » Ou de sa façon de te traiter comme un enfant. T’aimes pas ça. Parce que t’es pas un enfant. Certainement pas. Alors tu ne peux pas t’empêcher de répondre de façon sarcastique « bien sur oui … »

Heureusement, l’alcool commence à faire son effet.

Tu observes un instant la main du vieux se poser sur la nuque de Babylone. T’aimes pas ça. Sa façon malsaine de faire signer qu’il est à lui. T’as pas envie qu’il soit à lui. C’est mal. Puis Babylone, il est a personne. Il est libre. Et c’est ça qui est beau chez lui.

Autour de toi, les gens s’agitent. Ils dansent sans faire attention au reste du monde. Et toi, sans t’en rendre compte, un sourire vient gagner ton visage. L’alcool chasse peu à peu tes soucis pour ne laisser que le plaisir de cette douce sensation de vertige. Le bon vertige. Celui qui te donne l’impression de flotter dans l’air. Un petit rire s’échappe de tes lèvres lorsque tu vois Babe frapper dans ses mains comme un enfant. Et sans savoir vraiment comment, tu te retrouves près de lui au milieu de la piste improvisée. T’as jamais été un danseur hors pair. Plutôt du genre à sauter dans tous les sens. Heureusement, la musique s’accorde bien et tu te laisses aller au rythme des basses, un sourire ornant ton visage.
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