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| | Invité | Sujet: waiting game. Ven 27 Mai - 16:46 |
| | CASSANDRE HEISS-WILCOX break or seize me âge, dob : 22 ans, né le 13 janvier 1994. job : danseuse depuis ses 5 ans mais tente de vivre en enchaînant les petits jobs. lieu de naissance/origines La Haye, d'une mère hollandaise et d'un père irlandais. famille parents séparés, elle vivait avec sa mère et son beau-père il y a encore quelques mois, n'a jamais eu de contacts avec son père. a une demi-soeur de 8 ans, issue du remariage de sa mère. orientation sexuelle hétérosexuelle. cœur aussi libre que l'air. argent $$, l'argent ne fait pas le bonheur. caractère Déterminée dans tout ce qu'elle entreprend. Charmante, on la remarque toujours quand elle entre dans une pièce. Honnête, elle n'a jamais su mentir. Optimiste, tout va toujours bien dans le meilleur des mondes. Audacieuse, qui ne tente rien n'a rien. Indécise, un coup c'est blanc, un coup c'est noir. Fouteuse de merde et fuyarde, elle a tendance à semer la zizanie très facilement et à se dérober quand ça en devient trop pour elle. Naïve, elle s'attache vite et pas souvent aux bonnes personnes. Lunatique, elle passe du rire aux larmes en quelques secondes. Bornée, quand elle a une idée en tête, elle ne lâche rien et elle a aussi toujours raison. loisirs passer des heures au stedelijk museum. manger des popsicles face au canal. fumer de la marijuana sur le toit de son immeuble. danser à en avoir les pieds en sang. errer pour oublier les zones d'ombre de sa vie. un péché capital la luxure. Cass est une jolie fille, elle le sait, on le lui a souvent répété au cours de sa vie. Son corps est ce qu'elle dévoile le plus rapidement, toujours dans un souci de dissimuler ce qui se trouve au-delà de son apparence physique. rêve le plus fou partir en tournée en tant que danseuse étoile dans un grand ballet. playlist du moment kaytranada - lite spots. abra - roses. the game ft drake - 100. dernier sms envoyé hey c'est moi. j'ai besoin d'un toit. je peux crécher chez toi ? dernier achat une nouvelle paire de chaussons de danse. la personne qu'il aime le plus sa petite soeur, Lilia. la personne qu'il déteste le plus sa mère, Athena. un regret il y a trop de choses qu'elle regrette. alors Cass préfère ne pas se pencher sur la question et assumer toutes les choses dont elle n'est pas fière mais qu'elle a faites. souvenir inoubliable sa grand-mère l'a amené à Cuba pour ses 10 ans. Le dernier voyage avant sa mort. groupe hurricane. crédits bigbadwolf. |
When I trust you we can do it with the lights on partie libre « Le dos bien droit, Cassandre. » Je ne fais pas attention à ses conseils. Mon dos est parfaitement droit. Je le sais, elle le sait, ils le savent tous. Mon chignon bien tiré et mon tutu bien ajusté, je ne ressens pas la moindre once de trac. Pourquoi ressentir de la peur et de l’appréhension là où je sais que j’excellerai toujours plus que quiconque ? Plus tard, moi je serai danseuse étoile. Je me vois encore rabâcher cela sans cesse aux oreilles de ma mère, alors que je n‘avais que six ans. Parce que le ballet, il n’y a rien de plus beau sur Terre. Faut pas avoir la science infuse pour savoir cela. Je m’apprête à danser pour la première fois en public, mon tout premier ballet, à l’âge de 12 ans. Je suis au centre de la scène et les lumières sont rivées sur moi. Je contemple mon public et ces centaines de personnes me regardent, attendent que je leur dévoile mon potentiel. Je croise, au premier rang, son regard. Il n’a rien d’encourageant. Au contraire, le regard de Maman me défie. Alors une boule se forme dans mon estomac et je le ressens ce putain de trac. Les premières notes de musiques résonnent dans la pièce. J’inspire longuement et me lance. Peu à peu, le trac disparait et c’est comme si j’étais entièrement seule dans cette grande salle de spectacle. Je ne compte plus les paires d’yeux sur moi car il n’y a que moi. Que moi. Un sourire fier se dessine sur mon visage car je sais que la petite fille frêle que je suis leur en bouche un coin. J’oublie tout, j’oublie ma mère assise face à moi, j’oublie les recruteurs qui détaillent chacun de mes gestes et multiplie même les pirouettes pour les impressionner. Mes pas de danse montrent à quel point je suis déterminée, à quel point Amsterdam ne me convient plus. Et même qu’un jour, tout le monde viendra me voir danser parce que je serais la meilleure danseuse du monde. Tu parles. Absorbée par mes rêves d’enfant, je flanche. Je n’ai même pas le temps de réaliser que je suis déjà à terre, éclairée par la vingtaine de spots lumineux avec le public qui retient son souffle. Je lève la tête vers eux et ils me regardent tous comme on regarderait un pauvre moineau qui vient de se casser la patte. Sur le visage de Maman, un sourire en coin se forme et les larmes me montent en yeux. Ne pleure pas, Cass. Ne pleure surtout pas. Doucement, je me relève et termine ma chorégraphie. Je fais comme si cette chute ne venait pas de gâcher ma vie et leur montre avec audace qu’une chute n’arrêtera jamais Cassandre Heiss-Wilcox. Jamais. La musique s’arrête et je rejoins rapidement les coulisses. « Ne t‘inquiète pas, Cassandre. Tu t’en es très bien sortie. » La seule réponse que je parviens à donner à ma professeur de danse se résume à mes larmes abondantes. Je voudrais être forte mais je ne le suis pas, je ne le serais jamais. Je repense au visage satisfait de Maman et je ne peux m’empêcher de pleurer. Mes jambes, ses horribles traitresses, flanchent une nouvelle fois et, en pleurs, je regarde mon rêve lentement disparaitre.
Je vais me présenter. Cassandre Heiss-Wilcox. Cassandre, en clin d'oeil à ma grand mère maternelle mais j'ai toujours détesté ce prénom. Les gens m'appellent Cass, en général. Fille unique, je représente une erreur de jeunesse de ma mère, un accident. Ma mère était jeune quand c'est arrivé, tout juste mon âge, 19 ans. Son petit copain de l'époque - mon père - l'a largué quand il l'a appris. De ce fait, je ne l'ai jamais connu. Je ne vous avoue pas ça la larme à l'oeil. Au contraire, on ne manque pas de quelque chose que l'on a jamais connu. Cette satanée phrase que Maman répétait tout le temps. J'ai plus été un boulet qu'autre chose pour ma mère. A cet âge, la seule chose qui nous préoccupe, c'est la soirée du week-end à laquelle on veut à tout prix se faire inviter, le garçon qu'on convoite depuis un moment qui s'intéresse finalement à nous, même les études et ce désir de s'assurer un avenir. Et ça, c'est la chose que Maman me reproche de lui avoir retiré. En neuf mois, je l'ai responsabilisé de 10 ans et elle m'a jamais pardonné pour ça. Elle était pas prête. A tel point qu'elle pouvait me laisser pourrir chez Grand-Mère des jours entiers, voire des semaines. Ce n'était pas drôle tous les jours, mais ce n'était pas l'enfer non plus. En même temps, je ne pense pas être en mesure de juger étant donné que c'est ce que j'ai toujours connu. Le plus étonnant dans tout ça, c'est que Maman m'a toujours aimé. Plus que tout. Je le sentais dans sa manière de s'adresser à moi, par la douceur de ses gestes quand elle démêlait mes longs cheveux bruns, par cette faille dans son regard quand elle me laissait chez grand-mère ou chez une amie à elle et que je la regardais partir en hurlant mon chagrin. La raison de son amour reposait aussi sur le fait que j'étais le seul élément stable de sa vie. Toujours là, malgré moi, malgré elle. C'est quand elle l'a compris que les choses ont quelque peu changé. J'ai fait moins de sauts chez ma grand-mère. Maman s'est trouvée un travail dans un restaurant de la ville et même si le salaire était minable, elle se démenait pour que j'ai toujours ce dont j'ai envie. Ce fut notre meilleure période d'entente. L'enfance ou plutôt le calme avant la tempête.
Le bruit de la porte claquant résonne encore au sein de ma tête. A bout de force, la colère se sent dans chacun de mes pas, déterminés comme si j'avais la moindre idée de l'endroit où je me rends. C'est bien ça le problème, j'ai nulle part où aller. Je n'ai aucune envie de rentrer chez moi, de l'entendre encore une fois me dire que s'il y avait choix à faire, ce serait lui et pas moi. Alors c'est comme ça que ça se passe quand on se trouve un nouveau mari, qu'on a une nouvelle fille, une nouvelle vie. L'ancienne n'est plus qu'un tas de confettis sur lequel on souffle pour qu'ils volent, volent, s'envolent, disparaissent. Je fais parti de ce tas de confettis. Et ça me bouffe, au point que j'ai une constante envie de gerber mais je m'interdis de le faire. La vulnérabilité, c'est pour les faibles. Tu parles, c'est pour ça que tu caches ton visage empli de larmes sous tes cheveux et que tu pries pour qu'à cette heure tardive personne ne soit témoin de ton mal-être. Je m'assois au bord du canal, les yeux fixés sur l'eau. J'ai envie de sauter pour enfin me laisser aller, me sentir libre, délivrer de toute emprise, quelconque soit-elle. Mais à qui est ce que je mens, tu feras jamais ça Cass. T'auras jamais l'audace de faire ça. La main tremblotante, je ne suis même pas capable d'allumer la cigarette que j'ai à la bouche. C'est donc à ça qu'on ressemble quand on a touché le fond. Je sens des doigts sur mon épaule, je relève la tête. Un visage inconnu et pourtant, mon reflet dans ses yeux m'affirme que je suis au paroxysme de la pitoyabilité. « Ca va ? » « Oui. » Mon ton sec et ferme est une manière courtoise de l'envoyer sur les roses et du revers de la main, j'essuie les larmes qui ont coulé sur mes joues. Calmement, il s'assoit et je ne supporte pas son regard porté sur moi. « Tiens. » Sa main me tend un mouchoir que je finis par saisir. Je ne parle pas, lui non plus. Au bout d'un moment, il se lasse de me fixer et ses yeux vagabondent sur le reflet de l'eau, tout comme les miens. Un claquement de briquet et très vite l'odeur de son joint fraîchement allumé me monte au nez. Il me le tend, je le prends, machinalement. C'est tout ce qu'il me proposa ce soir là. Le soir suivant, j'eus droit à quelque chose de nettement plus fort. Plus les jours passés, plus ce qu'il me proposait était de plus en plus fort. Le simple partage de ce joint s'est transformé en routine, nous enfermant dans une bulle invisible et impénétrable. « Au fait, moi c'est Scar. »
MAYA, RABBIT HEART, 21 ANS, PANAME LA BELLE MISH. MISH portrait chinois un smiley ? une chanson ? solange knowles - losing you. un film ? romeo + juliet. un dessin animé ? les razmokets. une couleur ? prune. une odeur ? un marqueur noir. un son ? le bruit d'un flash d'appareil photo. un dernier mot, un big up ? pas de smiley de kim k en pleurs ? déception | |
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| | | Ali Moltzer MESSAGES : 152 NAME : BALACLAVA (CHLOÉ) CRÉDITS : @EUHMOIENFAIT JOB : MENT, VOLE, RÊVE UN PEU TROP COEUR : CROIX NOIRE mad sounds in your ears | Sujet: Re: waiting game. Ven 27 Mai - 18:05 |
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| | | Invité | | | | Invité | Sujet: Re: waiting game. Ven 27 Mai - 22:41 |
| genre toi t'arrives t'as déja fini quoi bienvenue à la maison chaton je laisse cloclo te valider va ! |
| | | Élaïa Flores
entre l'ivresse et les sanglots,
entre les caresses et les crocs. MESSAGES : 429 DATE DE NAISSANCE : 04/09/1996 NAME : léa - marrypopers. CRÉDITS : merci à balaclava alias cloclorico JOB : strip-teaseuse/pute, elle vend sa vertu pour du fric. COEUR : brisé, sacrifié, mort. mad sounds in your ears | Sujet: Re: waiting game. Sam 28 Mai - 8:18 |
| une bombe |
| | | Noor Gallagher MESSAGES : 744 DATE DE NAISSANCE : 25/05/1999 NAME : BALACLAVA (CHLOE) CRÉDITS : @MONEY HONEY JOB : PRINCESS COEUR : GOLDIE mad sounds in your ears | Sujet: Re: waiting game. Sam 28 Mai - 14:51 |
| t'es validé(e) ! garde la pêche et bois de l'eau fraiche
et me revoilààà j'adoooooooooore le personnage ! une danseuse classique, super cool quoi, j'essaierai d'nous trouver un lien avec sin parce qu'il aime ça les danseuses et toi TON HISTOIIIIRE, j'aime trop, fluide, ça passe tout seul et c'est super bien raconté ! j'te valide sans souss bbchat
et daaaaamn, j'm'en vais hurler à mes compatriotes pour un smiley kim k en pleurs, t'as bien raison, il nous l'faut !bravo ! mais c'est que t'as fini la première étape p'tit chou, j'te félicite tu peux d'ores et déjà créer ta fiche de lien, parce que les relations, c'est cool. si tu le souhaites, tu peux également poster un ou plusieurs scénario(s) ainsi que des pré-liens. ensuite, si l'envie t'en prend, tu peux aller créer un beau p'tit téléphone pour ton perso. si t'as des idées pour améliorer le forum, des questions ou autres, je t'invite à aller dans la partie questions/suggestions. sinon, si t'as envie de t'amuser encore un peu plus, tu peux flooder autant que tu le veux. voilou, c'est tout ce que tu dois savoir pour l'instant. j'espère que tu te plairas ici (j'en ai aucun doute), et souviens-toi; chez nous, c'est la famille, on s'amuse sans de prise de tête sur ce, j'te fais la bise. |
| | | Invité | Sujet: Re: waiting game. Sam 28 Mai - 20:16 |
| Merci pour le charmant accueil les petits chats J'ai pris le temps d'écrire ma fiche avant mon inscription, voilà pourquoi j'ai été si rapide (eh oui, je fais toujours tout à l'envers moi) |
| | | | Sujet: Re: waiting game. |
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