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Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve

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MessageSujet: Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve   Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve Icon-clockMar 3 Nov - 23:44

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Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve
solal & solveig
pour une fois, elle est pas en train de pioncer. le soleil brille haut dans le ciel, tente vainement de réchauffer l’atmosphère. et solveig marche dans les rues de la ville, elle se caille un peu. en même temps, avec son âme de rebelle, elle est en short. qui laisse paraître ses jambes fines, recouvertes d'un collant noir, parce qu'il faut pas déconner, l'hiver approche. elle attire les regards, ça la fait sourire. il est tôt. enfin, tôt pour elle, qui s'est couché tôt c'matin. d'habitude, elle se lève en fin d'après-midi, laissant juste assez de temps pour que son corps se repose des efforts de la veille. mais là, elle avait envie de marcher un peu. alors il est tôt, il est 11h. y'a pas de vent, du soleil et pas trop d'monde. ça lui plait finalement, de se marcher dans les quartiers craignos, en pleine journée. elle y passe sa nuit, mais elle connait pas de jour. c'est plutôt miteux, plutôt glauque, mais ça la gêne pas solveig. elle laisse son esprit s'envoler, laissant ses pas la conduire, sans trop penser, sans trop réfléchir. elle allume distraitement une clope, tire, remplit ses poumons de fumée. ça aussi, ça fait du bien. la clope du matin. manquerait plus qu'un café. mais elle a pas pris de fric. pour la simple raison qu'elle a plus de sac. pour la simple raison qu'un bâtard lui a fauché il y a quelques jours. ouais, solveig, elle était crevée. c'était tôt le matin, elle prenait le premier bus. il est passé en courant, c'est tiré avec ses affaires. elle a gueulé, un peu. l'a insulté, beaucoup. mais il était trop loin, et elle était trop crevée pour lui courir après. dans le sac, y'avais pas grand chose. du parfum, du maquillage, des trucs de meufs. enfin si. y'avais un joli pourboire. 300$. qui sont parti en fumée. autant dire, qu'elle était en rogne. carrément énervée. tout ça pour se faire voler le lendemain matin. alors du coup, elle porte plus de sac, moins chiant, moins encombrant, et au moins, elle se fait pas piquer ses affaires.
solveig observe, elle le fait pas souvent. elle regarde autour d'elle. elle regarde les gens. la foule endormie. elle regarde tout. puis elle se stoppe net. bordel de merde. le gars au loin, qui avance dans l'autre sens. c'est lui, merde. c'est le gars qui lui a volé son sac. montée de colère. elle était calme, jusqu'à maintenant. maintenant, elle veut juste lui écraser son poing dans la gueule. douce et raffinée, la gamine. elle hésite pas plus longtemps. marche plus vite. il est plus très loin. il approche. elle frémit et quand il passe à sa hauteur, l'empoigne par le col pour le claquer contre le mur le plus proche. elle l'a prit par surprise, avantage pour la louve. elle remarque, qu'il est plus baraqué qu'il en a l'air. merde. un peu trop tard pour réfléchir, solveig.
- putain, mais t'es le fils de pute qui m'a tiré mon sac ?! question rhétorique, mon garçon. elle le regarde, sourcils froncés, pupilles dansantes de rage. de son bras elle le maintient contre le mur en brique, l'allure féroce, la voix empreinte de colère. elle tire sur sa cigarette, plante son regard azur dans ses yeux. la fumée sort lascivement de ses narines, elle ressert sa prise autour de son col. le fusille de ses yeux.
- donne moi une seule bonne raison pour pas t'pêter la gueule.
sa voix est froide, son visage figé. elle a balancé sa clope au sol pour mieux brandir son poing, menaçant. elle a pas peur de le frapper, parce qu'il le mérite. et qu'elle aime bien frapper les mecs, enfin, elle a surtout envie de le frapper, lui. elle lui laisse une chance de s'défendre, elle est pas comme ça, solveig. mais vaudrait mieux qu'il se dépêche, parce que la brune, elle est pas du genre patiente, encore moins maintenant.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve   Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve Icon-clockDim 8 Nov - 16:13

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sol & sol

le pas léger, l'esprit ailleurs. c'est tout solal, de se balader, matinal. pas trop, onze heures. juste assez pour se revendiquer promeneur du matin. et déserteur du bar. il devrait être au bourbon à l'heure qu'il est. à servir des bières aux alcooliques déjà bourrés.
tristesse répugnante.
coup de pied au cul qu'il va recevoir.
tant pis, qu'il se dit. un peu moins payé, un peu plus amoché. mais jolie moment au  second plan décrépis. quartier crasseux. solal heureux quand même. jolie moment.
qui finit bien trop vite.
putain, qu'est-ce qu'elle lui veut.
il ouvre de grand yeux, monroe. elle l'étonne, la petite. si bien qu'il se laisse faire. il la regarde. l'entend. réalise. et merde.  
"enchanté, que puis-je pour toi?"
gueule de con. réflexion, provocation.
qui fait comme si tout allait. qu'il avait rien fait. le mécréant. habitué qu'on l'insulte en lui demandant des comptes. le p'tit voleur du quartier aux limites envolées.
mais solal il se demande.
est-ce que c'est l'adrénaline qui lui donne autant de force? petit gabarie qu'elle est. tout jolie aussi. menaçante, avec lui. il rit. en se disant qu'il risque bien d'être défiguré aujourd'hui, et pas par l'patron du bar comme il s'y attendait.
"s'tu veux revoir ton sac, et ton argent, vaut mieux me laisser toutes mes capacités. ça t'va comme raison?"
il se rappelle bien du sac, quelques jours plus tôt. et les billets, et son sourire, quand il a vu. il a tout gardé, bien caché. attendant la bonne occasion. oubliant les yeux azurés qui le flinguent maintenant.
sans prévenir il attrape son poing. il s'détache de l'autre main. parce qu'elle est passée,  la surprise. le bel effet qui fait gagner les filles. il s'éloigne du mur. il rit, encore. comme toujours. il s'attend à ce qu'elle lui saute dessus, à tout moment. pour s'venger. le défoncer. lui faire comprendre que c'est pas bien, d'voler. c'est pas drôle, de se moquer. il fait mine de lisser ses vêtements. comme s'ils étaient déjà repassés avant. comme un p'tit riche froissé. ironique contraire de la vérité.
"c'est quoi ton nom?
comme si de rien était. comme s'il s'agissait d'une rencontre comme les autres. banale et sans faute. raté. indécent. pourquoi il veut savoir ça. aucune idée. personne sait. même pas lui, avec son air de monsieur tout permis.
"si tu veux ton sac et tout ce qui va avec, va falloir être gentille. t'sais que j'ai croisé des nanas plus douces que toi et qui sont arrivées à bien plus que tout ce que t'auras avec tes petits poings et tes ptites menaces."
il sort une clope, l'insolent. sourire aux lèvres, il se l'allume devant elle. tire dessus. attend. quoi. qu'elle se décide. le frapper. le suivre, lui et sa folie qui s'envole. haine ou paix. il est près à céder. à lui rendre. parce qu'il vole sans être méchant. quand ça manque il rend. quand ça manque trop. à des gens qui méritent. est-ce qu'elle mérite, celle là.  
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MessageSujet: Re: Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve   Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve Icon-clockLun 9 Nov - 17:54

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Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve
solal & solveig
y'a le petit con, juste devant elle. à quelques centimètres depuis qu'elle l'a plaqué contre le mur, le poing levé, les yeux perçants. mais ça va, ça semble plutôt le faire marrer, le beau brun. solveig, elle, rigole pas vraiment, pour ne pas dire pas du tout. parce que merde, elle passe pas ses nuits dans les bras de vieux crades pour tout perdre, pour se retrouver avec à peine de quoi vivre, de quoi survivre. alors ouais, il a un grand sourire, un air amusé, presque fier mais faut pas trop jouer avec solveig, faut pas trop la prendre pour une conne. parce qu'elle, a bien l'droit de cracher à la gueule de tout l'monde mais par contre, personne à l'droit de la prendre pour une blondasse écervelée. encore moins lui, avec son petit air, sa tête de con, son sourire malicieux. "enchanté, que puis-je pour toi?" elle arque un sourcil, la brune, surprise de sa nonchalance, parce que d'habitude, c'est elle, qui sort ce genre de conneries. y'a ses yeux qui lancent des éclairs, ses lèvres qui sont pincés, sont air froid, son poing menaçant au dessus de sa tête. non vraiment, elle pourrait lui en coller une, parce que solveig, faut pas trop jouer avec elle. parce qu'elle a tendance à partir un peu trop vite, pour pas grand chose. parfois, souvent, elle regrette après. elle resserre sa prise, écrase un peu sa gorge de sa main qui tient son col quand il se met à rire. juste un peu. juste assez pour qu'elle fronce les sourcils de mécontentement.
- joue pas a ça. pas avec moi. qu'elle crache, mécontente. merde, c'est pas compliqué, elle veut juste son argent. elle en a besoin, désespérément. et lui, ça l'fait marrer ? il va pas rire bien longtemps s'il continue comme ça, parce qu'avec la louve, les coups partent plus vites que les mots. "s'tu veux revoir ton sac, et ton argent, vaut mieux me laisser toutes mes capacités. ça t'va comme raison?" dans ses jolis yeux, elle se perd, le temps d'une seconde seulement. peut-être un peu plus, un peu trop. parce qu'avec son air, de j'm'en fou du monde et d'ce que tu penses il arrive à être beau. alors la brune, quand elle sent sa main entourer son poing pour se dégager d'sa poigne, elle sursaute, juste un peu. et merde. voilà, pourquoi faut pas s'laisser avoir. parce qu'après, ils prennent l'avantage. il se dégage de son emprise, avant même qu'elle ait pu répondre. alors, ouais, elle affiche cet air furibond, mais faut pas s'y laisser prendre. elle a juste un peu de mal, à savoir ce qu'elle veut, ce qu'elle doit faire. souvent, elle affiche une sale gueule parce que c'est plus simple que de sourire, que d'être de bonne humeur. mais au fond, l'est pas méchante solveig, c'est encore une gamine. elle fait la moue, croise ses bras sur sa poitrine, le regarde. le regarde rire, s'éloigner, la regarder. elle hésite, elle sait pas trop quoi faire. elle sait pas si c'est le manque de sommeil, le manque de bonheur, le manque d'joie d'vivre, mais elle sait pas. alors elle le laisse se reculer. "c'est quoi ton nom?" elle laisse échapper un rire sarcastique, un peu méchant. c'est un peu trop un réflexe maintenant. il est vraiment pas normal, ce gars. il peut pas faire comme tout l'monde et fermer sa gueule ? ben nan, il doit s'marrer, lui demander son nom. alors, à nouveau, elle arque un sourcil, le regarde, tente de percer ses secrets de ses beaux yeux bleu. - solveig. qu'elle annonce, d'une voix sans appel. claire. juste comme ça. elle s'en tape de savoir le sien, franchement, elle s'en tape complétement de savoir quelque chose sur lui. elle veut juste son argent, et après elle se tire. elle voudrait profiter de sa journée avant de passer une autre nuit, un autre enfer. "si tu veux ton sac et tout ce qui va avec, va falloir être gentille. t'sais que j'ai croisé des nanas plus douces que toi et qui sont arrivées à bien plus que tout ce que t'auras avec tes petits poings et tes ptites menaces." ouais, cette fois, quand elle éclate de rire, c'est un peu plus franc, un peu plus joyeux. décidément, il arrive à être marrant. elle le regarde, l'épie, le surveille du regard, parce que c'est pas parce qu'il est drôle et mignon, qu'il va s'en tirer comme ça. faut pas déconner. solveig, elle déconne pas avec l'argent. jamais. c'est le seul putain de sujet sur lequel elle est sérieuse. elle se plante en face de lui, qui s'allume une clope. putain, mais il se croit au bar ou merde. il a pas compris ce qu'elle lui a dit. elle veut son sac, elle veut pas être sa pote d'un jour, ni lui lécher les pieds pour attirer ses bonnes grâces. c'est pourtant pas compliqué, il lui rend son sac ou elle lui pète la gueule. mais nan, faut qu'elle soit gentille, qu'elle soit une vraie fille, quelqu'un de sympa, pour une fois. elle se dit, que ça lui ferait pas d'mal de réapprendre à être quelqu'un de bien, parce qu'elle a un peu oublié, solveig. - pas d'chance pour toi, c'est pas vraiment mon genre d'être gentille. j'suis une sale gosse. ouais, mais tu l'as pas toujours été. quand y'avais encore maman, t'étais pas comme ça. mais depuis, durant toutes ces années tu t'as bien changé, hein. ouais, t'es devenu la tapin du coin, l'agressive, la sauvage. celle qui dit pas bonjour-merci-aurevoir. t'es celle qui tire la tronche et qui fait des doigts à tout l'monde. faudrait peut-être revenir aux bases. faudrait peut-être changer avant que ça te retombe en plein gueule, solveig. distraitement, elle sort un vieux paquet de camel, un peu écrasé de sa poche arrière. de son soutif, elle sort un briquet et l'allume, parce qu'y'a pas de raison, elle aussi, a l'droit de s'en griller une. puis, elle lève les yeux vers lui, tandis que la fumée grisâtre sors de sa bouche. elle a c'regard un peu provocateur, un peu sournois, carnassier aussi. - j'serais bien curieuse de te mettre mon petit poing dans ta jolie gueule, juste pour voir. y'a un sourire sur ses lèvres de louve, parce qu'au fond, il la fait bien rire. c'est rare, c'est devenu rare. qu'elle se marre. mais ça fait du bien. vraiment. elle secoue doucement la tête, dans l'immédiat, elle va pas le frapper. parce qu'il a peut-être des raisons de faire tout ça, peut-être pas. elle sait pas. mais elle lui laisse le bénéfice du doute. pour une fois, elle est décidée, à ne pas être cette fille là, cette sale gosse, la sauvage catin. - t'sais quoi ? j'veux bien être gentille pour cette fois. elle tire un peu fort sur sa cigarette, passe une main dans ses cheveux. lui sourit. franchement, plus ou moins, du mieux qu'elle peut. tu sais, ce joli sourire, qui laisse voir les dents, le même sourire que tu fais, quand t'es heureux. plus ou moins. - dis-moi c'que j'dois faire. elle hausse les épaules, nonchalante. par contre, c'est rare, c'est précieux, solveig qui veut bien donner un peu d'elle. alors il a pas intérêt a lui faire à l'envers. parce pour le coup, ça la fera bien rire, de mettre a exécution ses petites menaces. il serait surpris, de voir, comme ça fait mal, solveig énervée.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve   Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve Icon-clockDim 15 Nov - 15:54

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il s'étonne, qu'elle le lui donne, son nom. comme si il s'attendait à plus difficile. apprivoisement plus long. et elle rit. d'un rire qui contraste avec ses menaces. mélodieux rire aux accents qui redeviennent vites appuyés. fameux sac qu'il lui a volé. oups.
dommage pour elle.
clope aux lèvres, il l'observe. la demoiselle aux yeux azurs qui s'autoproclame sale gosse.
"on est tous des sales gosses dans ce quartier ma belle. reste à savoir quel genre de sale gosse tu es. j'pencherais pour légèrement narcissique, qui se croit plus forte et plus méchante qu'elle ne l'est."
sarcasme appuyé. et non, raté, tu n'es pas exceptionnelle, princesse. elle ne l'aura pas, la jolie. avec ses grands airs menaçants et ses mots qui veulent blesser. après tout c'est lui qui l'a, son argent. lui qui mène, lui qui choisi. il le sait, solal. il sourit, de le savoir.  il répond pas tout de suite d'ailleurs, le gamin. quand elle lui répète ce que peut faire son petit poing. quand elle se radoucit, devant lui. avec son jolie sourire. plus doux qu'on pourrait croire. quand elle lui demande ce qu'elle doit faire.
elle le veut vraiment, son sac.
il se demande, si c'est pour lui ou pour elle, qu'elle fait ça. donner un peu d'elle même. se laisser apprivoiser, elle et son sourire carnassier.
et il a une idée, le môme écervelé. idée nulle, idée folle. mais idée réfléchis. opinion définit. il veut savoir.
"frappe moi."
il attrape sa clope du bout des doigts. pour pas qu'elle l'abîme non plus. faut pas déconner. et tend la joue vers elle.
il veut savoir.
voir si elle dit ce qu'elle fait. fait ce qu'elle dit.
alors qu'elle frappe. pour affirmer, la sale gosse. qu'elle se bat. pour ce qu'elle veut. en ce qu'elle croit. c'est comme ça qu'il fonctionne, solal. raisonnement que la plupart de gens comprennent pas. comme ça qu'elle peut mériter qu'il lui rende. prouver. savoir correctement répondre.
"vas y, j'attends princesse. mets tout ce que t'as. on va voir ce qu'ils donnent, tes petits poings, la sale gosse."
il est sûr que quand on lui a volé son sac. solveig elle devait pas s'attendre à un garçon comme ça.  
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MessageSujet: Re: Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve   Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve Icon-clockDim 15 Nov - 17:23

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solal & solveig
il est plutôt canon, son voleur. pour un peu, elle se laisserait attendrir. mais non, parce que c'est son putain de fric. qu'elle a gagné, difficilement. c'est pas lui, qui doit baiser avec des gars pour gagner sa vie. c'est trop simple de voler, trop lâche. alors qu'elle, elle bosse. alors ouais, il est pas mal, plutôt marrant, plutôt surprenant mais nan, elle va pas le laisser s'en tirer comme ça. pas avec ses blagues à la con, et son sourire. faut pas la prendre pour une conne, solveig. elle veut bien être sympa, essayer, du moins. mais faut pas la rouler non plus, elle sait pas trop pourquoi, elle a décidé d'être gentille, et tout ça. mais elle se dit, que c'est peut-être une bonne idée. ou pas. il semble surpris de l'entendre dire son nom, aussi simplement. pour elle, ça a pas d'valeur. ça sert à rien. c'est juste une formalité. et si y'a que ça pour lui faire plaisir, elle s'en cogne bien. lui aussi, d'ailleurs, elle serait pas contre le cogner. parce qu'elle est comme ça, la gosse, elle aime bien, frapper les gens, encore plus ceux qui lui ont piqué des trucs. comme son salaire, ou un pourboire. y'a son regard, ses yeux, rivés sur elle. elle sait pas trop ce qu'il regarde. elle se surprend à s'marrer, solveig. c'est pas son genre, c'est vrai. c'est une sale gosse comme elle dit. "on est tous des sales gosses dans ce quartier ma belle. reste à savoir quel genre de sale gosse tu es. j'pencherais pour légèrement narcissique, qui se croit plus forte et plus méchante qu'elle ne l'est." elle est pas susceptible, solveig. elle se moque de ce qu'il dit. elle se moque, de ce qu'il pense, d'elle et de qui elle est. parce qu'il y a qu'elle, pour la connaître. elle est pas narcissique, elle est égoïste. c'est différent. ou pas tellement. mais quand elle fait quelque chose, c'est pour elle, parce que les autres, à part la foutre dans la merde, ils font rien pour elle. alors elle fait ce qu'elle a faire, pour elle. mais narcissique ? nan, pas vraiment. plus méchante qu'elle ne l'est ? ouais, peut-être. y'a un sourire, le sourire qui dit, j'm'en tape, de toi, de ce que tu penses. elle s'allume une clope. tire dessus. ça fait du bien, de s'pourrir la santé. ça détend, parce que merde, elle a vraiment envie de lui enfoncer la tête dans le bitume. - j'trouve ça drôle de ta part. parce que tu fais assez cliché d'la zone. le gars qui se trouve trop bien pour tout le monde et qui se moque de tout, de tout l'monde. qu'elle dit, en souriant. plus amusée qu'autre chose. elle aime bien, lancer des piques, c'est un passe temps comme un autre. elle est certaine, qu'il va pas ce vexer, parce qu'elle l'a bien cerné. elle connait bien ce genre de type. elle est un peu comme ça, elle aussi, c'est vrai. elle tire sur sa clope, encore, encore un peu. souffle la fumée d'entre ses lèvres rosées. elle est jolie, solveig, quand elle fait pas la méchante, la violente. ça lui va bien, ce petit sourire, ces yeux qui brillent. mais c'est trop rare, trop précieux. y'a qu'elle pour trouver que ça fait mijaurée. "frappe moi." y'a son sourire qui s'élargit, de plus belle. elle manque de rire, de surprise, de joie aussi un peu. mais elle est pas certaine, c'est ce qu'il veut, il est certain ? parce qu'elle va pas se faire prier, non plus. elle plonge, ses beaux yeux dans les siens. sans un mot, la cigarette coincée dans ses lèvres. "vas y, j'attends princesse. mets tout ce que t'as. on va voir ce qu'ils donnent, tes petits poings, la sale gosse."
c'est le princesse qui la fait réagir. faut pas abuser, faut pas trop la chercher. elle tire une fois sur sa clope, souriant alors qu'il lui tend sa joue. mais merde, il lui manque une case à ce gosse. tant pis pour lui, elle va se faire un plaisir de répondre à sa requête. elle termine sa cigarette. l'écrase au sol, en même temps qu'elle ferme son poing. poing, qu'elle envoie, aussi fort qu'elle peut en direction de la gueule du brun. pour le coup, elle l'a pas loupé. ses phalanges craquent lorsqu'elles rencontrent la pommette du jeune homme, qu'elle écorche violemment. bah il l'a cherché. y'a sa tête qui part sur le côté, sous la force de l'impact. elle secoue un peu son poing, douloureux. mais sûrement moins que le coup qu'elle vient de porter. y'a un grand sourire sur ses lèvres. ouais, c'est jouissif pour elle, de frapper les gens, elle y peut rien. puis elle a une idée, parce que le princesse, elle l'a pas aimé. elle balance, cette fois, sa main à plat en direction de son autre joue. ça claque, un peu plus fort qu'elle ne l'aurait voulu. mais le bruit sourd de sa paume contre ça joue, ça fait marrer doucement la jolie brune. bah quoi, il voulait qu'elle le frappe, elle l'a frappé. pas de jaloux. - t'es content ou t'en veux plus ? elle s'approche un peu de lui. ça va, il est pas trop amoché non plus. y'a juste sa pommette un peu gonflée et écorchée puis son autre joue, qui vire au rouge. elle sort un joint, déjà roulé de son paquet de clope, reprend le briquet de son soutif pour l'allumer, tête penchée, le visage masqué par ses cheveux. mais il peut voir sa mine réjouit, amusée. décidément, il lui plait de plus en plus, ce gars. - m’appelle pas princesse, jolicoeur. à moins que t'aimes vraiment quand j'te frappe.
sinon, ça lui pose pas de soucis, de recommencer. ça lui ferait presque plaisir. elle tire sur son joint, l'air provocateur, avec ces yeux qui brillent de malice. princesse, c'est vraiment pas un surnom pour elle, nan, vraiment pas.

Emi Burton
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