aria était la responsable marketing de l’hôtel rosewood. quand une soirée était organisée, elle se devait d’être présente. elle devait représenter sa famille, les seuls membres qui se donnaient la peine de s’investir dans le bon fonctionnement de l’hôtel autre qu’elle était elias, elle se devait d’être présente. ça ne la dérangeait même pas à vrai dire, elle aimait se faire belle, elle aimait l’attention. elle aimait quand l’entièreté d’une pièce se retournait sur sa silhouette. les femmes la détestaient tout en voulant être elle, et les hommes rêvaient d’être en sa compagnie. elle adorait ce sentiment. même si récemment, tout ça avait un gout amer. elle aurait voulu être autre part, à noyer sa peine dans l’insouciance. elle aurait voulu ne jamais l’avoir rencontrer, elle aurait voulu que sa sœur n’existait pas. ou juste qu’elle ne soit pas sa sœur. aria essayait de ne pas y penser, elle devait être souriante et sexy pour toute une soirée, elle devait arrêter d’y penser. elle avait enfilé une longue robe blanche qui avait un long décolleté. elle n’était pas particulièrement vulgaire, et incroyablement attirante. elle eut exactement l’effet auquel elle s’attendait en arrivant à la soirée. on se retournait sur son passage, elle adorait ça, et pouvais enfin s’amuser. son frère et elle étaient au côté de leurs parents, souriant et flattant les invités, leur montrant qu’investir dans l’hotel rosewood était la meilleure chose qu’il pouvait faire, sans dire un mot. L’hôtel était un business familiale, elias et aria étaient la fière relève et devait être convaincant en tant que tel. elle était à des kilomètres de penser à sa vie personnelle. jusqu’à ce qu’on la lui rappelle avec un mot : solal. la sécurité venait de prévenir aria, ils avaient raccompagner le jeune homme dehors. il s’était intrus à la soirée, mais ils l’avaient vite remarqué. aria pouvait sentir le regard désapprobateur de ses parents et son frère sur elle, ils avaient sûrement été prévenu eux aussi. elle s’excusait et sortait, prétendant besoin de prendre l’air. elle était embarrassé, et avait l’intention de faire quelque pas devant l’hôtel avant de rejoindre les autres, jusqu’à ce qu’elle entendu son prénom prononcé par une voix qu’elle connaissait trop bien. « vas t’en solal. tu t’embarrasses, et moi avec. »