((continuité du rp archivé.))

torture humaine irremplaçable. dex s’obsède de leur relation, jour après jour, nuit après nuit, au long de sa vie. tout avec éli n'est qu'intensité. ça pred l'coeur de daisy, puis ça explose au fond d'son coeur. c'est bien c'qui fait la beauté de leur amour. elle aime se sentir vivre, et c'est qu'auprès de lui qu'elle y arrive. ses yeux n'ont jamais été aussi éveillés de sa vie, elle dévore le tatoué du regard. de haut en bas, de gauche à droite. y'a plus jamais de sens avec eux, ils se retournent la tête à l'envers. elle se nourrit du souffle de son frère, la louve aux crocs encore purs et blanchis. elle rêverait pourtant de les voir rouge d'imperfection. saignés à bout coupant. son adrénaline ne monte jamais aussi haut avec quelqu'un d'autre que lui. et elle crèverait pour ressentir jusqu'à sa mort c'qu'il est le seul à pouvoir lui offrir !

elle est jalouse, dex. elle aimerait qu'élijah soit sien. elle aimerait qu'il lui appartienne au même titre qu'il la possède. mais il est con. il lui fait du mal, à chaque fois qu'il va tirer son coup avec une fille trop facile. une fille tout court. quand elle repasse les images dans sa tête, princesse devient folle. folle à hurler de rage par les armes et par les larmes. elle l'a vu. il n'a fait qu'un avec une autre qu'elle. elle cracherait sa haine sur son visage, si seulement elle n'avait pas l'envie incessante de le toucher. elle ne se lassera donc jamais de ses fantasmes les plus inavouables. "mon père, j'ai péché." murmure-t-elle dans un souffle, alors qu'elle n'a jamais susurré d'aussi près à l'oreille de son frère. restreinte dans un espace minimale, elle aime sentir les bras d'élijah lui empêcher un passage quelconque. d'toutes manières, elle n'voudrait jamais aller autre part que près de lui.

quand élijah passe sa main dans le cou de la brune, c'est un frisson qui lui parcourt tout le corps. daisy ferme les yeux. daisy s’enivre de ses désirs. inavouables. tordus. secrets. malsains. abjects. tendancieux. détaillés. aimés. elle ouvre alors les yeux, soutenant immédiatement le regard clair face-à-elle de ses iris brunes. passant une main dans le dos du gallagher, elle l'attire inévitablement à elle. au plus près de son corps. de ses illusions. de son autre main, elle contrôle la nuque du jeune homme, qu'elle sert malgré elle de plus en plus fort au fil des secondes qui s'écoulent dans leur rivalité de regards longs. elle se plaît à caresser l'animal de sa vie. elle ne cesse de captiver ses prunelles pour mieux agir au-delà de sa vision. vicieuse effarouchée.

elle n'avouera pas, dex.
pas la première.

  

mon père, j'ai péché. le murmure de ta sœur à ton oreille te renvoie à tout tes fantasmes, envies inavouées qui secouent ton corps sans crier gare. Daisy c'est la femme de toute une vie, la tienne. Celle qu'on convoite mais que jamais on ne touche, celle qui émerveille, qui excelle dans sa splendeur. Les mecs, elle les enchaîné, tu le sais, beaucoup te l'ont dit et les quelques malheureux qui se sont trouvé sur ton chemin en ont fait les frais. T'es jaloux Elijah, plus que quiconque. La jalousie t'habite et Dex la nourrie à la perfection. Il y a ta main qui frôle son cou, et la sienne qui passe dans ton dos rapprochant inévitablement ton corps du sien. Tu n'es plus un homme à l'instant présent, tu es un putain d'animal sauvage. Ses doigts qui serrent ta nuque, et le sang qui pulse dans tes tempes, trop fort, trop vite. Tes doigts qui se gèlent. Ton regard océan planté dans le sien, t'essayes de lire en elle, qu'elle t'avoue ses pensées sincères. Ces mots qui vous brûle la langue. T'es absorbé par ses yeux, maintenant ses lèvres si proches des tiennes. C'est la première fois, la première fois que tu te retrouves pris au piège de la sorte. Les idées noires bouillonnent et tu n'es plus maître de ton corps. Tes doigts se crispent sur son cou alors que le combat de regard ne fait que commencer. Ta main libre descend sur sa taille, sa hanche que tu serres avec virulence. T'as plus les idées claires, y'a plus rien qui tourne rond.
Ton souffle se mélange lentement au siens et t'as la sensation de perdre pied plus les secondes s'écoulent. à quoi tu joues ? un murmure contre sa peau alors qu'elle te maîtrise de sa simple main au creux de ton cou. L'interdit est bel et bien là, à quelques millimètres, une peau que tu rêves de découvrir, des lèvres que tu rêves d'attraper. qu'est ce que tu veux Dex ? ta voix qui s'étrangle. T'es ridicule devant elle, ridicule face à ce qu'elle represente. t'as qu'à le dire Daisy, une bonne fois pour toute et tu obtiendras tout de moi. Tout ce que tu ne possèdes pas déjà. mais elle fera rien la lionne, tu le sens. Alors ton regard se fait severe, tes doigts deviennent douloureux contre sa hanche. Sans t'en apercevoir tu t'es un peu plus serré contre elle. Elle pourrait se fondre dans le mur que tu la suivrais quand même.

 

c'est un jeu dangereux. dex en tient les fils. elle s'amuse avec cet interdit, par lequel elle est tant attirée. ce sont des désirs qui ne finiront sûrement pas assouvis, mais qu'elle se plaît à entretenir. elle n'a pas froid aux yeux, daisy. elle a le goût du risque sans appréhender la malédiction du christ. ce n'est pas une fille bien. elle finira en enfer, près du diable et des flammes. elle mourra assassinée, violée ou torturée. elle souffrira,parce que la vie ne lui a jamais rien épargné. mais tant qu'elle peut s'amuser, dex le fait. parce qu'elle refuse de mourir avant d'avoir vécu.

ce soir, elle est comme le maître du jeu. elle possède enfin son frère, comme elle n'a jamais pu le faire. elle contrôle sa nuque de ses doigts adroits, elle soutient son regard et elle sent le corps du jeune homme ne faire qu'un avec le sien.
à ce moment-là, daisy vit d'adrénaline. il y a un mélange de sentiments en elle, qui ne cessent de grandir et de lui faire désirer son frère. elle ne l'a jamais autant envié de sa vie. c'est comme si ce soir, elle ne le connaissait pas. elle oublie les formalités, elle oublie le respect, les règles et les lois. elle n'a aucune valeur ce soir, pas même celle qui lui interdit de se comporter comme une putain.

la tension gronde en elle. et ça grogne, et ça grogne. elle soupire rien qu'en se berçant d'illusions. y'a des images, qui lui traversent l'esprit. des mirages, qui lui donnent envie. les lèvres de son frère ne sont qu'à un centième de centimètre des siennes. et pourtant, quelque chose la retient. quelque chose de malsain, qui la fait rire. "je veux l’inaccessible." réplique-t-elle dans un murmure, un sourire fendu au coin des lèvres. elle s'amuse, daisy. elijah est son jeu préféré. celui dont elle ne se lassera jamais, celui qu'elle aimera jusqu'à sa mort.

elle reste encore à l'observer pendant de longues secondes. il est beau, son jouet. il est beau, son âme-sœur. elle fantasme encore, avec ardeur, avec virulence. elle ne rêve plus que d'une chose. elle s'approche encore, toujours plus. "tu peux me l'offrir ?" lui susurre-t-elle à l'oreille, avant de mordiller son lobe d'un air taquin. alors elijah, t'abandonnes la partie ou tu la finis avec moi ?

qu'est-ce que tu veux Dex, qu'est-ce que tu comptes faire de moi ? l'homme deviendrait presque enfant face à la reine, elle est dans ton cœur, dans ta tête, dans tout ton corps. T'aimerais la serrer contre toi, lui montrer celui que tu es vraiment, celui que tu as envie d'être avec elle. Ta soeur s'approche, encore toujours. Le palpitant qui bat la chamade, la goutte de sueur qui perle sur ta tempe tant tu es tendu. Elle s'approche. je veux l’inaccessible. elle sourit alors que tu grimaces de plus belle. je vais faire de toi qu'une bouchée Daisy, j'vais te dévorer et demain je m'en voudrais. ton regard dans le siens, elle se serre un peu plus, vient mordiller ton lobe d'oreille, un grognement t'échappes. Tes doigts viennent s'enrouler dans sa longue chevelure et tu la force à te regarder. ne fais pas ça.
c'est une plainte tout droit sortie de ta bouche. parce que c'est un supplice. T'as la sensation que ton cerveau s'éteint, le sang n'y arrive plus, se concentrant dans une partie de ton anatomie que tu préférerai oublier à cet instant. ne fais pas ça ... un murmure contre ses lèvres que tu effleures à présent. Tu veux reprendre la partie en main, tu veux être maître de chacun de tes gestes, bien qu'ils te soient dictés par ce qui se passe à l'intérieur de ton corps. T'es en train d'oublier qui elle est. T'es en train de lâcher prise. Ce n'est pas la première fois, le jeux est installé depuis des années, toutes ces nuits où elle a partagé ton lit, où tu as rêver de plus. Ce soir, t'as envie de te laisser absorber. C'est sans doute pour cette raison que tu colles ton bassin au sien, que ta main agrippe sa cuisse,  le contact t'électrise, t'as le souffle rauque contre ses lèvres que tu n'as toujours pas goûté. dis le, et j'suis à toi. que tu lâche enfin. Tu es déjà à elle, mais tu le seras comme tu ne l'as jamais été. Tu succomberas pour elle.  

Une phrase, il lui suffit d'une phrase pour tout obtenir.
T'as la peur au ventre, peur de ne savoir te retenir, peur que tout s'effondre sous vos pieds une fois le cap passé. Pourtant tu es là contre elle, sa cuisse contre ta hanche, son bassin contre le tiens et l'envie grandissante. L'envie débordante. Elle ne dit rien Daisy. Ce sont ses lèvres qui parlent pour elle, sa bouche qui rencontre enfin la tienne. C'est une déflagration, une tempête à l'intérieur de ton corps, des frissons qui te parcourent alors que tu réponds au baiser. Tu y mets de l'entrain. Tu apprivoises sa langue pour la première fois. La chute est proche. Trop proche quand sa main descend le long de ton torse. Trop proche quand c'est ta virilité qu'elle caresse à travers le vêtement, et tu ne saurais lui mentir plus longtemps. Tu ne peux plus nier l'évidence quand l'érection se fait grandissante, là contre le corps d'une sœur. c'est ce soir ou jamais. nouveau murmure à ton oreille, nouveau frisson qui te parcours alors que la lionne t'ouvre les portes de l'enfer.
Tu pourrais tout arrêter, te décoller d'elle, faire demi-tour la queue entre les jambes. Mais c'est elle qui te contrôle, c'est elle qui domine, qui mène la danse à venir. Le ballet du diable. C'est maintenant où jamais. Tu l'embrasses à pleine bouche, ton autre main qui se faufile sous son haut pour venir caresser sa poitrine. Tes lèvres qui s'attaquent à son cou, tes dents qui marquent la peau de l'être aimé. Que tout le monde sache qu'elle est tienne, pour toujours et à jamais. Ce soir tu ne seras plus le frère, ce soir tu seras l'amant. Le fils de Satan qui prendra possession de son être pour dévorer son âme comme elle dévore la tienne. T'es déjà en train de détacher la ceinture qui t'enferme, t'as déjà tes doigts sous sa jupe qui cherche la boîte de pandore et la trouve. C'est dans cette ruelle, contre ce mur que tu la prends, dans un mouvement brusque. Un coup de bassin virulent, comme un appel au secours. Elle n'est plus ta soeur. Elle devient Dex, la femme. L'amante. Le pantalon à peine baissé, des coups de reins pour la faire faillir. Tes yeux dans les siens, t'as les sourcils froncés et le souffle qui te manque. Tu veux la voir, tu ne veux rien rater de cet épisode qui aura des conséquences abominables.