L'ARÈNE

JANIS, "SIN"

J'raconte les péripéties d'mon époque et d'mon épopée
Écris des rimes de névrosé pour les potes qui rôdent écorchés
C'est peine de love et cherche des lovés sans déconner

âge, dob : vingt-sept ans, deux avril.
job : propriétaire du drake's, mac, meurtrier, fouteur de merde.
lieu de naissance/origines égyptiennes/péruviennes.
famille parents, absents, qu'il haït, moe, maladroite, qu'il manipule, élaïa, pure, qu'il détruit.
orientation sexuelle courbes, chaleurs féminines.
cœur enfer.
argent $$
caractère violent, colérique, impulsif, irrespectueux, détestable, dérangé, froid, impatient, manipulateur, immoral, charismatique, nymphomane, instable, possessif, sournois.
loisirs (s')niquer.
un péché capital la colère.
rêve le plus fou mourir vivant.
playlist du moment les sons commerciaux du club.
dernier sms envoyé "t'es un homme mort."
dernier achat drugs.
la personne qu'il aime le plus personne.
la personne qu'il déteste le plus lui-même.
un regret les jeux d'argent.
souvenir inoubliable la mort d'un innocent.
groupe gasoline.
crédits @ungland

you rascal you

j't'ai vu, sale taulard. j't'ai vu marauder, errer autour des bars merdiques à la façade délabrée, autour des usines désaffectées et des parcs d'gamins innocents, à les effrayer. involontairement. t'fais pas exprès, j'sais bien. t'fais jamais exprès parce qu't'es né maudit, t'es né pourri d'l'intérieur, d'l'extérieur meurtri.
t'erres à longueur de temps, même que des fois tu t'mets à faire valser maladroitement ta carcasse faite d'os de plomb, vidée d'âme, vidée d'tout sentiment, ta carcasse de merde sur le dancefloor d'la rue aux abords craquelés. avec un bouteille de jack à la main, et dans l'autre, tout l'amertume d'la vie. d'ta vie.
tu (t')tires, tu (t')shootes. tu ternis ton être à la lueur des étoiles. la nuit, quand les autres parcelles de monde s'perdent dans les draps blanchis. puis l'jour aussi. parce que j'le vois bien, ils l'voient tous, t'es qu'un incapable, qu'un corps avec qu'les poings d'forts, un corps qui s'bat contre l'quotidien d'ceux qui croisent ta route à l'aube dorée. alors qu't'es encore salement éméché, amoché. dégradé, éclopé, putain d'malfrat qui n'fait qu's'tuer.

t'penses qu'à ta gueule, sale péché.
tu cries, t'craches à la sale face d'ceux qu'osent t'regarder, un peu trop intensément.
t'en as pas ras l'cul, sérieusement ?
comment ça s'fait qu'on t'ait toujours pas retrouvé au fond d'un caniveau ?
qu'tu sois pas à terre dans une marre de différents sangs ? du tien, surtout celui des autres ?
pourquoi t'es là, sin ?
pourquoi tu persistes ?
tu continues sans relâche à t'détester et à détester l'monde encore et encore, sans jamais abandonner. un pied enterré dans les enfers, l'autre sur terre, s'en détache un peu trop. tu t'accroches au fil invisible de la vie alors qu't'en as rien à foutre de rien.
la vérité, c'est qu't'as c'besoin malsain d'poursuivre ta misère.
savoir jusqu'où tout c'bordel va aller avant d'craquer. c'que tu vas pouvoir faire avant qu'tout s'mette à s'briser d'lui-même. pendant qu'tu restes là à jubiler, à sourire, maladif.
sourire rouge.
ensanglanté.
et niquer la réalité.

CHLOE, JJOINTS, 16, ROUBAIX, MOI

portrait chinois un smiley ? L'ARÈNE 2576337263

une chanson ? actuellement c'qui passe c'est 'feels like we only go backwards' de tame impala. un film ? fight club. un dessin animé ? les barbapapas. une couleur ? noir comme mon âme x2. une odeur ? la ganja sortie du cul d'loulou. un son ? générique du vietnam 2.0. un dernier mot, un big up ? babachita.

kusotama a écrit:: loisirs (s')niquer.

hashtag petite branlette polissonne matinale en pensant au pétou d'houna

t'inquiète côtelette, tjrs la bonne pensée
plu c lon plu c bon

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