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| | Invité | Sujet: L'IMPATIENT. Lun 19 Oct - 19:22 |
| - sorën reith - une petite citation ici parce que c'est ça qu'on aime @créditdelaquote, nom complet Sorën Reith âge 18 tout pile. origines D'ici même. job le cul collé partout sauf au lycée. situation familiale divorcé de la famille. situation amoureuse l'désert. situation financière $ les jours de chance orientation sexuelle au hasard. avatar John Tuite. hiding tonight les parents ? j'ai pas le temps de m'arrêter quand elle gueule Sorën viens m'aider, j'ai pas le temps d'm'en soucier, pas le temps d'm'en faire, je cours, je cours, et je hurle fous-moi la paix sale pute, et puis je cours plus vite, je passe en coup de vent et je fais claquer les portes, j'me barre en courant, 3-2-1, v'la le daron qui s'enflamme, s'il m'attrape j'suis mort alors j'ai pas le temps, non, la maison j'ai pas le temps. // le lycée ? une fois j'me suis levé devant le putain de professeur qui voulait pas me lâcher et j'ai hurlé comme ça j'ai hurlé rien un cri d'animal une bête enragée j'ai hurlé aussi longtemps que je le pouvais je sentais ma gorge qui brûlait et ma tête qui chauffait j'te jure j'étais sur le point d'exploser j'suis sûr qu'on pouvait voir mes veines en relief et mon cœur dedans qui battait j'ai hurlé encore encore j'aurais pu l'avaler dans mon cri j'aurais pu tous les bouffer j'te jure on aurait dit qu'j'étais fou j'm'arrêtais plus j'étais debout comme ça la gueule grande ouverte et y avait ce cri de dingue qui sortait de moi c'était dingue. c'était dingue. le lycée j'ai pas le temps. après ça ils m'ont viré quelques temps et puis la vieille a appelé le psychologue qui a appelé le dirlo et ils lui ont dit une merde comme : c'est pas sa faute il est comme ça le petit il a des problèmes d'attention, il a des problèmes avec l'autorité, avec la vie, avec les gens. le lycée il faut mais j'peux pas bordel le lycée j'ai pas le temps. // les psy ? troubles de l'at-ten-tion troubles de l'at-ta-ch'ment troubles de la person-na-li-té troubles du com-por-t'ment troubles af-fec-tifs ils m'les ont tous faits ces connards ils m'les ont tous sortis pour me faire croire que j'étais qu'un fou qu'un demeuré mais ils voient pas que c'est eux les cinglés ? ils voient pas que c'est eux qui prennent tout à l'envers ? j'ai pas le temps pour ces conneries et ces mots casse-têtes à rallonge qui te font enfermer moi j'm'en fous, je m'en tape bien, c'est pas moi le troublé // l'argent ? on est pas riches chez moi c'pas la misère non plus, enfin j'crois pas, qu'est-ce que j'en sais après tout ? j'vais pas voir chez les autres parfois y a l'internet qui saute parce que la vieille elle sert à rien alors j'descends lui gueuler dessus lui gueuler comme ça putain mais tu sers à rien t'es bonne à rien et je claque des portes avant de partir même pas foutue d'payer les factures même pas foutue de payer sa (ma) vie // la nuit ? ça fait des mois que je t'ai pas vue tous les jours j'les passe à essayer de t'oublier les soirs j'me couche pas tant que j'suis pas sur le point de tomber j'me bats contre mon cerveau et ton règne, j'me bats comme un soldat rebelle qui n'en peut plus de la tyrannie, qui n'en peut plus de nourrir le monstre qui a colonisé ses terres dégage il hurle dégage je hurle va-t-en et laisse-moi (et puis la nuit) (et puis la nuit je me réveille en sursaut et je suis terrorisé parce que je ne sais plus me rappeler de ta voix) (je suis terrorisé de vivre une vie entière sans l'image parfaite de ton visage ou l'odeur brûlante de ta peau) (alors dans ma torpeur je me rappelle tout, je t'imagine là, je te redessine, depuis la couleur de tes yeux si unique jusqu'à l'empreinte de tes doigts contre ma nuque) (et la forme parfaite de tes lèvres) (et le rebondi léger de ton nez) (et la courbe de ton dos où mon bras se posait) (et ta voix) (et tes cheveux) // un refuge ? la maison, c'est pas chez moi, c'est un taudis et puis et puis j'ai pas d'endroit où arrêter de gueuler depuis que tes bras m'ont viré. la maison l'école la rue, tout ça ça me fait hurler de mal ça me fait hurler à m'écorcher la gorge et le sang qui goutte sur le cœur ça me donne la nausée tu vois. alors j'm'enferme au milieu de ces fous qui lisent et qui travaillent et qui sont sérieux et qui ont une vie et qui existent même le nez penché au dessus de pages blanches. là-bas j'ai que le droit d'me taire. j'fous ma tête dans mes bras et j'essaie de me concentrer sur ma respiration sur mes poils sur la table sur la jupe de la voisine sur la moquette un peu usée sur le tic-tac de la montre du vieux à côté sur l'existence de ma non-existence depuis que t'as transformé ma tête en cimetière depuis que je fais plus rien d'autre que porter ton souvenir et tes baisers fantômes à la bibliothèque je pense pas à toi. sinon je deviens fou. sinon je me lève et je pars en courant, comme un dingue, comme si j'avais un train à prendre (si je croisais un train ce serait plutôt pour passer en dessous) et une fois sorti je hurle jusqu'à ce que sur mon palpitant les gouttes de sang tombent depuis ma gorge endolorie y a plus que ça qui m'assourdit. // la sobriété ? la drogue ça craint je sais qu't'aimais pas ça. tu me gueulais dessus quand j'avais les yeux rougis ou que mon souffle sentait le mauvais whisky mais mais t'es plus là. y a plus personne pour m'engueuler quand j'arrive même pas à rentrer chez moi plus personne pour me faire la tronche quand mes pupilles sont si grandes qu'on voit plus la couleur de mes yeux alors les nuits dehors sont jamais froides et je tremble jamais à cause de la pluie et mon sang n'est plus jamais pur il baigne dans la défonce et l'absence de toi. // les amis ? ça va ça vient ça reste jamais trop ça me supporte jamais trop faut croire qu'ils aiment pas la vérité gueulée en pleine face, qu'ils acceptent pas de sentir le goût du sang quand ils disent un truc de travers ou que je me suis réveillé de travers ou que j'ai pas envie de voir leur visage naïf et leur air idiot // les autres ? on dit de moi qu'en plus du reste je suis pas tolérant que j'aime pas les gays les étrangers les nanas on dit de moi que je respecte rien c'est juste c'est juste que j'aime pas les cons et ils sont cons j'y peux quoi c'est pas le fait qu'ils sucent des bites ou qu'ils soient trop bronzés j'm'en tape de ça moi tant qu'ils tant qu'ils viennent pas me faire chier à me parler à me regarder à me croiser // j'ai pas le temps j'ai pas le temps tu vois j'ai pas le temps j'y peux rien moi j'y peux quoi ? j'ai pas le temps pour tout ça dégage de mon chemin et ça ira |
pseudo Cold Blooded. prénom Coralie. âge 20. ton smiley préféré . la pizza, c'est bon ? + que la vie. la couleur de tes chaussettes les chaussettes grises c'est TELLEMENT le must. ta chanson préférée Post Blue. scénario ?naoooop. un big up, un dernier mot ? je débarque avec un vieux fantôme qui me manquait bien. - Code:
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<m>john tuite</m>, sorën reith |
| | | Invité | Sujet: Re: L'IMPATIENT. Lun 19 Oct - 19:24 |
| - l'effet mer - (pas le temps)
je suis fatigué d'hurler. je me sens seul, petit, tu sais ? j'ai peur et tu vois, tu ne vois pas, tu n'es plus là. j'ai peur comme j'ai peur et tu n'es plus là. je me sens seul, petit, replié, je vois bien je sais bien je sais bien que t'as pris un bout de moi en t'en allant, un foie, un rein, un estomac, un futur, un amour (mon cœur) je t'appelais (mon cœur) tu répondais (mon cœur) (mon cœur) il a mal sans toi. je me sens seul, petit et perdu. j'ai peur (mon coeur) et tu n'es pas là. a-ban-don c'est lourd dans la poitrine, douloureux dans la gorge. c'est un hiver sans couverture, le vent froid et les frissons partout depuis le bout de mes doigts (rouges) (glaçons) t'es partie. et dis-moi et je sais je sais que t'as pris ma vie avec toi. aujourd'hui j'ai vu la mer. j'ai vu un coquillage abandonné par l'océan, j'ai vu sa coquille vide oubliée sur le sable, j'ai vu l'abandon. aujourd'hui je me suis vu à la mer. où es-tu ? *** j'étais beau avec toi, j'étais beau quand tu te cachais dans mes bras comme un bébé, t'allais sentir mon cœur tambouriner à la fenêtre, j'étais beau quand je passais un bras au dessus de tes épaules et que j'allais insulter le monde (j'te l'ai jamais dit mais ça laissait ton odeur contre moi et ça m'aidait à dormir les nuits sans toi) la vieille a presque autant pleuré que moi quand elle a compris que tu reviendrais pas, que le sang sur les murs de ma chambre c'était pour toi que le rouge dans mes yeux c'était plus que la drogue, c'était la drogue et toi. maintenant je sens la fumée de mes clopes s'échapper par le trou que t'as creusé dans ma poitrine. t'aurais pu m'expliquer comment on fait pour l'après. j'insulte les femmes dans la rue qui portent ton parfum et je tabasse le premier qui prononce ton prénom, tu veux pas savoir ce que j'ai fait l'autre jour au supermarché quand ils ont passé notre chanson. t'as pas le droit de m'abandonner comme ça et de me laisser tous ces souvenirs, t'as pas le droit de partir et de pas emmener le goût de tes lèvres qui reste sur le bout de ma langue, le bleu de tes yeux qui illumine le ciel trop souvent, l'odeur de tes cheveux sur mon oreiller, nos rires devant tes pubs préférées, le tabac qui tu m'as fait adopter, mon habitude de te chercher dans la foule, les groupes qu'on a vus en concert et tous les noms par lesquels tu m'as appelé, je t'en supplie, s'il te plait, si tu dois t'en aller, reprends aussi l'empreinte de tes lèvres dans ma nuque pour me réveiller tous les matins, la photo de nous collée sur le frigo, ton numéro dans le portable de la vieille, les livres que tu m'as fait lire et aimer, nos prénoms gravés sur un rocher à la plage, ta petite culotte qui traîne sous mon matelas, la chemise que tu m'as achetée, notre restaurant préféré qui clignote tous les soirs devant chez moi, tous tes "je t'aime" et tous les battements de cœur que tu m'as fait sauter, toutes les fois où j'ai essuyé tes larmes, toutes les fois où tu m'as aimé comme si j'étais beau comme si j'étais quelqu'un de bien comme si je valais le coup comme si je valais tout ça s'il te plait, oublie rien, pas même le goût de l'eau si différent maintenant que tu ne viens plus te doucher avec moi, ni les baisers au rouge à lèvres que tu laissais sur mon miroir, s'il te plait, reprends tout, j'ai déjà assez mal comme ça. *** avant c'était la guerre (puis, il y a eu elle) et maintenant c'est de nouveau la guerre la guerre de la vie j'ai le temps de rien, je crie, je cours, j'insulte et je frappe faut pas qu'on me dépasse faut pas qu'on m'attrape le daron dit que j'suis qu'un p'tit con la vieille chiale quand elle me voit péter les plombs j'veux rien rater ils comprennent pas ils comprennent rien j'ai pas le temps d'être essoufflé c'est écrit partout dans les rues, sur nos gueules, dans nos cœurs, c'est pas assez clair pour vous ? c'est pas assez limpide comme ça ? ça clignote sur nos histoires d'amour à la con et nos cimetière bondés, ça hurle dans vos téléphones qui claquent et toutes ces putains de forêts qui prennent feu, ouvrez les yeux, ouvrez les yeux et regardez qui c'est les cons maintenant hein ?! ça donne envie de gerber, hein ?! ça donne envie de se lever de son canapé, de renverser des tables et de se mettre à gueuler, hein ?! c'est comme ça c'est la guerre : tout est éphémère
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| | | Invité | Sujet: Re: L'IMPATIENT. Lun 19 Oct - 19:35 |
| j'ai pas envie de te souhaiter la bienvenue, mais j'avais envie de venir ici |
| | | Invité | | | | Invité | Sujet: Re: L'IMPATIENT. Lun 19 Oct - 20:02 |
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| | | Invité | Sujet: Re: L'IMPATIENT. Lun 19 Oct - 20:16 |
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| | | Noor Gallagher MESSAGES : 744 DATE DE NAISSANCE : 25/05/1999 NAME : BALACLAVA (CHLOE) CRÉDITS : @MONEY HONEY JOB : PRINCESS COEUR : GOLDIE mad sounds in your ears | Sujet: Re: L'IMPATIENT. Lun 19 Oct - 22:12 |
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| | | Invité | | | | Invité | Sujet: Re: L'IMPATIENT. Mar 20 Oct - 1:56 |
| vous êtes trop cools. j'exige tous plein de liens et de trucs qui déchirent là !! |
| | | Cami McFly MESSAGES : 241 NAME : beautifulscar. CRÉDITS : kush coma. JOB : kebab klub. COEUR : comète cancer. mad sounds in your ears | Sujet: Re: L'IMPATIENT. Mar 20 Oct - 18:25 |
| bienvenue. |
| | | Noor Gallagher MESSAGES : 744 DATE DE NAISSANCE : 25/05/1999 NAME : BALACLAVA (CHLOE) CRÉDITS : @MONEY HONEY JOB : PRINCESS COEUR : GOLDIE mad sounds in your ears | | | | Invité | Sujet: Re: L'IMPATIENT. Mer 21 Oct - 10:30 |
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| | | Invité | Sujet: Re: L'IMPATIENT. Mer 21 Oct - 12:21 |
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| | | Noor Gallagher MESSAGES : 744 DATE DE NAISSANCE : 25/05/1999 NAME : BALACLAVA (CHLOE) CRÉDITS : @MONEY HONEY JOB : PRINCESS COEUR : GOLDIE mad sounds in your ears | Sujet: Re: L'IMPATIENT. Mer 21 Oct - 13:31 |
| - t'es validé(e) !- garde la pêche et bois de l'eau fraiche john est il est génial pour le personnage que t'as choisi en tout cas, comme je l'ai dit, ta fiche est parfaite, et ta plume est sublime j'te valide avec plaisir, amuses-toi bien sur mad sounds mais c'est que t'as fini la première étape p'tit chou, j'te félicite tu peux d'ores et déjà créer ta fiche de lien, parce que les relations, c'est cool. si tu le souhaites, tu peux également poster un ou plusieurs scénario(s) ainsi que des pré-liens. ensuite, si l'envie t'en prend, tu peux aller créer un beau p'tit téléphone pour ton perso, puis par la même occasion, un compte tinder, parce que c'est ça qu'on aime. si t'as des idées pour améliorer le forum, des questions ou autres, je t'invite à aller dans la partie questions/suggestions. sinon, si t'as envie de t'amuser encore un peu plus, tu peux flooder autant que tu le veux.voilou, c'est tout ce que tu dois savoir pour l'instant. j'espère que tu te plairas ici (j'en ai aucun doute), et souviens-toi; chez nous, c'est la famille, on s'amuse sans de prise de tête sur ce, j'te fais la bise. |
| | | | Sujet: Re: L'IMPATIENT. |
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