Invité | Sujet: ❄ i'll never be your friend. Jeu 22 Oct - 6:07 |
| - jeane hepburn - it's not true that I didn't matter, I did matter @milkandbone, dailylizzieolsen@tumblr nom complet hepburn, patronyme adopté, qui n'est pas le sien mais qu'elle a su s'approprier comme elle sait si bien le faire des choses qui ne sont pas à elles. hepburn, ça sent les vestes de tweed hors de prix et les canapés de cuir sur lesquels on ne s'est jamais assit, hepburn, c'est les sourires carnassiers et les sous-entendus soufflés à l'oreille, hepburn, ça lui va tellement bien. jeane, une syllable, un murmure, un grognement. pas d'histoire particulière, le nom d'une ancêtre, inscrit un peu à la hâte sur le certificat quelques heures après la naissance. âge vingt-six ans, le quart de siècle à peine dépassé. elle s'en fiche, jeane, elle en a rien à faire des nombres, elle vit et c'est tout. elle ne dit jamais son âge, on ne lui demande jamais, elle n'y songe pas. les anniversaires, c'est juste une excuse pour organiser une énième fête extravagante, pour glisser du gâteau sur la joue d'un beau garçon. origines compliquées, ici et là, un peu partout. son père, canadien aux joues creuses et au regard vif. sa mère, russe aux cheveux dorés et aux jambes interminables. racines canadiennes d'un côté, donc, des arbres et des montagnes fumantes, et de l'autre, des racines russes, le froid aux os et la fourrure chatouillant le cou. job un job, elle a jamais été capable d'en garder un. travailler, c'est pas son genre, surtout pas quand c'est pour quelqu'un d'autre qu'elle-même. alors, il y a quelques années, elle a lancé son propre blog de mode, et aujourd'hui elle est quasi-célèbre pour, on lui envoie des vêtements, du maquillage, des chaussures, elle en fait la promotion, on la suit sur instagram par milliers pour des clichés de sa vie, on lui demande si telle couleur va avec telle. elle fait un article presque tous les jours maintenant, et ils sont lus par des milliers de gens. récemment, elle a reçu une proposition, développer sa propre émission de télé, et elle bosse là-dessus. situation familiale les hepburn, courtepointe au tissage fragile. son père, homme à la grande stature, décédé. sa mère, disparue étrangement pendant son enfance, elle ne l'a jamais revue. un demi-frère de sang, il est ancré dans sa peau, elle ne sait s'en défaire. un autre demi-frère adopté, un étranger pourtant si familier. une belle-mère, de seulement quelques années son aîné, une femme mystérieuse, sublime, suspecte. situation amoureuse l'amour, c'est n'importe quoi, c'est un emmêlement de conneries, un tas de troubles. elle vit, tout simplement, elle embrasse et elle caresse, mais aimer, ce n'est pas pour elle, non - c'est sa faute, à lui, c'est tout sa faute, il y a que lui, il l'a rendue dingue, elle respire plus depuis qu'il est là, elle a besoin d'air, sinon elle va en crever. situation financière $$$$. l'argent, une notion étrangère, elle est juste là, elle a toujours été là. elle ne l'a jamais comptée, elle n'y a jamais pensé. toutefois pas folle dépensière, elle apprécie les belles choses, ne se prive pas. orientation sexuelle les mâchoires carrées, les lèvres colorées, la courbe des seins, les mentons barbus, les pieds courbées par les talons, les torses découpés, elle aime tout, elle aime tout le monde, les femmes et les hommes. elle est attirée par la beauté et l'intensité, par les regards brûlants et les peaux à vif. si on sait la toucher, on la possède. avatar elizabeth olsen. hiding tonight (1) jeane, elle a ce truc, ce petit truc à elle, où elle regarde tout le monde dans les yeux, directement dans les yeux, tellement directement que ça fait baisser les yeux des autres, ça les fait balancer sur leurs pieds, ça les fait fuir. son regard, il est glacial, bleu polaire, comme les iceberg, et ce bleu-là, il perce avec autant de violence, il fait saigner, il fait faire des trucs, il fait dire des trucs. c'est son arme fatale, et elle n'a jamais connue de défectuosité. elle se tient là, avec son manteau hors de prix, ses cheveux coulant comme de l'or sur ses épaules, et elle te regarde - et c'est tout. (2) jeane, elle a ce truc, elle s'ennuie, tout l'ennuie, tout le monde l'ennuie. piquer son intérêt, c'est loin d'être facile, même que certains dirait que c'est impossible. elle s'intéresse qu'à elle, c'est vrai, à ce qui est dans ses affaires, à ce qui lui rend service, à ce qui lui plaît. elle est comme ça, elle s'excusera pas, elle changera pas, si ça te va pas, t'attends pas à ce qu'elle s'en fasse pour toi. et, malgré tout, tout le monde l'aime, tout le monde s'intéresse à elle, elle ennuie personne. ils sont des milliers à la lire, à double-cliquer sur les photos de ses achats au centre commercial, à cliquer sur l'étoile sous ses tweets. (3) jeane, elle a ce truc, c'est sa mère, elle a disparue quand elle avait à peine cinq ans, et plus jamais elle l'a revue. elle s'en souvient à peine, juste les mains douces et les cils rigides de mascara, et l'odeur de vanille qui la suivait. sa mère, qui était là et puis qui ne l'était plus. elle a demandé, bien souvent, où elle était partie, jamais elle n'a eu de réponse. son père, lointain, lui a dit qu'elle était repartie en russie, mais elle ne l'a ajamsi cru, cet homme, elle s'est toujours méfiée de lui. sa mère, elle est certaine, il lui est arrivé quelque chose, jamais elle ne serait partie comme ça, jamais elle ne l'aurait abandonnée. pas vrai ? (4) jeane, elle a ce truc, elle réfléchit pas, elle réfléchit jamais. elle agit, et c'est tout, et elle n'a jamais songé à penser avant agir, elle est incapable, son corps bouge avant que son cerveau ne réfléchisse. ça la mets dans le pétrin, parfois, elle fait n'importe quoi, elle fait tout et rien, tant qu'elle reste en contrôle d'elle-même, elle ne considère jamais les conséquences. les conséquences, elle s'en fout, briser des fenêtres, briser des coeurs, briser des vies, elle s'en balance, t'avais qu'à être prêt, t'avais qu'à être plus fort, elle continue d'avancer et d'aller où ses jambes la mène, y'a qu'elle qui importe, le reste du monde peut aller se faire foutre. (5) jeane, elle a ce truc, elle a cette obsession, elle a un visage imprimé au fer brûlant dans sa tête, et elle est incapable de s'en débarrasser. elle sait même plus depuis combien de temps ça dure, mais l'empreinte de ses doigts est ancré dans sa peau, comme des ecchymoses permanentes, il est là, il est toujours là, même quand il ne l'est pas, il est là. il est tout et il est partout. elle en a marre, de son sourire, de ses yeux, de ses doigts, de la manière dont il a regarde, de la manière dont il la touche, mais le problème c'est qu'elle n'en a pas marre du tout. il faut juste qu'elle ait ailleurs, il faut juste qu'elle soit avec d'autres, il faut juste que quelqu'un d'autre la touche, il faut juste. (6) jeane, elle a ce truc, ce qu'elle aime, c'est s'arranger, c'est se coiffer, c'est s'habiller, c'est se maquiller. c'est son job, après tout, s'assurer qu'elle est aussi jolie qu'elle peut l'être. les vêtements à la dernière mode, elle les avait y'a une semaine. son eye-liner, dans quelques heures, il sera sold-out à la pharmacie du coin. elle aime jouer avec les fers, à lisser, à friser, elle aime expérimenter avec les couleurs d'ombres à paupière, du mauve, du vert, du doré, elle agence les poids avec les rayures, elle aime expérimenter avec tout. mais elle reste classe, toujours, c'est son mot d'ordre, elle reste classe, et elle se colore les lèvres de son rouge à lèvre favori. (7) jeane, elle a ce truc, quand elle se lève le matin elle doit boire sa tasse de thé. et pas n'importe laquelle, elle a cette sorte de thé qu'elle aime vraiment, préparée comme elle aime vraiment, et rien d'autre. du café, jamais, l'odeur la rebute et elle se sent dégueulasse, elle veut du thé, juste du thé, qui sent la menthe et les petits fruits et les herbes bénéfiques pour son corps et son esprit. parce qu'elle fait attention à elle, jeane, ou plutôt à son corps, du thé, et de la bonne bouffe, sauf pour les moments d'exception. elle veut pas mettre n'importe quoi dans son estomac, même qu'elle est plutôt spécifique quand elle le veut. (8) jeane, elle a ce truc, elle va toujours boire plus de champagne que quiconque, elle aime boire, c'est tout, ça la libère, c'est juste comme ça qu'elle se sent libre. mais les drogues, jamais, au grand jamais, c'est sa limite, elle s'en fout de ce que tu penses, elle s'en fout que tu ne la crois pas, plus jamais elle ne va prendre de drogues, pas après cette soirée-là, parce qu'il est arrivé des trucs et elle s'en souvient pas, et elle a besoin de se souvenir, oublier c'est son cauchemar. cette nuit-là, ses dix-huit ans, la soirée du siècle on disait, y s'est passé quelque chose, ça l'a changée, rien n'a jamais plus été pareille, ça a semé la graine de folie, ça a répandu la pourriture dans son âme, à partir de là, elle s'est foutue du reste du monde, parce qu'elle devait se protéger, elle, juste elle, pas les autres. (9) jeane, elle a ce truc, quand elle était gamine, quand elle était jeune, elle était sage, elle était polie, elle avait des yeux doux et elle parlait bien. elle était le petit trésor, la gentille petite hepburn aux cheveux dorés, on l'a adoptée sur le champ, elle était si belle, elle était si douce. elle était une étudiante talentueuse, elle était travaillante, on lui traçait un beau chemin, du succès et tout le reste. elle lisait, elle lisait tellement, et maintenant, voilà des années qu'elle n'a pas ouvert un bouquin. elle sait pas quand tout a changé. ce qui a fait que tout a changé. elle s'en fout. tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle a une immense bibliothèque dans sa chambre, remplie de livres jamais ouverts, de pages jamais lues, et elle les regarde avec dégoût, aujourd'hui, par principe, parce que ça lui rappelle qui elle a été et qui elle sera plus jamais capable d'être. (10) jeane, elle a ce truc, elle pense beaucoup à la mort, à sa mort. elle y rêve continuellement, c'est incessant, toujours, dans ses rêves, elle crève, que ce soit rapidement ou lentement, que ce soit en souffrant ou doucement, que ce soit tragiquement ou prévoyant. vieillesse, accident de voiture, catastrophe naturelle, agressée, assassinée, suicidée, elle s'est vue, elle s'est sentie mourir des douzaines de fois, tellement que ça ne l'atteint plus vraiment, elle dit juste qu'elle attends de voir laquelle de ces morts va être la bonne. avec le sourire, bien sûr, tout ça avec le sourire, on verra bien. |
pseudo spf. prénom marianne. âge 21. ton smiley préféré la pizza, c'est bon ? c'est quoi cette question la couleur de tes chaussettes j'en porte pas... ta chanson préférée ice ice baby. scénario ? pré-lien de mon cinglé de beau-frère d'amourrrr un big up, un dernier mot ? i would like to thank not only god but also jesus. - Code:
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<m>elizabeth olsen</m>, jeane hepburn |
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